Mais ou sont-ils tous passés ??? (Suite des retrouvailles)

Alors, comme ça, je ne lui avais pas manqué, je me sentis un peu déçue. Et, en plus, j’avais la sensation qu’il me cachait des choses. Changer de sujet comme ça, c’était tout lui. J’aurais pu insister, mais bon, ce n’était pas grave, je pourrai toujours demander, plus tard, à mon petit loup préféré de me passer les enregistrements.

Mais, pour la peine, je ne comptais pas lui parler de ce que j’avais sur le cœur.

Dans ses bras, je me sentais si bien, si vivante. J’avais envie de l’embrasser, je finirai par le faire, quand je trouverai assez de courage pour ça.

Le Tardis finit par se poser à Rome, en l’an 42. Et je me dirigeai vers la sortie, curieuse de voir ce qu’il se passait. Rome était très différente de ce que j’avais imaginé, bien moins grandiloquente, et plus martiale, avec des soldats de partout.

Nous nous dirigeâmes vers une place assez achalandée, où un crieur annonçait les dernières nouvelles. Apparemment, le consul Pompée avait été vaincu en Numidie, et les troupes africaines risquaient de déferler depuis le sud, tandis que des tribus gauloises menaçaient d’envahir la cité par le nord. En 42 ? Mais Pompée a été vaincu par César depuis des années, le passage du Rubicon, c’était en 49. Je saisis la main du Docteur, et murmure

« Il manque Jules Cesar, comme en Inde, un homme important a disparu »

Je m’approche du crieur, qui venait de finir ses annonces, et lui dis que je reviens d’un long périple en Grèce, et que je ne suis pas au courant des dernières informations, et m’enquiers de Jules César. Il me regarde avec de grands yeux ronds, avant de se lancer dans un long monologue

C : Je me doutais bien que vous n’étiez pas d’ici, vue votre tenue. César, ce lâche ? Quand Pompée a profité de la mort de Crassus pour prendre le pouvoir ici, il s’est avancé jusqu’au Rubicon, et, la veille de le franchir, il a disparu. Il avait dû s’enfuir comme un pleutre. Mais je ne comprends pas comment tout ceci a pu vous échapper, en 7 ans !
(version résumée)

Je regardai de nouveau dans la direction du docteur, interloquée, ne sachant pas trop quoi répondre. Si je lui avais parlé de voyages dans le temps, j’aurais été bonne pour les jeux du cirque. Heureusement, ce moulin à paroles repartit sur l’étalage de sa science

C : Pompée n’est pas un bon gestionnaire, ni un bon stratège, il a voulu combattre sur deux fronts, et a repoussé les gaulois, un temps, mais s’est fait massacrer à Gergovie. Et, au lieu d’insister, ou de renforcer nos positions dans le nord, il s’est tourné vers le sud, vers la Numidie. De fait, le roi Juba premier l’a combattu, et, cette semaine, ses troupes ont été vaincues. Nous nous attendons à une situation critique, pris en tenaille par les numides et les gaulois.

J’étais interloquée, le si puissant empire romain, sur le point de disparaître, juste parce que l’histoire avait été réécrite. Je regardai autour de moi, mais, cette fois ci, je ne voyais pas d’indices susceptibles de me faire penser que ce monde avait été remplacé.
Une fois que notre interlocuteur se fut éloigné, je me tournai vers le docteur, en quête de son avis.

Une Rome sans jules cesar... encore des soldats partout... pas d'empire romain... Rose s affolant et moi perplexe... silencieux... songeur... quand j aurais trouvé le responsable de se désastre, il entendra parler de moi ! D abord Gandhi maintenant César... qui sera le prochain ? Mais surtout sa lui servait a quoi d'enlever des entités si différentes ? C était quoi sont but ??? Semer le chaos oui... mais il y avait autre chose... une simple intuition. Je sentit le regard persistant de Rose, je devais vraiment répondre ??

" je ne sais pas quoi penser ... "

Pour la première fois de mon existence j étais sans explication... je me contentais de regarder le désastreux paysage qui nous entouré, la splendeur de Rome n existait pas ... quel gâchis... sa n étais pas important bien sûr mais cette ville était si belle... maintenant elle n étais plus ... elle n avait même pas vu le jour ...

" ... quel tristesse..."

Nous nous avançâmes vers le capitole, pour en savoir plus, mais qu’est ce qu’on pourrait avoir comme information ici, à part aller voir du côté du Rubicon, mais ce n’est pas la porte à côté. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il pouvait se passer. Peut-être que, là-bas, on trouverait un anachronisme, ou une trace de voyage temporel.
Soudain, un éclair de lumière frappa la ville, transportant tout le monde vers un endroit étrange. Une sorte de prison orbitale. Et, je me retrouvai dans une sorte de cellule, privée du docteur, je m’avançai vers la porte, et aperçu un garde, un truc du genre que je n’avais jamais remarqué, gros, mastoc, avec une tête de rhinocéros, et une grosse arme bien impressionnante. Mais il fallait que je m’en aille, que je retrouve le docteur, et que nous comprenions ensemble ce qu’il se passait, étaient-ce ces rhinos qui avaient CésarNappé Jules ?
Observant la cellule, je remarquai une grille d’aération au plafond. Mes entrainements de gymnastique allaient me servir à quelque chose, maintenant que mon corps ne me faisait plus trop souffrir. Je sautai, pris appui sur le rebord de la porte, pour atteindre cette grille, heureusement, elle se démontait facilement, et je pus entrer dans le conduit.
Après quelques secondes à ramper là dedans, je finis par atteindre le couloir, et me glissai dans le dos du rhino. J’aperçus une carte magnétique accrochée à son armure, et la subtilisai promptement, avant de me glisser doucement dans le couloir voisin. J’entendis deux rhinos qui parlaient, apparemment, ils recherchaient une personne particulière… le docteur ?
Je continuai à me faufiler prudemment de couloir en couloir, à la recherche du docteur, espérant entendre une explosion, ou une trace de sa présence, lorsque j’entendis quelqu’un m’appeler. Je me retournai, et, dans la cellule devant laquelle j’étais, se trouvait une jeune femme blonde. Qui me chuchottait
F : S’il vous plait, il faut que vous m’aidiez, c’est pour moi, qu’ils sont là.
Je lui demandai ce qu’ils cherchaient en fait, et si elle savait qui ils étaient.
F : Ca va vous paraitre étrange, mais je suis une voyageuse, je recherchais les raisons de distorsions dans le temps, et j’ai découvert certaines choses, c’est pour ça que quelqu’un, celui qui tire les ficelles, a engagé les Judoon pour se débarrasser de moi. Ils ont, comme ils savent faire, enlevé toute la population de Rome pour scanner tout le monde et m’identifier. Mais, vue votre tenue, vous n’êtes pas de cette époque non plus.
R : Donc, ces rhinos, on les appelle Judoon ? Non, je suis une voyageuse, moi aussi.
Je ne voulais pas lui en dire plus, et, dans le doute, ne pas parler du docteur.
F : Oui, ce sont des mercenaires de l’espace, j’ignore qui les a engagés, et envoyés à cette période.
Même si ça serait plus compliqué de passer furtivement à plusieurs, je me dis que cette personne pourrait m’être utile plus tard. Aussi je déverrouillai la porte de sa cellule, et lui permis de sortir, avant de lui donner mon prénom, et lui dire que je cherchais mon ami, qui, lui, serait capable de tout régler.
F : Appelle moi Jenny.
Et nous repartîmes à la recherche du docteur

J étais encore perdu dans mes pensées quand on se retrouva dans des cellules de prison... calmement je regardais si je reconnaissais la structure, non, une prison spéciale banal, par contre se raisonnement m etais famillier, de grosse chaussures bien lourde qui avançaient en troupeau , en troupeaux ?? Pouvait on faire une tel comparaison ??? Je confirmais leur identité lorsque deux d entre eux se mirent à parler à quelque mètres de moi, les judoon...

J:"To ko bo tofolojo kolopotokolojo ! "
J2:" tohokopolojoko !!! "

Apparemment ils chercher quelqu'un... dans la Rome de l an 42 ?? Mais enfin... je décidais de les interpellé

"Jotoho !! Tokopolo kofoloto !! "

Le rhino de cuir avança a pas décidé vers moi et m attrapa par le col a travers les barreaux de ma prison, il m étranglait.

J:" TOLOJOHOOO !!"

Essayant de trouver de l air dans son emprise je lui répondit

"le .... doc...teur !"

Le judoon me scruta d un air mauvais et me balança contre le mur de ma cellule sans ménagement, une voix mécanique résonna dans le couloir

*langage assimilé *

J:"la dernière fois vous nous avez aidé, pour vous remercier on vous laisse en vie ! "

Il me.tourna le dos, se remis dans le rang et continua son inspection.

"Quel bande de brute epaisse !! Comme si j allais en rester là !"

Je fis sauter le verrou de ma porte avec mon tournevis et j entrepris de libérer tout les autres prisonniers. Il fallait que je retrouve Rose ... je m élancais a sa rechercher dans les.couloirs.

Jenny me conseilla de se glisser dans la salle de commandement, regarder le plan des cellules, et me certifia qu’elle avait un plan pour nous permettre d’y avoir accès quelques minutes, aussi, je décidai de la suivre. Quelque chose dans son regard m’inspirait confiance, elle me faisait penser à quelqu’un.
Et puis, quand le docteur se sera enfui, je pensais bien qu’il se dirigerait, lui aussi, dans cette direction, ne serait ce que pour avoir un petit tête à tête avec le boss ce ces judoon. Nous réussîmes à nous faufiler jusque là, mais devant la porte, un de ces gardes rhino faisait le planton, immobile, il serait impossible de passer devant, je réfléchissais à comment allions nous faire pour le berner, lorsque Jenny me saisit le bras.
J : Tu vas voir comme c’est con un Judoon !
Elle s’avança derrière un pilier, et se mit à crier
J : EXTERMINER EXTERMINER
Le garde sursauta, et se mit à courir dans tous les sens, paniqué. Ouvrit la porte, et cria « ALERTE DALEK ! » et le général et les officiers présents dans le poste de commandement sortirent en trombe, sans doute pour aller rejoindre un poste de combat quelque part.
Une fois ceux-ci partis, je filai rejoindre Jenny, qui était écroulée de rire.
J : Mais qu’ils sont cons ces Judoons !
Nous nous enfermâmes dans le poste de commandement, et je m’assis dans le fauteuil à observer les caméras thermiques du centre. Apparemment, un mouvement de foule sur l’aile est se produisait, et selon la légende, ce n’était pas des Judoons, je me doutai bien de qui il s’agissait. Je lui ouvris toutes les portes jusqu’ici, et envoyai un ordre à tous les gardes de quitter leurs postes, et de filer défendre la périphérie d’une attaque Dalek en cours.
Une fois ceci fait, je me tournai vers Jenny, qui avait du mal à calmer son fou rire, et lui annonçai que tout allait bien, que mon ami était en route, et que, d’ici quelques minutes, il aurait réglé le souci.
J’espérais qu’il allait apprécier ma nouvelle amie

Je continuer ma progression lorsque toutes les portes se debloquerent, je souriais, Rose etait au poste de commande ! Je bifurquais dans le couloir suivant et montais au poste de contrôle, des rires raisonnaient de partout, lorsque je passais la porte du centre de contrôle je me raidi, Rose etait accompagnée d'une jeune femme que je reconnu aussitôt !

"JENNY ??? ... mais tu étais... "

Elle avait deux cœurs tout comme moi, elle a du se réveiller après mon départ...

Je la vis se lever et me sourire, sourire qui ressemblaient au mien trait pour trait ! J étais partagé entre horreur et joie de la revoir ! C était un soldat mais elle avait aussi une bonne conscience qui la faisait toujours réfléchir avant d agir, la elle s amusait de la situation...

J:" Bonjour papounet !"

Je crus que mes cœurs allaient s arrêter de battre, Rose ne savais pas cette partie là de l histoire, comment allait elle réagir en sachant que c'était ma fille ??? Dans quel histoire je tombais encore !!

" tu étais morte ! Enfin, je le pensais !! Pourquoi ne m as tu pas chercher ? "

Jinny croisa les bras sous sa poitrine et pris appuis contre un mur, c était bien ma fille... ont avaient les.memes mimique !

J:" apres que tu sois parti j ai décider de découvrir l univers par moi même !! Et comment va Martha ?? "

Je regardais Rose tout en répondant à ma fille

"Elle va bien... Mariée avec un idiot ... sans doute des enfants je ne sais pas... "

J:" dommage que sa n etais pas réciproque ! Je l aimais bien moi Martha !! Elle aurait fait une super maman !

Je fermais les yeux, la.foudre allait s abatre sur moi ...

"Tu sais bien que tu n as pas de mère je suis ton seul géniteur, arrête sa tu veux ? "

Je perdais patience

Je devins toute blanche, d’un coup, sa fille ? J’ignorais qu’il avait des enfants. Mais, je me doutais bien qu’en presque un millénaire, il avait pu avoir des relations, des conquêtes, et peut être une descendance. Mais ça expliquait ce que j’avais reconnu dans son regard, qui m’avait incité à lui faire confiance.
Et cette manière de manipuler les judoons sans violence, c’était tellement « docteur », j’aurais dû me douter qu’ils se connaissaient. Quelle gourde !
Et qui était cette Martha ? Apparemment elle avait été bien acceptée par cette fille, j’espérais qu’il en serait de même pour moi.
Je n’osais rien dire, je ne voulais pas gâcher leurs retrouvailles, et je fis mine de me plonger sur le terminal. La gêne devait vraiment se lire sur mon visage.
Son seul géniteur, que voulait-il dire ? J’ignorais comment un seigneur du temps se reproduisait, après tout, j’avais déduit que c’était comme les humains, mais ce n’était pas parce qu’ils nous ressemblaient qu’ils nous étaient identiques en tout point. Je ne savais vraiment pas quoi dire. Finalement, je me décidai à parler, voyant que le docteur risquait de s’énerver, et que je ne comprenais pas trop pourquoi. Malgré tout ce que je venais d’entendre, je réussis à m’exprimer, presque sans tremblement dans la voix.
Rose : Jenny m’a été d’une très grande aide, aussi rusée que toi pour détourner l’attention des judoons, je ne sais pas comment j’aurais pu m’en sortir sans elle. Mais j’ignorais que tu avais une fille.
La jeune femme me regarda, rosit un peu, comme flattée que je reconnaisse son importance devant son père. Aussi, je lui fis un petit sourire amical. Elle se tourna vers le docteur avec un air faussement fâché !
Jenny : Ah, papa, aurais tu honte de moi ?
Je prenais sur moi pour ne pas partir en fou rire. Jenny me plaisait bien, elle avait l’air de bien savoir faire perdre ses moyens au docteur, et ça, ça valait le détour. Puis, elle reprit un air sérieux.
J : Il faut trouver la commande pour renvoyer tout le monde chez lui, et faire croire aux judoons qu’ils m’ont eue, je n’ai pas envie de me trainer ces andouilles toute mes vies.
Puis, elle regarda le docteur
J : Tu me croyais morte ? Et tu ne te doutais pas que j’étais capable de régénération ?
Et elle éclata de rire.

Je la regardais se tourdre de rire, sa ne dérangeait pas Rose apparemment... c était déjà ça... mais elle m énervé !

"Non, je ne pensais pas que je t avais donner autant de ma personne a ta création... j airais du y réfléchir un peu plus je le conçoit... "

Je tentais de rester calme mais mes yeux traillissaient mon agacement

" alors tu est responsable de tout ça ! Tu as les judoon sur le dos... MAIS QU EST-CE-QUE QUE TU AS FAIT ?? "

Jinny rigolait toujours autant

J:" comme toi !! Je cherchais la raison de toutes ses failles ... apparemment nous sommes sur la même piste ici, je voulais savoir pourquoi le grand César avait disparu !! Les judoon sont apparu et tu connais la suite !!"

Je froncé les sourcils... .

" ils ne sont pas la par hasard ... quelqu'un les a mandaté ! Pourquoi te pourchasseraient ils sinon ?? Sa n as aucun intérêt !!"

Elle haussais les épaules, c était décourageant... vraiment... je décidais de rejoindre Rose et de ne plus y faire attention.

" lors d une de nos enquêtes, Martha, une brillante jeune femme, aujourd'hui médecin et mariée a ... Mickey ... huum ... bref ... on a atterris au milieu d'une guerre des générations, humain contre une espèce nommer les haths, un genre d homme poisson qui s exprimaient avec des bulles, compliqué a traduire mais bon, sa n as pas d importance... ses gens la penser que plus ils étaient nombreux plus ils étaient fort mais ils ne savaient même plus pourquoi ils se battaient au final, ils m ont forcé a mettre ma main dans une machine qui duplique l adn pour engendré une génération de celle ci programmer au combat... voila comment est née Jinny ... Donna l as baptisé... tu te souviens de Donna n est-ce pas ?"

Je regardais le poste de contrôle et trifouiller quelques boutons

" c est elle qui a découvert qu ils se battaient pour pour une sphère de terraformation, qui devait rendre leur planète habitable... un des homme m as tirais dessus, Jinny c est interposé et je l ai réellement cru morte ... d'où mon étonnement de la voir devant moi ici aujourd'hui A ME CASSER LES PIED !!"

J:" que tu peut être susceptible mon papa d amour ! "
Ma main se posa sur mon crâne

" ton problème est résolu, j ai envoyé un message a leur supérieur... apparemment tu te serais enfuis et il se seraient trompé de personne. "

Et en effet, les judoon partirent comme ils étaient arrivés les renvoyant en l an 42 sur terre a se qui aurait du être Rome ... qu ils étaient idiots ces judoon ...

Je regardais cette demoiselle, morte de rire intérieurement, je l’adorais déjà, avec son don de rendre le docteur chèvre. La paternité n’avait pas l’air d’être son truc, mais alors, vraiment pas. Mais qu’est ce qu’elle lui ressemblait !
Je tiquais sur sa remarque sur Mickey, il était marié maintenant, ça me faisait plaisir il méritait tellement du bon, un chouette gars, un bon souvenir.
Je me tournai vers Jenny
R : Je ne voudrais pas interférer dans vos histoires de famille, mais je suis heureuse de te rencontrer, Jenny. Alors, tu as pris des risques pour identifier le problème, et tu es partie à l’aventure pour essayer de résoudre cette crise, ça me rappelle quelqu’un, tel père, telle fille !
Je jetai un œil en direction du docteur, et lui fis un clin d’œil !
J : Je pense que j’étais sur une bonne piste, et que c’est pour ça que l’un de ceux qui tirent les ficelles de cette situation ont mis un contrat sur ma tête, et m’ont lancé les judoons aux trousses. Heureusement qu’ils ne sont pas très futés, et qu’il n’est pas très difficile de leur échapper, la plupart du temps. Ce n’était pas très facile cependant, vu que je n’avais de moyen de transport temporel que les failles qui apparaissaient.
R : Et tu as appris des choses intéressantes ?
J : Certaines, et je veux bien les partager avec vous, si vous acceptez de m’emmener avec vous, mon vaisseau a été bien amoché par les judoon, et je n’ai plus trop de moyen de transport, en plus, ça sera l’occasion de me rapprocher de mon papounet.

J’avais déjà envie de lui proposer, aussi, je pris mon regard implorant le plus persuasif et, regardant le docteur, je demandai
R : Docteur, on peut, s’il te plait !
J : Allez Papounet, je serai sage, promis !

J’espérais vraiment que le docteur accède à sa requète, j’avais vraiment envie de faire la connaissance de Jenny plus en profondeur, et ça promettait d’être intéressant, et surtout très amusant.

Je les écoutais en silence, elles avaient l'air de bien s entendre, et je sentis également le complot se former, elle avait plus de vaisseau ! Bin voyon c était pratique sa !! Même si elle avait le don de me faire monter la moutarde au nez assez facilement, je devais avouer que la voir en vie me faisait plaisir, que de retrouvailles !! J étais seul depuis longtemps et maintenant me voilà avec une femme et un enfant !! Mais quelle idée ! ... elles me regardaient toute les deux avec des yeux de merlan frit ... je passais de l'une a l autre, j avais envie de rire, elles étaient vraiment trop belles, et je ne pouvais pas leur dire non ... mais sa, elles ne devraient pas le savoir... sa allait être l'enfer dans mon tardis mais ...

" pffff évidemment que tu peux nous accompagner, jje serais irresponsable de te laisser plus longtemps en liberté ! "

Qu est-ce que j étais heureux !!

Moi qui avais passé dix ans à attendre mon docteur, j’allais me retrouver en sa compagnie, et celle de sa fille, une bonne occasion de rentrer dans son monde, de nous rapprocher encore plus, lui et moi. Et sa parodie d’accepter à contrecœur, il devait bien être le seul à y croire. Je me retins de pouffer, décidant de jouer le jeu.
Jenny et moi nous nous lançâmes mutuellement un regard entendu et répondîmes en même temps

R : Oh merci Docteur !
J : Merci Papa !
Quelques minutes plus tard, nous étions dans la salle de contrôle du tardis, je papotais avec Jenny, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Puis, elle se tourna vers la console, et tint sa promesse.
J : Alors, comme promis, je vais vous dire ce que je sais. Il existe deux types de failles, les plus nombreuses, et petites, j’ignore d’où elles viennent, mais, j’ai découvert que plusieurs personnes les exploitaient. Je n’ai pas réussi à identifier qui, mais, je sais que lorsqu’un individu important est kidnappé dans une de ces failles, un paradoxe se crée, et, selon les sources que j’ai consultées, quelqu’un essaierait de maintenir ces failles stables via une machine à paradoxes, d’où leur augmentation de taille, suivie de leur stabilisation. Je soupçonne fortement que celui qui enlève les personnalités, et celui qui joue avec les failles soient deux personnes distinctes. Même si je n’en suis pas certaine. Et qui, à part un seigneur du temps serait capable de construire cette machine à paradoxes ? Le sykorax qui m’a renseigné s’est fait abattre avant d’en savoir plus, et, depuis, je n’ai plus vraiment de piste, la seule chose qu’il m’aie dite avant de mourir, c’est que la machine se trouve dans l’endroit le plus secret de l’univers.

Ouah, Jenny était impressionnante vraiment la fille de son père, elle avait découvert tout ça, toute seule. Bravo !
Je me tournai vers le docteur, le connaissant, il ne voudrait certainement pas en être en reste, et aura des idées pour rebondir dessus, et compléter les réflexions de sa fille. Tout ça me plaisait bien !
« Oh, que ça m’avait manqué tout ça ! »
Je me sentais tellement bien avec eux, surtout avec mon docteur !

Et elles papotagaient et elles papotaient encore et encore !! C était bien des femmes !! Adosser sur une colonne de mon vaisseau, je les regardais faire ... j ecoutais le récit de Jinny, finalement elle en arrivais aux mêmes conclusions que nous ... ont été pas plus avancé !

" les filles ! Pourquoi n iriez vous pas faire du shopping ? On est a Rome... autant chercher quelques pistes ici aussi, a part le fait que César n est plus la on ne sais rien d autre, faudrait voir si ont trouve quelque chose ! Sinon on ira explorer une autre faille ... se que je pense c'est que la ou les personnes qui s amusent a créer des paradoxes et a reecrire l histoire ne doivent pas se trouvait bien loin de nous, l endroits le plus secret de l univers ? C est vaste ! Ils peuvent être partout ... et nul part a la fois ... la question c est, comment fait ou font ils pour créer ces paradoxes ? Se ne sont pas des seigneurs du temps ! Si ? Peut-être bien ... "

Je ne savais pas qui étaient ceux qui avaient mis en place un tel plan, ni pourquoi, mais je savais que ce plan avait une énorme faille ! Déjà qu’avec un docteur sur le dos, c’était perdu d’avance, mais alors, avec mon docteur, et un baby docteur, c’était mort. En plus, un atout supplémentaire, ils ne pouvait se douter que j’étais de retour, même si je n’étais rien en comparaison, ça pourrait avoir un effet de surprise.

Aller me changer les idées en faisant du shopping, l’idée me plaisait bien ?
« Bonne idée pour le shopping, je suis arrivée dans cet univers avec la tenue que j’avais sur le dos seulement, et elle a bien pris la tempête à mon arrivée. J’ai eu de la chance de retrouver celle-là. J’ai même été surprise que tu l’aie gardée toutes ces années. »
Je regardai le docteur avec un petit sourire et lui fais un petit clin d’œil espérant le faire rougir.

Le tardis se posa dans une ruelle, et nous nous précipitâmes, en quète d’une boutique de vêtements. Toujours hantée par ce mot qui résonne dans ma tête, et mon ventre qui me brûlait toujours, j’étais bien contente de pouvoir penser un peu à autre chose que cette crise temporelle, aussi, je ne remarquai, même pas que je m’étais éloignée de mes compagnons.
J’étais contente que nous ayons trouvée Jenny, elle apporterait de la gaité et du dynamisme dans la vie du docteur, et il en avait bien besoin après toutes ces années de solitude.
J’avisai une petite boutique et y pénétrai, jetant mon dévolu sur une belle toge blanche, et une autre, vert pâle, avant d’aller fureter un peu partout, et trouver diverses échoppes qui me plaisaient.
J’eus le plaisir de repartir avec de jolies sandales, et un sac plein de vêtements, tous plus mignons les uns que les autres, et pas tous d’époque, grâce au paradoxe. De retour au Tardis, Jenny me regarda avec un sourire moqueur
J : Alors, l’acheteuse compulsive, t’as trouvé tout ce que tu voulais, où tu as besoin d’y retourner, avec un chariot ?
Je la regardai, et me mis à pouffer.
R : Non, c’est tout bon, j’ai de quoi tenir quelques temps. Et tu pourras toujours taper dedans, si tu le souhaites.
J : On verra ça. Je vais m’absenter quelques heures pour faire disparaitre les restes de mon vaisseau, ça ferait désordre que cette technologie soit découverte à cette époque.

Puis, j’entrai dans le tardis, où le docteur me donna l’impression d’être occupé. Aussi, j’allai déballer mes affaires dans la chambre, et me dirigeai vers la salle de bains, pour finir ce petit moment de détente.

Rose me fit une remarque sur les vêtements que j avais conserver depuis tout se temps, je ne m etais jamais résolu a les donner ... elle me fit un clin d'œil et je repondit par un petit sourire, sentant la chaleur montée sur mes pommettes... puis elles étaient sortie faire des emplettes, me laissant seul avec mon tardis, je décidais de fabriquer un détecteur, il devait détecter quoi ? Des particules du temps, une trace de paradoxe ou un truc dans se genre... j avais sorti mes outils, les eparpillant un peu partout sur le sol, et j'étais assis en tailleur à assemblée les pièces une par une, mes lunettes sur le nez, très concentré.

Rose était revenu et je ne l avais pas vu entrer, je venais de connecter mon appareil au tardis pour qu il puisse le calibrer, toujours silencieux, je regardais l écran de contrôle avec le plan de Rome tel qu il était en se moment, pas de colisé, pas de therme ... mais par contre, les souterrain étaient rester intact ! Pourquoi ? Je réfléchissait a plusieurs possibilités et biensur le mieu était de m y rendre pour constater de mes propres yeux.

Je mis mon tournevis dans ma poche intérieure, mon papier psychique également, il me servait toujours ! Et je pris en main mon gadget que mon vieille ami venait de me rendre paramétré.

Je me dirigeais vers la porte lorsque le tardis émis un bruit, son écran afficha une image, Rose etait revenue ?? Peut être voudrait elle me suivre ?? Je donnais une petite tape amicale sur la console et me dirigea vers la piece ou se trouvait la jeune femme, je toquais a la porte.

"Rose ? Je peux entrer ??"

La douche bien chaude m’avait bien détendue, et je m’apprêtais à me rhabiller quand on frappa à la porte.
« Une minute, je m’habille »
J’enfilai une toge romaine, et vins ouvrir la porte. C’était le docteur, il venait me voir. Un moment passé en tête à tête avec lui, maintenant que je me sens bien, ça n’avait pas de prix. Je le laissai entrer, il me proposa d’aller visiter les catacombes. J’hésitai quelques secondes, d’un côté, je mourais d’envie de l’accompagner, de passer du temps avec lui, mais, de l’autre, j’aurais aimé être seule ici, le temps d’avoir une petite discussion avec le Tardis, il aurait peut-être les réponses aux questions que je me posais. Après, à tous les coups, si j’étais restée seule, Jenny aurait débarqué, et j’aurais préféré qu’elle ne sache rien non plus. Finalement, je décidai de l’accompagner, j’aurai d’autres moments en tête à tête avec ce cher ami Tardis ! Et puis, dès qu’on aura un moment, j’irai me poser à la bibliothèque, je trouverai bien une encyclopédie quelconque pour rechercher des informations sur tout ça.
Mes sombres pensées, mes visions, et ce que j’avais vu lors de mon coma, peut être trouverais je le courage d’en parler au docteur, mais j’avais peur de sa réaction, qu’il ait la même idée que moi, de penser que quelque part, je ne suis plus humaine. J’en eus un frisson.
Je m’assis sur le lit, un peu pensive, de nombreuses pensées me brûlaient l’esprit. Mais, je finis par les chasser, et j’enfilai des sandales, afin de mieux pouvoir me fondre dans la masse.
Puis, une pensée me vint à l’esprit, même si j’avais envie de passer du temps avec mon docteur, je ne pouvais pas décemment laisser sa fille derrière nous.
« Mais Jenny, tu ne veux pas l’attendre ? Quand elle reviendra, si elle se retrouve devant un Tardis vide, elle va être déçue et se sentir rejetée. »

Dans sa toge avec ses sandales, elle était magnifique, je ne pouvais pas m empêcher de la regarder, comme hypnotisé puis elle me parlait de ma fille ... je repondit un peu confu et rougissant

" euh ... Jinny a fait sans nous depuis tout se temps, elle ne nous en voudra pas ! Et même... c est pas grave ... elle aura d autres occasions de se joindre à nous plus tard..."

Toujours troublé, je passais nerveusement ma.main dans mes cheveux, mais pourquoi je stressais autant tout a coup ? ...

" tu .... tu devrais mettre des vêtements plus approprié ... pour .... les catacombes ... se serais dommage d abîmé une si belle toge ... (sourire gêné) bien que tu soit magnifique a l interieur ! ... "

Je me pincais les lèvres, j étais trop nerveux, je devais sortir, je me précipitais vers la porte

" je ... je t attend la haut !! "

Puis je sorti fermant la porte derrière moi et m appuyant dessus les yeux fermés...

*mais qu est ce qu'il te prend !! J espère ne pas.l avoir vexer ...*

Je remonte au poste de commande en essayant de retrouver mon calme, c est la première fois que je réagissait de la sorte ... pourquoi ? ... je me pose vraiment trop de questions inutiles... t es vraiment un vieil imbécile docteur !!"

Dommage, j’étais super confortable dans cette toge, mais il avait raison. Je me déshabillais en vitesse, puis pris le temps de me sélectionner une autre tenue, plus pratique. Pourquoi le docteur avait t’il eu l’air si gêné, lui qui d’habitude était dans son petit monde ? Décidément, le docteur est quand même un sacré numéro.
Je m’assis deux minutes sur le lit, et soupirai. Quel bonheur d’être ici, d’avoir retrouvé ce que j’avais perdu, j’en savourais chaque seconde. Au fait, le docteur n’avait-il pas parlé d’une personne à me présenter ? Je ne savais pas pourquoi je repensais à ça, subitement.
Puis, je remis mes baskets, et gravis l’escalier pour atteindre le centre de contrôle. J’étais à mi-chemin, lorsque j’entendis une voix familière.

Jenny : Coucou, je suis revenue ! Que s’est-il passé en mon absence ? Ca y est, personne ne trouvera plus trace de mon vaisseau, et ça évitera de perturber le continuum !

Au moins, j’étais rassurée, on ne la laisserait pas derrière nous, parfois, le docteur peut manquer un peu de sensibilité, et je suis persuadée qu’elle aurait été blessée si on ne lui avait pas proposé de nous accompagner. Arrivée en haut, Jenny expliquait à son père ce qu’elle avait fait pour se débarrasser des restes de la machine, avec des gesticulations dignes de lui ! La scène était cocasse.

J’entrai dans la salle
J : Alors, la fashion victim, on fait son apparition ?
Et elle éclata de rire, alors que je devenais toute rouge. C’est vrai que pour elle, qui avait une formation de soldate, changer de tenue régulièrement était un luxe qu’elle ne devait pas avoir souvent. Peut être devrais je lui apprendre, un jour, à vivre plus en tant que femme, et moins en tant que ce qu’elle pensait être. Je lui souris, n’ayant pas de réplique cinglante qui me venait.
R : Oui, me voilà
Je me tournai vers le docteur,
R : Alors, on y va ? Et Jenn, elle nous accompagne ?

Maintenant que Jinny était de retour j avais retrouvé mon sang froid, c était pas difficile... j avais tout se qui fallait sur moi, ont pouvaient partir

" on peut y aller... tous, je doit avoir des lampes sous la console dans un tiroir, prenez en, la torche c est pas pratique !!! Surtout qu un orange se prépare et a cet époque les catacombes sont rapidement infondés ... mais on sera sortis avant tout sa !"

Je me tournais vers ma fille

"Tu nous accompagne ou tu pars en vadrouille ? "

J:" papa !!! Tu vas dans les bas fond de la ville et je ne viendrais pas ??? J adore les squelettes !!"

Je haussais les sourcils

"C est sa ! On va trouver plein de squelettes !! On va les ausculter peut être sont ils vivant !!"

J: " ont peut aussi les prendre et faire une déco pour halloween !! "

"Ah ! Halloween !! Ses monstres ! Ses sorcières ! Tien en parlant de sorcières ! Je t ai raconté la fois ou j en ai affronter une qui viulais me tuer en prononçant mon nom ! Des carionytes ! Se jours la ..."

Tout en lui racontant mon histoire de sorcières voulant le pouvoir des mots de Shakespeare, je me dirigeais vers la sortie attrapant la main de Rose au passage pour qu elle nous suivent, direction les catacombes !! Nous y trouverons sûrement une piste !! Ou pas ...

Des catacombes inondables, voilà qui promettait d’être sympathique. J’était heureuse de voir le père et la fille se rapprocher, petit à petit. Ca me faisait plaisir, peut être que cette relation aiderait aussi mon docteur à chasser cette sombre colère qui me semblait le ronger de l’intérieur. Et peut être que ma vision n’était qu’un futur hypothétique qui n’aurait plus lieu d’être.
Jenny me plaisait carrément, sa remarque sur les squelettes, tellement spontanée, et un peu naive, c’était le genre de choses que j’étais capable de dire. Je les suivais en écoutant leur discussion d’une oreille distraite. Finalement, c’était leur sortie à eux, leur moment père fille, et je n’y aurais interféré pour rien au monde.
Au fond, je me disais que c’était en la trouvant dans ces cellules que j’avais permis ces retrouvailles, alors, si j’avais apporté ça à l’être qui comptait tant pour moi, si ça lui permettait de retrouver sa confiance, son goût de vivre, sa lumière, alors, j’aurais accompli quelque chose de bien. Permettre au docteur triste que j’avais retrouvé de redevenir MON docteur, celui qui m’avait permis de tenir, permis d’espérer.
Quand le docteur me prit ma main, ça me fit chaud au cœur, même dans ce moment, il ne m’oubliait pas. Mon cœur battait fort, et c’était pour lui qu’il battait.
Nous progressions dans les catacombes, sans trop savoir quoi chercher, comme souvent avec le docteur, nous saurions quand nous serions devant. Devant le danger, trop souvent.
Jenny s’extasiait devant les squelettes qu’on trouvait un peu partout.
R : Attention Jenn, il arrive qu’ils mordent
Je la vis s’éloigner d’un petit saut arrière, et éclatai de rire. Ma petite vengeance personnelle pour la plaisanterie de tout à l’heure. Et je la rassurai en lui disant que je la taquinais. Elle me lança un regard amusé, et nous pûmes reprendre le chemin. Ma blague n’avait pas affecté l’émerveillement de ma pote, car elle continuait à s’arrêter régulièrement devant une dépouille ou une autre, l’observant, la touchant même, parfois. Moi, je serrais fort la main du docteur, tellement bien auprès de lui

Nous marchions donc dans les couloirs sombres des catacombes, je tenais toujours Rose par la main tout naturellement, pourtant je ne me souvenais pas avoir fait ça un jour, il y avait un commencement a tout ! Et sa ne me.deplaisais pas bien au contraire ! Quand a Jinny, elle sautait d'un squelette a un autre complètement émerveillé... je cherchais malgré tout des traces, un indice, quelque chose qui pourrait nous aider a trouver le responsable des événements actuels... mais rien de spécial ne s offrais a moi ... puid Jinny trouva une tête de mort différente des autres "

"JINNY NON !!!"

c était trop tard, a peine avais je crier que le sol se mit a tremblé, toutes les têtes squelettiques se tournèrent vers nous et de l eau commencer a remplir le tunnel, ma.fille voulu repartir vers la sorti mais un grand bruit sourd se fit entendre, a partir de se moment la tout se deroula très vite, le plafond s effondra entre Jinny et nous et une vague venue de je ne sais ou nous emporta dans le tunnel, j essayais tant bien que mal a garder mon emprise sur la main de Rose mais le courrant était bien trop fort, on fut séparés instantanément et je fit projeter contre la parois tranchante du tunnel, j étais toujours conscient mais une vive douleur me trancha le dos ... je senti la chaleur de mon sang a travers ma chemise, ou était Rose ? Je me tenais a la paroi a contre courrant, il n y avais plus d issu, sa me lancer énormément, mais je devais la retrouver !

"ROSE !!! "

Son nom raisonnais dans le tunnel

Oula, qu’est ce qu’il s’était passé ? J’avais un gros mal de tête, et mal à la jambe. J’étais certainement partie pour avoir un bel hématome. Je regardai autour de moi, j’étais dans une sorte de rotonde, au sommet de laquelle je voyais une entrée de puits, d’où coulait encore un filet d’eau. Certainement par là que j’étais tombée. Je fis rapidement un tour de la salle du regard, mais personne, ni le docteur, ni Jenny, ni aucune créature menaçante, c’était déjà ça.
Ma jambe était en souffrance, j’espérais ne rien avoir de fracturé. A travers une déchirure de mon pantalon, je vis que le mollet avait pris une teinte violacée assez inquiétante.
Je serrai les dents, très fort, et je boitai jusqu’à la sortie de la pièce. Puis, ramassant une planche qui traînait au sol, je me fis une attelle de fortune et entrai dans un couloir. Après quelques secousses, la lampe repartit, et je pus avancer, péniblement dans la zone. Moi qui venais de me remettre, j’étais à nouveau limitée en déplacement, rageant ! Mais, en cherchant la torche, j’avais trouvé quelque chose dans ma poche, la clé du Tardis, j’essayai de m’en servir pour l’appeler, mais je n’eus pas de réponse, je devais être trop loin sous terre.
« Ah, les enfants, il faut toujours qu’ils touchent »
La pensée m’amusa, j’espérais que Jenny et le docteur aillent bien. Je m’inquiétais surtout pour Jenny, les liens qui m’unissaient au docteur étaient tellement forts que s’il lui était arrivé malheur, je l’aurais certainement ressenti. En tout cas, je voulais y croire.
Au bout du couloir se trouvait un escalier, super, une grosse galère pour l’escalader. J’utilisai la rambarde pour grimper, et avec beaucoup de souffrance, je finis par arriver en haut. Là, un autre couloir à traverser, j’aurais donné cher pour une paire de béquilles. Et au bout de ce couloir, je trouvai une bifurcation. Gauche ou droite, laquelle prendre ? Si je tentais d’appeler, qui diable saurait ce qui pourrait répondre. Je décidai de me fier à mon instinct, et fermai les yeux. Et là, je ressentis un léger courant d’air venant de la partie gauche, si il y a de l’air, il y a un accès à l’extérieur. Je décidai donc d’entrer dans ce couloir là.
Au bout de ce couloir, alors que j’arrivai à une nouvelle bifurcation, j’entendis du bruit et me dirigeai dans cette direction, le plus prudemment possible et veillant à ne pas me faire entendre. Arrivée dans la salle, j’assistai à une scène désagréable. Jenny s’était retrouvée une jambe coincée sous un bloc de pierre, et essayait difficilement de repousser un espèce de squelette vivant qui s’approchait d’elle. Après avoir observé la pièce et m’être assurée qu’aucune autre bébête ne me prendrait par surprise, je ramassai un bloc de pierre, et m’approchai doucement du squelette afin de lui écraser le crâne. Chose que je réussis miraculeusement.
Ceci fait, je pus aider Jenny à se libérer de cette entrave, avant de lui proposer de partir en quête du docteur. Elle me regarda boiter, et voulu regarder l’état de ma jambe. Elle ne me laissa pas le choix et brûla un peu d’énergie régénératrice pour me guérir.
« ne t’inquiète pas, la seule fois où je suis morte, j’ai été ressuscitée par la fontaine, et n’ai pas brûlé de régénération, je les ai encore toutes. »
Je trouvais ça quand même dommage de gaspiller ainsi, mais c’était son choix, et nous n’allions pas débattre en ces catacombes, sans savoir où était le docteur. Nous repartîmes toutes les deux dans les couloirs à la recherche de celui-ci, et j’angoissais un peu au fond de moi.

J étais dans le noir complet, j avais perdu ma lampe, l eau m arrivait au épaules mais je savais que sa allait changer dans très peu de temps, mon dos me faisait souffrir, je devais avoir un enorme trou dans ma veste ! Et pas que ma veste d ailleur ... il fallait que je sorte d ici pour ne pas finir.noyer ... mais essayez un peu de faire sa dans le néant !! Je palper vers ma poche interne pour sortir mon sonique, je le mis en mode lumière et j en augmenté sa puissance, mais ou je me trouvais ??? Des murs métalliques plein de piques tranchantes de partout, pas étonnant que j avais si mal ! J ai manquer me faire empaler !!! Je regardais sous l eau, pas d issus non plus... mais j etais bien arrivés de quelque part !! J avais beau tourner en rond j étais coincé, Rose ne répondais pas et l eau continuer de monter... génial !!

" et si on allais visiter les catacombes !! J aurais mieux fait de me taire pour une fois !! "

V: " je ne vous le fait pas dire docteur !!"

Je sursauta violemment, je n étais pas seule ?

"Qui est la ??"

Je n eu pas de réponse... je baladais la pièce avec mon sonique mais rien ... est ce que je devenais fou ???

V:" vous ne sortirez jamais d ici !!"

" qu ... QUOI !! MAIS QUI VOUS ÊTES ?? "

je m enervais tout seul, cette voix murmurait, il n'y avait personne pourtant j en étais certain!! ... un message télépathique sûrement !! ...

" QU EST CE QUE VOUS ME VOULEZ ?!!! ... RÉPONDEZ !!!"

je me sentais faiblir, l eau m arrivait au cou désormais et elle était glaciale... ma respiration s accelerais, de la fumée sortait de ma bouche, je commençait à tremblé ... même si je le voulais je n arrivais pas a me soigner... fallait que je sorte ... il le fallait... je fini par entrer en hypothermie quelques minutes après, complètement tétanisé, je perdit connaissance dans se trou qui serais peu être ma tombe ... et ma dernière pensée était pour elle

"Rose ... "

Il raisonnait au loin comme un rire démoniaque

Comme un cri dans ma tête, un hurlement, je sentais que quelque chose de terrible se passait. Nous arrivâmes dans la pièce d’où nous avions été séparés, et nous décidâmes de longer le couloir par où la vague nous avais emmenés. Je me précipitais au déni de toute prudence, jusqu’au moment où Jenny m’arrêta brutalement, et me murmura
J : Tu crois que ça l’aiderait si tu te faisais tuer ?
Le couloir était bourré de détecteurs de mouvement, sans doute reliés à des pièges.
J : Ecoute princesse, laisse faire le soldat, là, on est dans mon domaine de compétence.
Avec une grande maestria, Jenny s’avança, et se mit à virevolter entre les détecteurs, repérant du premier regard leurs angles morts, et parvint en un claquement de doigts de l’autre côté, où elle pu couper le courant et désamorcer le piège.
Elle me regarda et sourit devant mon air stupéfait. Puis reparti dans le couloir, je lui emboitai le pas jusqu’au bout du couloir, où une sorte de porte métallique coupait la route. Un verrou étrange bloquait cette porte, et j’avais la certitude que mon docteur était derrière. Comment l’ouvrir ? Une série de 20 symboles dont j’ignorais tout.
Si j’avais eu un tournevis sonique, ça m’aurait aidée, mais non, j’étais impuissante devant cette porte, comme je l’avais été devant ce mur autrefois. Je commençai à pleurer de rage ! Jenny regardait la porte, tout aussi impuissante, et cherchait une faille, mais ne trouvait rien.
J : Autant tenter quelque chose
Et elle essaya une, puis une autre, puis encore une autre combinaison, mais les chances de trouver la bonne étaient tellement faibles. Quand soudain, une autre de mes visions me frappa.
J’avançai vers la porte, négligeai le cadran, trouvai une valve derrière, et la tournai. Ce qui nous fit entendre un bruit d’eau qui s’écoulait.
R : Le code était un leurre pour nous faire désespérer en fait
J : Mais qui peut bien être tordu à ce point ?
Une fois l’écoulement d’ eau terminé, la porte s’ouvrit, sur une pièce toute en métal, au milieu de laquelle gisait le docteur. Je me précipitai à l’intérieur, sans réfléchir, alors que Jenny, plus sage, resta à l’extérieur pour s’assurer que la porte ne se referme pas.
Mon docteur était dans un sale état, ses cœurs ne battaient plus, je m’appliquai à lui faire un massage cardiaque, sans le frapper cette fois ci, et au bout d’un moment, alors que j’avais mes lèvres posées sur les siennes, je le sentis revenir.
R : Ah, ce que tu m’as fait peur.
Et je le couvris de bisous, tellement rassurée.

Je ne comprenais rien, j avais perdu connaissance dans l eau, dans le noir, congelé et presque mort, et j ouvrit les yeux sous les baisers de Rose ... est ce que je revais ?? J etais tétanisé, j avais froid et mon corps tremblait, mon dos meurtri saigner toujours autant, je réussis a articulé

" tard...dis ..."

Puis de nouveau le noir totale

Je me trouvais dans le néant une nouvelle fois, mais conscient et pas dans la réalité.. je revais ?? Je ne savais pas vraiment... je vis une lumière que je décidais de suivre, le temps ici semblait ne pas s'écouler... je vis une femme, grande, brune qui portait une toge comme celle de Rose un peu plus tôt...

F:" ne vous fiez pas à se que vous voyez docteur, la solution se trouve ailleur .. "

Puis elle disparu, je rouvrais les yeux toujours sous les baisers de Rose, qu est ce que c était ça encore ? Je n avais pas la force de bouger, mais dans les bras de ma jolie blonde je commencais a me réchauffer quelque peu. Je la regardais longuement, avant de fermer les yeux

« Docteur, non, ne t’endors pas ! »
Mais j’avais beau faire, ses yeux se fermaient. Il venait de prononcer le mot tardis. C’était ça, l’idée, je pris ma clé et tentai d’appeler, mais, une fois de plus, je n’eus pas de réponse. Il me fallait amplifier le signal. Réfléchis, soit pas une grosse conne de blonde ! Et soudain, l’idée me vint, en apercevant le tournevis du docteur qui trainait par terre. Je le ramassai et le dirigeai vers la clé. Que m’avait dit le docteur sur l’usage du tournevis ? Ca me revenait, il me fallait viser, et penser à ce que je voulais en appuyant sur le bouton
**Amplifier signal**
Je hurlais dans ma tête, Tardis, réponds, je t’en prie, mon loup !
Soudain, nous nous sentîmes transportés dans la cabine, il avait enfin répondu à l’appel. Jenny m’attrapa l’épaule.
J : Tu as fait ta part, je l’emmène dans sa chambre, et je panse ses blessures, ça fait partie des bases du soldat que je suis, pendant ce temps, toi, tu files te mettre quelque chose de sec. Je n’ai pas envie de devoir aussi soigner une princesse enrhumée ! Je suis certaine que tu es capricieuse quand tu es malade !
Vexée sur le coup par sa remarque, je compris qu’elle cherchait surtout à me détendre, et qu’elle avait raison, stressée et inquiète comme je l’étais, je n’aurais été qu’une gène pour elle. Je retournai dans ma chambre, quittai ces vêtements mouillés me séchai rapidement, avant d’enfiler des oripeaux secs.
Je me précipitai vers la chambre du docteur, où Jenny avait fini de le bander, et lui avait enfilé un pyjama bleu à motifs de nounours.
Jenny me regarda, d’un air triste.
J : Maintenant, c’est à lui de guerir, je ne peux rien faire, de plus, nos énergies régénératrices sont trop similaires, si je lui en donnais maintenant, je lui forcerais une régénération, et, je me doute que c’est la dernière chose que tu voudrais, et il en est de même pour lui. Je te laisse avec lui, je vais me changer, et j’en profiterai pour partir en quête de medocs, ou de quelque chose pour l’aider à se remettre plus vite. Mais là, il a besoin de chaleur, de remonter sa température, et de repos.
Je le regardai, frigorifié, tout tremblant sous sa grosse couverture. Je m’allongeai à côté de lui, et le pris dans mes bras. Je le serrai fort pour essayer de lui transmettre ma chaleur.
Je profitai qu’il soit endormi pour lui glisser à l’oreille ce que j’étais trop lâche pour lui dire en face.

« Docteur, je t’aime »

Je posai mes lèvres contre les siennes, et embrassai mon prince charmant endormi. Puis, après quelques minutes, terrassée par les émotions, je finis par m’endormir aussi, dans ses bras.
Jenny revint dans la pièce et, nous voyant sourit, tira la couverture sur nous.

J : Bonne nuit Papa, et bonne nuit… Future maman
Et elle s’assit sur un fauteuil pour passer la nuit à nous veiller.