Les échos de la guerre (retrouvailles partie 3)

R : Alors, il faut le retrouver, et le plus rapidement possible, l’empêcher de nuire, de faire couler le sang, de causer plus de souffrances. Mais, cette fois ci je ne vois pas ce qu’on peut faire, j’aimerais tellement un épilogue comme avec ton double, après tout, c’est ton frère, mais sincèrement, j’ai peur qu’il n’y ait pas moyen. Trop de sang a coulé à cause de lui, et ces vies, elles ne sont pas récupérables, on n’est pas dans le cadre d’un paradoxe, j’en ai peur. Comment l’empêcher de nuire, sans le tuer ?

Au fond de moi j’avais peur, pas pour Epsilon, mais pour mon docteur, j’ignorais ce qu’il était capable de lui faire, et ça me faisait craindre le pire. Je n’oubliais pas mes prémonitions sur le valeyard. Et si, Epsilon avait tout planifié, et qu’il soit capable de sacrifier sa propre vie pour lâcher sur l’univers la pire arme qui soit, la pire calamité. Une sorte de vengeance posthume contre son propre peuple, que ce soit l’un des derniers représentants de celui-ci qui anéantisse toute la création.
Il fallait que je trouve une solution, quitte à me mettre en danger, pour éviter que ceci arrive, pour mettre en échec son plan diabolique. Et pour ça, il me faudrait peut-être conspirer avec Jenny.

R : Mais en quoi ma vie serait plus précieuse que celle de Kidan, ou celle d’un des kerddan tombés aujourd’hui ?

# A ce moment là, la voix du voyageur résonna dans ma tête, A TOI DE FAIRE EN SORTE QU’ILS NE SOIENT PAS TOMBES POUR RIEN #

Je saisis le docteur de toutes mes forces. De toute ma crainte.

R : Merci pour tout, merci d’être avec moi, de me protéger, ne change jamais, ne le laisse pas te changer !

Je passais par tous les sentiments, la tristesse se mêlait à la colère, à la détermination, à la peur, et tout ça faisait une sorte de maelstrom en mon esprit.

Je comprenais que je l'avais grandement ébranlées et je craignais qu elle ne fasse des actes insensé par la suite ...

"Rose ... j aurais aimé moi aussi pouvoir le ramener a la raison mais je crois bien que le tourbillon du temps l as rendu fou ... il est impossible de le raisonner, j ai déjà essayé plusieurs fois et il aime trop ma destruction pour devenir raisonnable, il est mon contraire... promet moi de ne pas faire d actes irréfléchi, ici avec les guerriers kerddan tu es en sécurité, mais si ont reste que Tuchandra... les attaques seront de plus en plus violentes et les morts seront beaucoup plus nombreux... je ne peux accepter ça."

Je regardais le trou noir qui tapissait le ciel serrant Rose contre moi, comme si j avais peur de la laisser partir ...

"Je suis responsable de tout sa, toi tu n'y es pour rien, c est la conséquence d'une suite d évènements qui a fait qu'aujourd'hui ont en est la et c était inévitable, inévitable parce que quiconque me côtoie de prêt ou de loin à droit a son lot de malheur... et toi ... tu as décidé de me suivre... tu comprend... c est se qui se passe quand on vie a mes côtés... des attaques, des morts, des invasions, parfois sa fini bien mais... je suis le seul responsable de tout sa, je vis avec depuis 900 ans ... "

Je lui embrassait le front, les yeux toujours rivé sur le néant

" Kidan comme tout ceux qui se sont sacrifier... avaient une vie aussi importante que la tienne, personne n est mieux que d autre ... mais s'il ont décidé de te donner la leur c est leur choix ... moi j'ai décidé de le faire aussi ... "

Je me sentais serein ici, même cette idée ne me faisait pas peur, mourir pour Rose, j avais eu un aperçu de ma vie sans elle... et je ne voulais plus être celui que j étais devenu a se moment la, plus jamais.

Cette remarque fut le coup de grâce, je n’avais jamais demandé à quiconque de mettre sa vie en jeu pour moi, je ne le méritais pas.

- Mais Kidan, comme tous ceux qui étaient sur cette place n’ont jamais fait ce choix, ils n’avaient rien demandé. Tu crois que Kidan n’aurait pas préféré être là, pour prendre soin de sa sœur, pour voir grandir son neveu ou nièce, et les autres qui suivront, j’espère ? Et il ne pourra pas, il ne pourra plus embêter Jenny, ou se saouler avec toi, ou faire des tours de manège, tout ça, à cause de mon existence, à cause de l’envie que j’ai suscitée chez ton frère. Alors que je suis quoi ? Juste une petite humaine, une stupide vendeuse qui a eu de la chance, pour qui un concours de circonstances a fait croiser ta route. Non, ce n’était pas sa décision, ce n’était pas son sacrifice, c’était la faute de Epsilon, et celle de mon existence. Ni ta faute ni celle de personne d’autre.

J’étais en larmes, je craquais complètement. Sans moi, pas de cybermen dans l’autre monde, pas de simulacres, et toutes ces vies n’aurais pas été gâchées.

- Et toi, l’être le plus important de l’univers, qui souhaiterais se sacrifier pour moi, qui n’ai aucune valeur, et qui n’a, comme raison de continuer à vivre que la dette qu’elle a ! Que cette nécessité de vivre pour que ces vies n’aies pas été gâchées en vain. Alors que toi, tu as une fille qui a besoin de toi, ne l’oublie pas !

Mon cerveau ne savait plus du tout où il en était, tristesse ? Colère ? Il passait de l’un à l’autre, sans trop savoir et revenait toujours sur la case culpabilité. Et à chaque fois qu’il me rappelait que c'était ma faute, je me sentais un peu plus mal. Il allait me falloir du temps pour encaisser le choc.

Voilà que je venais de l affolé... peut-être se serais mieux que je me taise pour ne pas envenimer ses angoisses ou sa culpabilité a vivre ... mais j avais créer cette situation il fallait que je l en sorte, je le levais en la prenant par la main, l entrainant avec moi dans la plaine a l herbe bleue devant la falaises surplombant la mer, le vent soufflait doucement et l iode embomait l air, il faisait nuit noir nous n étions eclairé que par les rayons des lunes au dessus de nous, je la tenais contre moi

" regarde se que nous sommes ... juste deux êtres torturais par ce que l ont est, ce que l ont sera et ce que l ont a été ... l'univers est infini et personne ne peut choisir le jour de sa mort ... si kidan est mort se jour la c est qu il a décidé d etre trop curieux comme a son habitude... il c est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment ... comme te la si bien dit ta vision, sa ligne temporelle devais prendre fin et peut importe les événements s'il n était pas mort de ce virus, il serait mort d autre chose... sa n'as rien a voir avec toi. Biensur que j aurais aimé encore passer du temps et rigoler a ses blagues pas drôle... mais c est comme sa, ont ne peut rien y faire ... maintenant il vis dans nos mémoires et le plus important c est de ne pas l oublié... de n oublié personne et d apprendre de nos erreurs pour en sauver d autre et que leurs morts ou leurs sacrifice ne soit pas vain.... si tu ne m avais jamais croisé, ta vie serais différente et sûrement beaucoup plus simple ... moi, je ne suis pas plus important que le reste du monde... je fais de mon mieux pour réparer les dégâts que peuvent causer d autre espèces en furie ou mes semblables quand ils se prennent pour des dieux... je peux être un danger aussi mais toi, tu est une humaine qui a choisi de quitter sa vie tranquille pour suivre le vieux fou que je suis, laissant ta famille, tes amis, ta vie derrière toi ... Rose Tyler... celle qui a fusionner avec un tardis, celle qui est en quelque sorte, la femme du docteur, pas tout le monde peut en dire autant... tu es importante n en doute jamais... il faut accepter les fatalité si tu veux rester avec moi sans perdre la tête... pas tout le monde y parvient mais je sais que tu fera les bons choix... pour toi. "

Je regardais de nouveau l ombre des géants encore incandescent sous les vagues... pas mort mais incapable de sortir de l eau car trop lourd., qui mourraient noyer très lentement... c était cruel ... et j en étais l auteur.

" pour protéger les kerddan... j ai du mettre a l agoni une race de géants qui avaient disparu de l univers... un choix que j ai fait en connaissance de cause mais que j aurais préféré éviter... je ne sais quoi te dire pour te réconforter... peut-être que je ne peux pas le faire ... c'est douloureux... sa le sera toujours et sa te hantera quoi que tu fasse par ce que tu as échoué... parce que c est un échec de laisser une guerre éclaté et d y participer... c est un échec d avoir des centaines de morts sur la conscience ... la vie est ainsi faite... faut-il pour autant arrêter de vivre... "

J’écoutais sa voix, et ça avait un effet réconfortant, mes larmes ne coulaient plus, mais petit à petit la tristesse, la souffrance, tout ça se transformait en une froide colère, une rage intérieure, dirigée vers Epsilon. Quand je le croiserai, celui là, il ne faudrait pas qu’il s’attende à de la pitié

R : j’ai fait ce choix en toute connaissance de cause, et je ne l’ai jamais regretté. Parfois, je me demande si le destin ne le regrette pas, lui, de ne pas avoir mis sur ta route une personne plus forte, plus compétente, plus comme toi. Plutôt que la pleurnicharde que je suis, parfois. Il me faudra du temps pour accepter tout ça, comme je suppose que, pour toi, ça en a pris. Peut être même n’as-tu jamais pu t’y faire

Je me souvenais de son ancien lui, qui était plus démonstratif à ce niveau là, et qui m’avait montré qu’il était toujours hanté par les morts de cette grande guerre.

Je regardai les géants, avec pitié.

R : J’aimerais qu’on puisse faire quelque chose pour eux, mais même si on pouvait les sortir de là, ils ré attaqueraient, je suppose. Ils sont venus, et c’était leur choix, ou du moins, celui de leur maître. Pour ce qu’il s’est passé ici, Epsilon est le seul responsable, je pense. Personne ne doit se laisser massacrer pour éviter que le sang ne coule.

Je me souvenais de la joie que je voyais dans ses yeux quand il me parlait de ses souvenirs d’enfance avec son frère, je ne voulais pas qu’il se détruise en devant tuer celui qui était à l’origine de ces souvenirs. Ce à quoi il devait se raccrocher en mémoire de sa famille.

R : Dis moi, quand tu te retrouveras face à lui, que comptes tu faire ?

La faible intelligence que j’avais était à bloc pour trouver une solution qui ne ferait pas couler de sang.
J’avais une idée qui se précisait, une idée tellement tordue qu’elle pourrait marcher, même si le docteur m’avait dit qu’il ne pensait pas ça possible, je me disais qu’il y aurait peut-être un coup à tenter, mais, pour ça, j’aurais besoin du plus grand génie que je connaissais, en dehors du docteur, mon petit loup. J’espérais qu’elle revienne vite, qu’on puisse discuter de la faisabilité de l’arme à laquelle je pensais.
Tant que j’aurai un espoir de faire le moins de morts possible, je tenterai le coup.

R : La femme du docteur ? Ce titre me plait bien.

Et je l’embrassai de toutes mes forces.

Je regardais les géants, triste.

"Si mon tardis était la je les aurais ramené... le destin est cruel parfois, cette race est voué à s éteindre... "

Je restais un moment silencieux, comme pour honorer leur mémoire ou plutôt leur fin de vie ... puis Rose me demanda se que je ferais quand je reverrais mon frère... que pourrais-je bien faire contre Epsilon ...

" qu est-ce que je ferais ? Le raisonner ne servira a rien, si Gallifrey était toujours la son châtiment aurait déjà eu lieu pour ses fautes, je pourrais faire appel à la proclamation de l ombre mais ... non ... je n ai pas envie de finir dans un cachot ... le mieux est d'essayer de déjouer ses plans un par un, et si j arrivais a l enfermé dans son testament ... ont serais définitivement débarrasser enfin ... pour un certain moment du moins il est assez intelligent pour s en évadés un jour ... et puis ... il faut trouver a qui il l as confié ..."

Puis elle m embrassa trouvant l idée d etre ma femme plutôt séduisant, je lui rendit ses baisers tout en la serrant contre moi.

" (petit sourire amusé) marions nous dans se cas ! (Grand sourire) qu en pense tu ? "

Je regardais ces géants, encore un génocide, mais, que faire ? N’y avait t’il pas un moyen de les sauver ?

R : Docteur, si tu dis qu’il y a du tardis en moi, ne peux tu pas t’en servir ? Détourner un peu de moi pour les sauver ? S’il y a moyen d’éviter que leur race s’éteigne, d’éviter leur disparition, je veux bien courir le risque de souffrir un peu, même beaucoup. Au fond, il s’agirait juste d’arriver à les remettre dans un de leurs vaisseaux. Ou peut être les téléporteurs des sontariens, avec ce qu’ils ont laissé comme vaisseaux, il serait peut être possible de faire quelque chose ?

Epsilon, l’immobiliser, le mettre en stase dans un univers de poche, je voyais qu’il y avait réfléchi, lui aussi, mais je ne savais pas ce qu’était cette histoire de testament. Je lui demanderais plus tard. Pour le moment, je continuais à l’embrasser, heureuse. Etre avec lui, c’était mon bonheur, et je voulais qu’il dure éternellement.

Et là l’instant magique, il me posa la question, celle que j’avais attendu toute ma vie, je ne m’attendais pas à ce que ça vienne maintenant, mais, il n’y avait pas de bon ou mauvais moment, quel que soit l’endroit, quel que soit le lieu, ça serait magnifique ! Alors, je lui sautai dans les bras, le serrant très fort.

R : Oh oui, docteur, j’ai espérais que tu me le demande chaque jour, j’ai passé dix longues années à regretter que nous n’ayons pas pu vivre ce moment, et voilà, c’est arrivé ! Alors, oui, oui, et encore oui, je le veux, je le désire de toute mon existence !

Je l’embrassai encore et encore. J’avais tellement de mal à croire ce qu’il m’arrivait ! Et je n’entendis pas un petit « oh oui ! » chuchoté qui sortait des buissons voisins !

Je regardais la mer tristement.

" quand une race doit s éteindre il faut laisser faire le cours des choses ... ils ont étaient ressuscité par mon frère, ils ne devraient plus être la ... même si se sont des etre vivants qui ne mérité pas de mourir ainsi ... ont ne peut rien faire pour eux. "

Je ne m attendais pas a ce qu'elle me prenne au sérieux, mais j étais heureux qu elle me dise oui finalement, c était tellement évident que je me posais la question de pourquoi je ne l avais pas fait avant !! Alors ont aller s unir enfin ! J étais soudain inondés de joie, sous les baisers de Rose, dans ses bras devant sa joie ... j en oubliais tout le reste... ils pouvaient bien envahir la planète, faire la guerre devant mes yeux sa n avait pas d importance...

" Wrex pourrait le faire pour nous si tu le souhaites... il est habilité en tant que chef de clan ... (sourire) "

Le la regardais tendrement, sa faisait plaisir de la voir enfin heureuse, et je l étais autant qu elle, je la serrais dans mes bras, voulant être sur que se n étais pas un rêve

L’espace de ce moment, tout s’était envolé, tous mes soucis, ma rage, ma tristesse, mes inquiétudes. Il avait enfin prononcé les mots que j’vais attendus toute ma vie. Je croyais rêver. J’espérais ne pas être dans une vision, je ne m’en remettrais pas si ce n’était pas vrai. Je le serrai très fort, sentant ses cœurs battre, le mien dansait la chamade, comme s’il allait exploser.
Je l’embrassais encore et encore. Mon docteur, ma vie, ma raison d’exister. Et nous étions vraiment en train d’officialiser notre relation, ça devenait vraiment concret, je n’arrivais pas à y croire. Mes larmes s’étaient asséchées, et étaient de l’histoire ancienne, maintenant que mes rêves se réalisaient. Dans ma tête éclatait un feu d’artifice d’émotions positives, de pensées heureuses, de visions d’avenir joyeux, même si, je le savais, qu’il faudrait passer par les épreuves de la vie du docteur, par les contraintes de sa condition de seigneur du temps, je ne voulais, et c’était mon plus cher désir, que traverser tout ça à ses côtés.
Je carressai sa joue, puis, le regardant dans les yeux, je lui dis tendrement

R : Je t’aime, mon docteur.

C’était la première fois que j’avais l’occasion de lui dire ainsi, et ça me libéra. Tout le poids de ma souffrance depuis que je n’avais pas pu lui dire, derrière ce foutu mur, toutes les larmes, toutes ces blessures, toutes ces nuits passées à l’attendre, tout ça s’envola d’un coup. Il ne restait que lui, et moi, fusionnel en ce moment qui surpassait le temps lui-même. Je continuais à l’étreindre, si fort que j’en avais mal aux bras, mais ça n’avait pas d’importance. Chaque cellule de mon corps semblait sourire.
Au loin, la fête battait toujours son plein, les krogan devaient bien s’amuser. Et, de son côté, une petite blonde ne perdait pas une miette de tout ça, et se sentait toute joyeuse.

Je lui murmurait dans l oreille

" en vérité je peux nous marié moi même, nous avons plus nos parents respectifs mais si Jenny sort de ses broussailles et donne son consentement alors sa pourrais être officiel des maintenant (sourire)"

Je m eloignais gardant ses mains dans les miennes pour mieux la regardais sous les reflets lunaires, ses yeux petillaient de bonheur. Je fouillais dans ma poche, non, j étais en kimono, et ce que je cherchais se trouvais dans mon tardis, je lui donnerai plus tard ... je me tournais vers le buisson

"La discrétion n est pas ton fort on dirais ... sort de ton buisson et viens nous rejoindre ! Avec de quoi lier nos mains ... "

Jenny enleva le ruban dans ses cheveux et sorti tout sourire en courant les cheveux en bataille qui lui donnait un air de petite fille, sa me fit sourire.

" on a vraiment pas le droit d etre tranquille... mais pour une fois, tu tombe bien, entoure nos mains tu veux bien ! "

Elle s executa, liant délicatement nos mains entre elle et me regardant avec de grand yeux brillant d excitations. Je lui fit un clin d'œil et mon attention se dirigea vers celle qui serais bientôt appeler la femme du docteur.

Je vis jenny sortir de sa cachette, toute rouge et honteuse de s’être faite remarquer aussi facilement, et la scène me paraissait tellement cocasse, et venant casser tout le sérieux du moment. Cette sacrée Jenny. En tout cas, moi, je ne l’avais pas vue venir, même si je me doutais qu’elle avait du rester un petit moment à proximité, de la place, tout à l’heure, j’étais étonnée qu’elle nous aie suivis discrètement comme ça, alors qu’on s’éloignait tous les deux, dans un moment d’intimité.
Puis elle se précipita vers nous avec un air ravi. Elle m’avait tellement dit qu’elle souhaitait, par dessus tout, nous voir ensemble, que, pour elle, ça devait vraiment être l’extase. Surtout que pour elle, qui avait, jusqu’à présent, grandi sans famille, elle s’en voyait une qui se construisait sous ses yeux. Ses petits yeux semblaient briller presque autant que les miens.

J : Ben quoi, papa, je ne sais pas si la zone est complètement sûre, alors j’ai pris sur moi de patrouiller un peu. Ca aurait été dommage qu’il reste encore un sniper sontarien ou autre chose qui traine. Et là, je tombe sur vous, pile au moment où vous avez besoin, c’est une sacrée coïncidence !

La voir s’enfoncer sans sa mauvaise excuse, alors qu’elle savait que personne ne la croyait, c’était d’un comique ! Aussi, j’en rajoutai une couche ! Et lui dit, sur un ton taquin

R : Alors, si tu es en patrouille, tu sors, comme ça, désarmée ?

J : Mais euh, c’est-à-dire que… je suis une arme à moi toute seule ! Bon alors, tu voulais mon consentement, papa, évidemment que tu l’as ! Et plutôt deux fois qu’une ! Tu ne pouvais pas mieux choisir.
Puis elle prit son ruban, qu’elle avait encore dans la main, et lia nos poignets. Le moment était magique et solennel. Et même Jenny avait arrêté de rigoler.

Je les écoutais en souriant, le moment était idéal et l endroit magnifique...

" Rose ... lorsqu'on c est rencontré, je n aurais jamais pensé qu un jour ont se retrouverais dans un tel endroit, je n aurais jamais pensé t épouser, mais au fil du temps, de nos aventures, de nos fous rires et de nos prises de tête, tu a réussi a m attendrir, et je suis tombé amoureux de toi par la suite sans vouloir me l avouer, je suis un seigneur du temps, tu étais une humaine, pour moi c était impensable et ta compagnie me suffisait... c est se que je croyais en tout cas, jusqu'à cet évènement qui t as arracher à moi pendant trop de temps ... j'ai réalisé a quel point ton absence a laisser un vide, je n ai jamais réussi a le combler et pourtant j ai eu d autre compagne de voyage mais tu revenais sans cesse dans ma tête, il suffisait d un geste, une parole, une planète qu ont avaient visité et mon cœur se brisé lorsque je pensais que je ne te reverrai sans doute jamais ... par miracle tu est tombée du ciel ... et depuis je ne sais pour quelle raison, je n arrive pas a te montrer a quel point tu es importante pour moi. même si je suis imprévisible et complètement fou que je suis bien plus vieux que toi et parfois intransigeant, je ne veux plus te perdre, plus jamais revivre ça... je souhaites ne faire plus qu'un avec toi, et tout partager sans aucune retenue, que tu sache que je serais toujours la personne sur qui tu peux compter, sur qui tu peux te reposer dans les bons comme les mauvais moments ... Rose Tyler... je vous aime, c'est cette phrase que j aurais du te dire il y a bien longtemps alors aujourd'hui, je te demande si tu souhaites unir ta vie a la mienne, jusqu'à se que nos lignes temporelle nous l'autorise... pour ne pas dire autre chose... (sourire)"

Jenny assister à la scène en silence, aussi dur de caractère qu'elle soit, elle était en train d'essayer de contrôler ses larmes de joies...

R : Mon docteur, la première fois que je t’ai rencontré, je me suis demandé, mais quel est cet énergumène, puis, au fil du temps, j’ai appris à découvrir un être, qui, sous ses airs durs, derrière son regard torturé par la guerre, par tout ce qu’il a vécu, avait une grande sensibilité, une immense gentillesse, et de très nombreuses qualités. Et, un jour, tu es devenu quelqu’un d’encore meilleur, moins dur, plus conciliant. Quelqu’un que j’ai appris à aimer, au fil de nos aventure, de ce qu’on a traversé. J’ai si souvent voulu t’ouvrir mon cœur, t’avouer mes sentiments, mais j’ai toujours repoussé ce moment. Un peu par peur, que ceux-ci ne soient pas partagés, ou que tu ne veuille pas d’une relation avec une créature qui aurait pu être inférieure. Et, quand j’ai enfin eu le courage de te le dire, je n’avais plus qu’un horrible mur en face de moi. Mur qui s’est transformé en prison, prison de regrets, de remords, et de besoin de toi. Dix ans, plus de trois mille six cents jours, et pas un ne s’est passé sans que je ne pense à toi, que je ne regrette ce que j’avais perdu, pas un ne s’est passé sans que je pense à quel point je t’aime.
R : Puis, je t’ai retrouvé, et mon bonheur, mon cœur et ma vie avec. J’étais tellement heureuse, et encore aujourd’hui, je n’arrive pas à réaliser, et souvent, j’ai peur de n’être que dans un rêve. Ces aventures, ces moments passés ensemble, les bons, comme les moins bons, les moments de complicité, comme les disputes, tout ça, ne ne renoncerai à rien. Nous deux, c’est pour l’éternité. Pour tout le temps qu’il restera sur nos lignes temporelles, et même au-delà. Je veux, évidemment de toutes mes forces unir nos destinées à jamais. Si tu le veux bien, toi aussi.
R : Tu es la pièce qui complète mon puzzle, le yin de mon yang, le soleil qui illumine ma vie, et l’étoile qui guide mes nuits, tu es mon phare, ma boussole, et ma raison de vivre, et je t’aime, docteur. De toutes mes forces, je t’aime !

"Alors ... par ce lien qui nous uni l un a l autre... te voici maintenant ma femme"

Je l embrassais pour sceller notre union, une pluie d etoile filante apparut dans les cieux, et Jenny fondit en larmes, un peu plus loin ont pu entendre des applaudissements de plus en plus forts, les krogans avaient assistés à la cérémonie. Je posait mon front sur celui de ma femme lui souriant.

" ont ne sera jamais tranquille (sourire)..."

W:" félicitations à tout les deux !!! Porquoi ne pas m avoir laissé faire !! Quelle honneur sa aurais été pour moi docteur !!!"

Je regardais toujours Rose, et lui répondit sans vraiment y prêté attention

" je ne voulais plus la faire attendre... (tourne la tête vers wrex) tout se qui compte c est son bonheur et maintenant ont est heureux tout les deux alors ... c était pas prévu Wrex et vous savez comme j aime se qui est imprévisible ! Je ne fais jamais rien comme tout le monde ( regarde Rose) ... je suis le docteur !"(grand sourire )

C est alors que se fit entendre le plus beau son que l univers n est jamais créer, mon tardis se matérialisa près de nous, un peu amoché, fumant de partout mais bien la !! C était le jour le plus beau de mon existence, je demandais du regard à Rose l'autorisation de le retrouver, puis je m avançaient vers ma cabine bleue qui m avait tant manqué, elle était revenue elle aussi... je posait ma main dessus, sa lanterne clignotait me signifiant qu'elle n étais pas encore en état, je me contentait de m appuyer dessus les larmes aux yeux.

Je n’en revenais toujours pas, j’avais les jambes qui tremblaient de toute leur longueur. Même dans mes rêves les plus fous, je n’avais osé imaginer ce moment, et il était là, lui et moi, étions officiellement unis à jamais !

R : Et c’est ça que j’aime chez lui, très cher Wrex, son côté toujours là où on ne l’attend pas, c’est un côté tellement charmant. Et, cher Wrex, sachez que c’est un immense honneur de vous avoir rencontré, et de connaitre le plus grand et sage guerrier que je n’aie jamais rencontré !

Et, comme un bonheur n’arrivait jamais seul, les réacteurs du tardis se firent entendre, et mon petit loup apparut, dans un drôle d’état, mais elle était là, pour partager ce moment avec nous. La magie était complète, tous ceux qui comptaient étaient là, mis à part ma mère. Je repensais à elle, était t’elle en sécurité dans ce monde envahi de cybermen ? Il faudrait aller s’en occuper, de ceux là, maintenant qu’on avait récupéré le tardis. Une fois qu’elle irait mieux, elle aussi. Je laissai le docteur la rejoindre, il avait besoin de temps avec elle aussi. Et j’allais voir Jenny, qui me regardait avec des yeux pétillants.

J : Félicitations… Maman.

Ca me frappa, d’un coup, mais je ne voulais pas que notre relation ne change, pour moi, Jenny serait toujours la jeune femme débrouillarde que j’avais rencontrée dans le vaisseau Judoon, et qui se fichait bien de leurs tronches.

R : Ma petite Jenny, en ce qui me concerne, ça ne change rien entre nous, je te verrai toujours comme mon amie, ma complice, et confidente. Celle qui se moque de moi, en me traitant de princesse. Et je souhaite qu’on aie toujours plein de moments de déconnades de la sorte.

J : Et on en aura encore plein, ne t’inquiète pas pour ça ! La princesse qui se marie, ça me fait bizarre. Et avec mon père, en plus ! Il a intérêt à te mériter, en tout cas.

Je regardais mon docteur, adossé à son tardis, ne sachant s’il voulait rester seul avec elle, ou que je le rejoigne. Quand je sentis une main se poser dans mon dos !

J : Arrête de tergiverser, princesse, et va le rejoindre tout de suite.

Je n’eux pas le temps de bouger que je m’envolai sous la poussée, et me retrouvai projetée en direction du tardis, et m’affalai la tête la première devant la porte. Je me tournai vers une Jenny qui me regarda, hilare.
J : C’est beau de vouloir voler, princesse, maintenant, faut apprendre à atterrir !

Ma fille parlait encore pour ne rien dire, je me tournais vers elle

" je te signale que je suis toujours la et j entend tout !!"

Dans un comportement enfantin, elle me tirais la langue, avec ses cheveux en bataille on aurait dit un singe, et je le mis a rire, puis Rose fut projeté sur le tardis tête la première, une bosse le jour de son mariage ! ... sa tournais au désastre... je l aidais a se relever et ouvrit la porte de mon vaisseau, ont fut infondés de fumée quelque minutes.

" reste la quelque seconde, la fumée est toxique "

Puis je disparut a l interieur, j avançaient a taton, trouvant le poste de commande.

" active les ventilation ma belle ! Que je puisse voir les dommages "

Mon tardis émis un bruit mécanique se fit entendre autour de moi, la fumée commençait a disparaître et j entrevis les dégâts causé par les simulacres... il y avait du boulot mais au moins ils n avaient pas atteint les réacteurs et le cœur du tardis...

" parfait ... sa va aller (caressée la console), ont va s occupé de toi mais avant...(nouveau bruit) "

Une boîte apparut dans un coin et je la saisi prenant ce qu'elle contenait dans ma main puis je sorti récupérer ma dame sur le pas de ma porte, la portant comme dans les films pour lui souhaiterla bienvenue chez nous ! La porte du tardis se referma je posait Rose sur le fauteuil.

" attend j arrive ! "

Je partis en courrant et passa la tête dehors

" veuillez nous excuser, ont vous rejoint tout de suite, j ai besoin d être seul avec mon épouse quelque minutes ! "

Wrex et les sien étaient mort de rire, nous invitant a un nouveau banquet en l honneur de notre mariage, jenny faisait la moue, je lui souris et retournais a l interieur rejoindre Rose. Je m assis a ses cote en saisissant sa main ou je glissais doucement un bague certi de pierres précieuses.

" elle était a ma mère... c est la seule chose qui me reste d elle, maintenant elle t appartient et crois moi, je suis sur qu elle t aurais adoré ! ... c était une dame du temps avec un grand cœur, comme moi elle aimait voir d autre monde et rencontrer d autre espèces mais elle n'a pas eu l occasion de le faire longtemps, un jour elle m as dit, donne ce bijoux a celle ou celui que tu jugera digne d etre a tes côtés, elle devais savoir ... (sourire triste) ... elle te plaît ??"

Quand je vis l’état du tardis, mon cœur se serra. La pauvre avait ramassé. Mais j’imaginais pas l’état dans lequel étaient les autres. Je fermais les yeux, tandis que le docteur me déposait dans le fauteuil, et je ressentis l’état d’esprit du tardis. Elle était très fière et heureuse pour moi, mais, en même temps ressentait terriblement de douleur, son système de défense avait du tirer énormément d’énergie temporelle, et elle avait besoin d’une faille ou de quelque chose pour se régénérer en urgence. Et la seule source que je voyais, c’était moi, mon pouvoir, même s’il n’était pas important, j’espérais qu’il puisse la soigner un peu. Alors, tandis que le docteur s’installait à côté de moi, je laissai mon énergie s’infuser doucement dans le tardis. Je la sentais se remettre un petit peu.
Le docteur s’installa à côté de moi, et il me mit dans la main, la plus belle bague que je n’avais jamais vue !

R : Oh mon Dieu, mais elle est magnifique. Ta mère devait être quelqu’un de vraiment extraordinaire, quand je vois son fils, et sa petite fille, j’aurais aimé la rencontrer.

J’espérais que de là où elle était, elle acceptait notre union, et qu’elle était fière de ce qu’était devenu son fils, et de la famille qu’il avait su construire, malgré l’adversité, et les épreuves.

Mon énergie continuait à renforcer le tardis, encore un peu, et elle serait en état de se soigner d’elle-même, je me sentais quand même de plus en plus épuisée. Mais en ce qu’il me concernait, un bon repas me requinquerait vite. Je me demandais si le docteur se rendait compte de ce que je faisais en même temps. Je l’attrapai, et l’embrassai, si fort que je le pouvais. Je touchais le sommum du bonheur. Et je sentais que petit loup, elle, était heureuse pour nous.

Je la regardais encore et encore, comme si j avais peur qu'elle disparaisse ... c était idiot... je savais bien qu'elle ne pourrait s empêcher de soigner mon tardis ... notre tardis ... je souriais parlant calmement avec un certain amusement.

" Rose ... tu sais que je peux sentir quand tu fais se genre de chose... ne t inquiète pas je vais faire ce qu'il faut pour qu'il se recharge, garde ton énergie, une fête nous attend dehors, ca ne serais pas judicieux que la mariée s efondre en dansant ! Ne t inquiète pas, son état n est pas critique sinon il ne serait pas revenu "

J étais tellement heureux, c était quand même paradoxale de ressentir un tel bonheur quand ont venais de participer à une bataille, une tuerie ... il se passait tellement de chose ces derniers jours, que j avais juste envie qu on oublie tout sa et qu ont s évadent a la recherche d endroit a découvrir, de monde a aider ou juste d un asile rien que pour nous. Voyant sa réaction face à la bague de ma mère, je me disais qu'elle aurait aimé être la, je n y pensais pas souvent mais elle me manquais énormément... puis Rose m embrassa me faisant tout oublier, on passa quelques temps comme sa a se rendre nos baisers toujours plus passionnés et de plus en plus fougeux, j aurais préféré que le temps s arrete a se moment la, mais ont nous attendait...

" il serait plus raisonnable de rejoindre les autres non ? (Sourire) ... sauf si tu n en a pas envie ! On peut leur fausser compagnie aussi, ils comprendront ... je crois ... (petit bisous), ont fera comme tu veux, c est toi qui décide, se soir c est toi la reine ! ( grand sourire). "

J’avais pourtant bien senti que son état était quand même assez grave, mais, là, elle allait mieux, l’absence de faille et d’énergie temporelle que je présumais due à la proximité du trou noir l’avait empêché de récupérer comme elle en avait besoin, mais là, elle allait mieux, je le ressentais dans le lien qu’il y avait entre nous. Elle rechargeait doucement ses forces, en attendant d’en avoir assez pour pouvoir rechercher une faille temporelle, comme celle de Cardiff, et retrouver toutes ses forces.
Je regardai mon docteur, et lui fis un sourire.

R : Ne t’inquiète pas, ça va aller, je ne donne que ce que je peux donner, et, elle ne me mettra jamais en danger, nous le savons tous.

La console émit un petit bip approbateur, assez faible, je sentais quand même qu’elle cherchait à économiser son énergie.

R : Evidemment qu’on va aller les rejoindre, ils le méritent, ils méritent de partager ce bonheur, après toutes les souffrances qu’ils ont partagées avec nous, par la faute de notre famille, de mon beau frère.

Je souris, et me levai. Ca allait, j’avais encore largement assez de forces. J’aurais même pu donner encore un peu, mais le tardis n’en avait plus besoin, ou alors, sentait t’il que j’en aurai besoin dans la soirée. Je l’ignorais, mais, en tout cas, j’étais fort heureuse de l’avoir retrouvée. Je me levai, et sortis du tardis, en lui demandant de bien prendre soin d’elle, et de bien récupérer.
Wrex était en train de nous attendre devant la porte.

W : J’ai un message de Jenny, elle a pris un vaisseau sontarien, et elle est partie avec Venom et Graxx, elle ne souhaitait pas vous priver de votre intimité en restant avec vous pour le moment. El veut que je vous dise que vous la retrouveriez si vous le souhaitez et quand vous le souhaiteriez, et surtout de ne pas vous inquiéter pour ça, Epsilon sera vite de l’histoire ancienne. Et elle m’a demandé de vous dire, si vous ne vous êtes pas carapatés en douce, de bien profiter de votre lune de miel, et que la nouvelle patrouille du temps qu’ils ont formée s’occupe de protéger l’univers en votre absence.

Je l embrassais une dernière fois en le levant et lui souriais

" je savais que tu me répondrais ça ! "

Je partis vers ma console en manipulant quelques boutons et manivelles puis ont sorti rejoindre Wrex devant la porte qui nous annonçait que ma fille était encore plus dingue que moi ... je regardais Rose perplexe ... a quoi bon essayer de retenir un chien fou ... on a beau le carresser dans le sens du point, s'il veut mordre il mordra !! Et Jenny n étais pas de celle qui se laisser dicter sa conduite, j étais trop heureux pour m énervé... je gardais sa pour plus tard si je ne la retrouvais pas.morte ... je soupirais

" je doute fortement qu'elle réussira à trouver epsilon... c est lui qui la trouvera en premier s'il décide de s y intéresser surtout si rassillon est toujours de la partie ... que veux-tu qu'elle fasse contre notre fondateur... je levais les yeux aux ciels encore plus exaspéré, finalement elle n avait même pas pris la peine de rester a notre fête de mariage !! ... maintenant j étais énervé...

W:" elle est en bonne compagnie docteur ! Ne vous inquiétez pas, venez donc vous amusez avec votre si jolie femme !"

Je levais les yeux vers le chef et vers Rose, puis je répartis dans mon tardis.

" je reviens ... commençait a y aller sans moi ..."

Je parcourait les couloirs délabré jusqu'à ma chambre, et enfilais mon éternel costume rayé, mes baskets et fit disparaître ce qui me restait de Roux, c était bien mieux comme sa !! Puis je partis les rejoindre.

Pendant que le docteur était parti se changer, dommage, le kimono lui allait bien, j’en profitai pour prendre le petit communicateur que Jenny m’avait passé, lorsqu’elle avait voulu se barrer sur la planète aux bonbons, et appuyai sur le bouton contact.
Au bout de quelques secondes, sa petite voix sortit de l’appareil.

J : Coucou Rosie, ca va ? Désolée d’être partie ainsi, mais je ne me sentais pas de vous dire au revoir en face. Et puis, j’ai pensé que vous alliez préférer être tous les deux dans votre tardis, sans m’avoir dans les pattes. Aussi, j’ai profité que Graxx voulait partir quelques temps, il a ses raisons, et en a parlé avec Wrex, que Venom reparte à l’aventure, pour me joindre à eux. Nous avons pensé qu’en ce moment, vous pourriez prendre du temps tous les deux, tranquilles, et, pendant ce temps, mes deux amis et moi, nous nous occuperions de protéger l’univers, comme le ferait papa. Et vous n’aurez aucun souci pendant ce temps, je ferai tout mon possible pour ça. Et ne dis rien à papa, mais je vais organiser un grand truc pour votre mariage, une belle fête, avec ceux qu’il a sauvés, ceux qui voudront profiter de l’occasion pour féliciter celui grâce à qui il sont encore en vie, ça sera la surprise. Et comme ça, je pourrai vous offrir un cadeau de mariage qui tienne la route.

J’éclatai de rire.

R : C’est marrant, je me disais que je voyais ton père faire exactement la même chose.
J : Il doit être furieux après moi, et je le comprends, mais qu’il ne s’inquiète pas, je ne prendrai pas de risques inutiles. Et j’ai un grand avantage sur nos ennemis. Ils savent que je ne suis pas le docteur, et vont me négliger, me sous estimer, et, ça jouera toujours en ma faveur. Dis lui de ma part, que je suis heureuse de l’avoir retrouvée, fière d’être sa fille, et que je ferai en sorte d’être digne de lui, quoi qu’il arrive. Et j’espère qu’il sera fier de moi, de ce que j’espère accomplir. Et, le jour où vous voudrez qu’on refasse un bout de chemin ensemble, contactez-moi, je répondrai. Ces moments passés ensemble furent les meilleurs de ma vie. Et profitez bien de vos moments ensemble, vous êtes si bien assortis.

R : Je t’en prie, fais pas la conne avec Epsilon, il est trop fort pour toi, ce serait comme si tu défiais ton père, tu risquerais d’y laisser ta vie, et je ne m’en remettrai pas, tu es ma meilleure amie.

J : Ne t’inquiète pas, je suis trop négligeable pour lui, il ne s'intéressera pas à moi. Et, pour le moment, je vais continuer à voyager, à apprendre, à protéger ce que je peux, et à chercher des technologies pour le combattre plus efficacement. Et je ne me mettrai pas en danger, en plus, j’ai deux super gardes du corps.

J’entendis des pas derrière moi, je supposais que le docteur revenait, avait t’il entendu la conversation, et allait t’il vouloir lui parler ?

Je m arrêtais devant Rose qui était apparemment en pleine conversation avec ... sa ne me regardait pas ... je me doutais bien qu'elles ne pourraient se passer l une de l autre alors j étais a peine surpris. Je fini par lui sourire a nouveau attendri et lui posa un baiser sur le front.

" dit lui de toujours surveiller ses arrière son oncle est forbe et malveillant.. et de prendre soin d elle ... et ... "

J étais toutefois un peu gêné .. je n'avais jamais dit sa a ma propre fille, j avais déjà mis du temps à l accepter alors ... je rougi ...

" qu'elle va me manquer... "

Une façon de dire a sa fille qu'on est fier d'elle et qu'on l'aime ?? Je sais pas c était un peu tordu comme façon de faire ... et puis les chiens ne font pas des chats... j'étais certain qu'elle comprendrais le message ...

" je ... je t attend la bas prend ton temps..."

Toujours genais, je me tournais et pris le chemin qui mener au village, mon tardis se dématérialisa après que je me soit eloignait, ses dernières forces l entrainant la ou je l avais envoyé...

Je transmis le message, et j’entendis au ton de sa voix qu’elle était très touchée. J’espérais qu’un jour ils parviennent tous les deux à se parler, à se dire les choses avec franchise.

J : Dis lui que tout ce qu’il s’est passé, tout ce temps passé ensemble, ça m’a fait réaliser quelque chose, j’aimerais lui dire en face, mais je ne sais pas si j’en suis capable. Dis lui que je l’aime, et que je penserai toujours à lui. Et que si il a envie de me parler ou de me voir, je serai là. Je ne pars pas fâchée, juste que je ne voulais pas être de trop, et que sil il souhaite qu’on refasse un bout de chemin ensemble, quand il sera temps, je serai là. Et toi, Rose, je te confie mon papounet, prends en bien soin. Et, toi aussi, tu seras toujours mon amie, la seule vraie amie que j’ai jamais eue. Et je serai toujours là, pour toi. Ca me manquera de ne plus être avec vous, sincèrement.

J’entendais des sanglots dans sa voix.

J : J’espère qu’un jour, je rencontrerai quelqu’un qui me regarde comme tu le regardes, qui m’aime comme tu l’aimes, et qui soit capable de faire l’impossible pour moi, comme tu le fais pour lui, ne doute pas de toi, jamais, parce que tu est largement à la hauteur, tu l’as toujours été, et tu le seras toujours. Et j’espère qu’il se rend compte de la chance qu’il a de t’avoir.

La voix se couvrait de plus en plus

J : Et voilà, je le savais, je fonds, je savais que les adieux, ce n’était pas mon truc, mais n’hésite pas à m’appeler, quand tu voudras. Je t’aime ma petite rose, ma princesse guerrière !

La communication se coupa, et je partis, tout émue, rejoindre le docteur.

R : Elle m’a chargée de te dire qu’elle t’aimait, qu’elle serait toujours là, quand tu en aurais besoin, et qu’elle espérait qu’un jour, elle pourrait refaire un bout de route avec nous, quand il serait temps. Juste que là, elle ne voulait pas être de trop, et nous laisser profiter tous les deux. Finalement, elle peut faire preuve de délicatesse. Et, à moi aussi, elle manquera, et j’espère qu’on aura vite l’occasion de la revoir.

Puis, je l’embrassai à nouveau, je n’arrivais pas à réaliser que désormais, j’étais madame docteur. Et au fait ?
R : Du coup, je vais m’appeler Rose qui ?

Lorsque Rose me rejoint à la table du grand chef kerddan, elle me délivra un message de la part de Jenny qui m ébranla énormément, mes cœurs se serrer dans ma poitrine, pour moi il était évident que Jenny resterait avec nous dans le tardis ... mais elle voulais son indépendance et je la comprenais très bien... apres tout elle devait vivre sa vie elle aussi...

" ... elle a changé... sa va être vide sans elle ..."

Puis elle m embrassa, elle ne l avais jamais fait en public... je la regardais amusé et me mit a rire au éclats quand elle me demandait comment ont devais l'appeler maintenant.

" huum effectivement il va falloir te trouver un nom, le mien tu le saura mais tu devra le garder pour toi ... " (sourire)

Puis des wrex se leva un verre a la main en costume de cérémonie pour parler a son auditoire dont il avait capté toute l attention.

W:" mes enfants ! Aujourd'hui nous avons deux victoires à fêter ! La première, nous avons été les grand vainqueur d'une bataille qui a rappelé à nos ennemis qui nous sommes !!! (La foule l acclame) et la seconde, mon ami de longue date, celui grâce a qui aujourd'hui nous pouvons être fière de vivre en paix ! Viens de s unir a la femme qui compte le plus a ses yeux, quand un homme est prêt a faire exploser des soleils, des galaxies ou remonter le temps pour une femme, imaginez la force de son amour pour elle !! Alors je lève mon verre et je leurs souhaite à tout les deux d etre heureux ! De ne jamais oublier qui ils sont ! Et surtout de ne jamais douter l un de l autre, maintenant vous n êtes plus deux ! Mais vous formez une seule et unique personne ... et je craint que personne ne puisse plus arrêter notre docteur national maintenant (rire général) l amour donne des ailes, je n aimerais pas me retrouver en face !! AUX JEUNES... (me regarde)... A LA JEUNE MARIÉS ET SON VIEUX MARI !!"

je regardais wrex en souriant, tenant Rose sur mes genoux, c était magnifique et ces guerriers étaient les seuls que j avais jamais toléré, une grande famille lié les uns au autres, pleines de sagesse... ils allaient me manquer. Je posait ma tête sur le bras de ma jeune femme en riant au toast du chef, puis il ouvrit le bal me demandant la permission d invités sa femme pour la première danse, j approuvé volontiers ! Les danses amoureuse des kerddan étaient magnifiques, Rose devait voir sa.

C’était évident qu’elle allait me manquer. Dès lors que j’avais rencontré cette petite femme exceptionnelle dans un vaisseau prison Judoon, une belle complicité s’était créée, entre se moquer de ces rhinocéros au cerveau atrophié, et le reste. Puis j’avais appris qui elle était, et nous avions parcouru tant de belles aventures, et elle avait toujours été là pour me soutenir, pour me raisonner, et pour me consoler aussi. Et, même si j’avais trouvé un mari, l’homme que j’aimais et qui était le centre de mon univers, sans elle, il allait me manquer un petit quelque chose. Et elle ne serait jamais de trop dans ma vie, je rageais de ne pas avoir assez su lui faire comprendre.
Je me pris un encas sur la table, il me fallait récupérer un peu de l’énergie que j’avais donnée au tardis. Et j’avais du en donner plus que prévu, je ne maîtrisais pas du tout ces transferts, et je devais apprendre toute seule, pour le moment. Et, quelque chose me disait que ce corps tel qu’il avait évolué n’étaient pas au bout de ses surprises.
Puis ce cher Wrex se lança dans un beau discours, ce qui m’étonna c’était que mon docteur, qui aimait tant parler ne se lance pas dans un des siens. Les kerddan, sur toutes les races que j’avais rencontrées à ce jour, étaient les représentants de la plus respectable. Quel dommage qu’ils aient été trahis, ils auraient pu gagner la guerre du temps, et mon docteur n’en n’aurait pas souffert comme il en a souffert.
Puis, Wrex et Eve ouvrirent le bal, et se lancèrent dans une danse magnifique. Qui eu cru que ces créatures massives étaient capables d’autant de grâce et de majesté ! Je ne pouvais m’empêcher de sourire en les regardant. Puis, à son signal, je me levai, saisis mon époux par la main, et l’emmenai avec moi sur la piste de danse !