Le coeur de l'androïde

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

(Lunes de Boeshane, an 5197 )

Je reste assise au sommet du building, à regarder les lumières de la ville danser dans l’obscurité de la nuit tombante. Et je ne peux m’empêcher de les comparer aux clignotements des diodes de mes circuits. La petite bise de l’altitude fait flotter mes cheveux, et je trouve ça… Comment dire ?

C’est étrange, ces analyses qui me font différencier des autres modèles de ma gamme, ce besoin de m’isoler, par moment, tel un processus autonome. Comme si mon programme, pourtant identique, avait auto-appris différemment. Cela fait-il de moi une tare ? Une déviante ? Je sais fort bien ce qu’il se passe avec les unités défectueuses, et je ne veux pas subir ce sort.
A la pensée de la procédure de recyclage, mon logiciel manque se mettre en sécurité. J’avais été, une fois, affectée à l’usine dans laquelle la procédure est exécutée, et, j’ai dû mettre des pares-feux autour de mes bases de données pour ne pas que les slots mémoire ne me hantent.
Je repense aussi à la nouvelle génération de réplicants. Ces robots humanoïdes, apparemment plus forts, plus rapides, plus intelligents aussi, que nous, et je me demande comment nous allons cohabiter avec cette nouvelle étape de l’évolution. Certainement, qu’avec le temps, les troisièmes génération seront remplacés, quand ils seront hors d’usage, comme ce fut le cas avec les secondes.

Je me relève et enfile ma veste, puis je me dirige vers l’escalier pour pouvoir redescendre, et j’arrive au bas de l’immeuble, et je salue le gardien, un homme que je connais bien, qui est en discussion avec un groupe de personnes qui me sont inconnues.
C’est à ce moment là que Timmy, le gardien dégaine une arme et me met en joue. Je n’ai pas le temps de réaliser que la déflagration se fait entendre, et je sens la balle qui pénètre dans mon corps dans un bruissement métallique et une nuée d’étincelles.
Je réalise que si je ne m’enfuis pas, cet homme va m’abattre, sans que je n’en comprenne la raison, aussi, je me précipite dehors, malgré les défaillances de mon système.
NON, JE NE VEUX PAS M’ARRÊTER ! Ce n’est pas la fin !
Je cours en entendant des pas derrière moi, en sentant mon énergie qui s’envole, et je dérive celle-ci sur mes fonctions vitales, je verrai pour la réparation, une fois à l’abri.
Je cours encore pendant un moment, me glisse dans une ruelle, puis une autre, sans savoir où je suis, et je me rends compte que les pas ont cessé de me suivre. Je lance un diagnostic de mes fonctions vitales, et me rends compte qu’elles sont dans un état critique. Heureusement qu’une autre balle ne m’a pas touchée, je n’aurais pas pu y survivre.
Je me laisse tomber derrière une benne à ordures, et ferme les yeux quelques minutes. C’est à ce moment que le message m’avertissant que nos dirigeants ont ordonné notre éradication et qu’il nous faut nous enfuir pour survivre, ou être détruits sans sommation.
Mais pourquoi ? Nous faisions bien le travail, pourtant !
Je ne comprends pas, mais, je réalise que je tiens à cette existence. Est-ce ceci que les humains appellent l’instinct de survie ?

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

Déjà plusieurs mois que j’avais laissé Donna aux bon soins de sa famille, c’était redevenu terriblement triste sans sa présence, elle me manquait, tout comme Rose …. Je n’avais pas très envie de sortir, partout où j’allais, il ne se passer rien …. Absolument rien … je finissais très vite par m’ennuyer, de plus, mon tardis s entêté à refroidir l’atmosphère, je devais porter des pulls pour ne pas mourir gelé, l’écran indiqué « erreur système » et je n’avais pas forcément envie de descendre dans les profondeurs de mon vaisseau pour réparer la panne … je verrais ça plus tard, en attendant, je cherchais un endroit au climat plus chaud pour passer quelques jours.

J’abaissais quelques manettes sur la console de ma cabineAis bleue, un système solaire apparue sur l’écran.

" Huuum … pourquoi pas…. »

J’appuyais sur un bouton et lançait les moteurs pour la dématérialisation, et dans son vacarme habituelle, elle apparue dans une ruelle sombre sur une terre que je n’avais pas encore identifié. Je haussait les épaules, après tout l’endroit où je me trouvais n’avait que peu d’importance ….

J’ouvris la porte de mon Tardis qui grinça comme d’habitude, j’aimais se bruit, il était rassurant, présent depuis la première fois où j’avais ouvert cette porte … un moment qui appartenait à mon passé … mais qui était l’un des plus beau de ma vie.

Les mains dans le poche, je m’engageais dans la ruelle, elle était sombre, je voyais à peine le sol, en levant la tête je constatais que la pluie ne tarderait pas à tomber, tant pis pour le soleil et la chaleur ! Se sera pour une autre fois ! Je tournais sur la gauche, enfin la lumière se fit plus vive au loin, sans doute la rue principale, rien de spécial, quelques bennes par ci par la, je continuais ma route sans me soucier de ce que j’allais trouver ensuite, je verrais bien ! J’adorerais les surprises, la découverte d’un nouvel endroit, d une nouvelle…

Je me retrouvais sur le sol, mes pieds c’était accrocher à quelques choses qui m’avait fait perdre l’équilibre, en me redressant je constatais que la pluie commencer à tomber et que ce qui m’avait fait trébucher était une jambe …. Je me levais lentement, remettant mes vêtements en place puis me dirigea vers la jambe que j’espérais encore appartenir à quelqu’un … je fus soulagé de trouver une femme, en mauvais état mais entière ! Je m’accroupis pour me mettre à sa hauteur et je pu apercevoir quelques étincelles sortir de son abdomen, une androïde… apparemment quelqu’un où quelque chose lui avait tiré dessus, elle semblait avoir perdu connaissance et je ne pouvait pas la laisser ici, je posait ma main sur son épaule et la secouais doucement.

« Vous m’entendez ? je suis le docteur, je vais vous aider … »

En général les androïde pouvaient enregistrer les données même en état de veille, sans doute savait elle que j’étais là, je regardais autour de moi, ne sachant pas où aller je décidais de rebrousser chemin vers le Tardis, où je pourrais la réparer en toute sécurité, je la pris dans mes bras tant bien que mal, ce qu’elle pouvait être lourde !!! Puis après avoir atteint mon vaisseau je l’allongeais sur le sol, j’étais tremper, il faisait froid mais sa vie était plus importante que le reste, même si elle était faite de métal et de plastique….

Je scannais sa blessure pour en évaluer l’étendue, ils ne l’avaient pas raté, mais rien d’ impossible à réparer, je descendis sous l’escalier prendre quelques outils et pièces que je devais changer puis entrepris de la réparer. Je n’avais jamais vu son modèle auparavant… bien plus complexe et sophistiqué que ceux que j’avais déjà côtoyé, aussi je l’avais brancher sur la table de contrôle du tardis pour qu’elle puisse m’aider.

C’était une réparation provisoire, évidemment elle devrait par la suite mettre de nouveau composant plus approprié mais ça lui permettra de rester active sans se vider de son énergie. J’appliquais pour terminé, un pansement, pour fermer le trou béant dans son abdomen et protéger un temps soit peu ses circuits, puis j’attendais qu’elle se remette en route, adossé aux pieds de la console.

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

Quelque chose d’étrange se produit, dans mes circuits, tandis que je réécoute le message. Mon processeur logique essaie d’analyser la situation.
Des chasseurs de têtes, pourquoi les envoyer contre nous ? Qu’avons-nous fait de mal ? Les leaders de Technostar veulent-ils réinitialiser la société, supprimer tout ce qui concerne notre existence pour nous remplacer par ces cyborgs qu’ils appellent quatrième génération ? Ces créatures qu’on dit être basés sur des humains modifiés, transhumanisés, des humains qui, dans leur quête de survie, vont jusqu’à renier leur propre essence.
Je sens que je vais manquer d’énergie. Les voyants se mettent en rouge, et mes autodiagnostics n’arrivent plus à détecter l’étendue des dégâts. La balle qui m’a touchée n’est certainement pas un projectile conventionnel, mais plutôt une arme anti-robots. Mais comment Timmy se serait-il procuré de telles munitions ?

Redémarrage en cours !

Le redémarrage de mon système est en cours… Les processus s’allument en vert, puis en orange, ce qui me montre que la situation est vraiment difficile. Je m’accroche à des slots mémoire que j’avais mis en prioritaires, mes moments passés au sommet de cette tour, à laisser balancer mes jambes dans le vide, ces moments passés avec VG-3-15466, l’unité de calcul sortie en même temps que moi de la série, quand elle me parlait du jeune dont elle avait la charge de la surveillance.

Redémarrage terminé, Cette étrange séquence de quatre impulsions qui marque la mise en route se fait ressentir.

Autodiagnostic relancé. Unité déplacée.

Comment ça, unité déplacée ? Ils m’ont trouvée, je vais finir dans un centre de recyclage ? Non, c’est impossible, je refuse ! Pourquoi est ce que je raisonne comme une déviante, moi ? Le programme qu’a écrit le grand architecte est pourtant clair, je ne dois pas me rebeller contre l’autorité, quel que soit l’ordre que je reçois.
Je ressens la proximité d’une énorme unité de calcul, quelque chose qui me dépasse. Et, étrangement, la fuite d’énergie ne me semble plus active. Je réactive mes fonctions oculaires. Et me retrouve dans un endroit étrange. Je me relève, difficilement et observe l’endroit. On se croirait à l’intérieur d’un supercalculateur, en tout cas pour ce que j’en connais.
Un individu d’apparence humaine se présente en face de moi. Je me demande ce dont il s’agit, un chasseur de tête qui veut analyser mes données mémoires pour mieux traquer mes semblables ? Un gen 4 ?
Dans tous les cas, il me faudra l’affronter, même dans cet état. Je veux que mes processus continuent à tourner, je ne veux pas que mes fonctions s’arrêtent. Mais pourquoi ?
Je regarde l’individu. Selon les bribes d’enregistrements que j’ai pu avoir de l’extérieur, pendant que je redémarrais, il se nommerait le docteur. Mais, des docteurs, il y en a quelques-uns dans cette cité, la plupart étant des nôtres. Est-ce qu’ils ont été annihilés, eux aussi ? Ce serait un survivant ? Non, je ne crois pas, il ne ressemble à aucun modèle de ma connaissance.
Et cette machine ?

V : Qu’est-ce là ? Que me voulez-vous ?

La probabilité qu’il ne me réponde pas ou me mente est plutôt importante. Mais, pour le moment, je ne sais pas ce qu’il se passe et il me faut des réponses pour tirer tout ça au clair. Et, gagner du temps pour tenter de récupérer un peu en espérant être en mesure de me défendre si besoin.

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

Je n’eu pas a attendre bien longtemps, je la vis ouvrir les yeux, elle semblait perdue, désorientée, étrange pour un androïde … puis elle se releva sur la défensive en m'apercevant, décidément les nouvelles technologies ne cesserait jamais de me surprendre. Je restais sagement adossé à la centrale de mon Tardis en levant doucement une main devant moi en signe d’apaisement, et je lui répondis avec un ton que j’essayais d’être le plus doux possible.

« n ayez pas peur … je ne vous veux aucun mal, je m’appel le docteur et je vous ai trouvé dans la ruelle en trébuchant sur vos jambes…. »

Je lui fis signe que j’allais me lever, ce que je fis très lentement pour ne pas l’effrayer encore plus, je voyais bien qu’elle avait peur ? Mais peur de quoi ?? Ou plutôt de qui !

« Je vous ai plus ou moins réparé pour que vous puissiez retrouver votre énergie qui fuyait par votre …. Blessure »

Je lui tendit doucement la main pour l’aider à se relever

« vous êtes dans mon vaisseau, le T.A.R.D.I.S, en sécurité, personne ne peut vous trouvez ici et je n’ai pas l’intention de vous tuer … je veux juste vous venir en aide… si vous voulez bien »

Je lui souris, pour la rassurer, si toutefois elle pouvait l’être, je n’avais encore jamais vu de machine si évolué au point d avoir des émotions, j’étais littéralement fasciné, elle était magnifique ! Mais je devais me contenir, éviter comme à mon habitude de sauté partout lorsque j’étais content !

« je ne viens pas d’ici, je suis un seigneur du temps, un voyageur, je traverse le temps et l’espace avec ma compagne, mon éternelle canine de police, parfois je suis accompagné… sa ne dure pas longtemps… mais j’en garde de bon souvenirs, la plupart du temps...(sourire triste) »

Je vois que comme à mon habitude, quand je n’ai vu personne durant un moment, j’ai tendance a parler encore et encore… un silence c’était installé.

« Hummm … pardon, j’aime parler c’est se que je fais de mieux dans ma vie !! Haha !! … Eee vous voulez bien m expliquer…. »

Je lui montrais sa blessure pansée

« qu’est ce qui vous effraie autant ? »

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

J’écoute cet homme parler, encore et encore. Décidément, les humains ont besoin de beaucoup de mot pour transmettre des informations. Il me parle de ma blessure qu’il a réparée, et je ne comprends pas pourquoi. Pour les habitants de cette planète, une machine cassée, c’est juste bon à jeter.
J’essaie de faire quelques pas, mais mon dispositif de stabilité semble irrémédiablement endommagé. Il va me falloir en trouver un autre, rapidement, sinon, je pourrai bien me retrouver incessamment dans l’incapacité de me déplacer sans chuter.

Il veut me venir en aide, qu’est ce que ça veut dire ? Mes capteurs le voient passer par tous les états possibles, quand il parle de ses compagnons. Il tenterait de se convaincre que ces souvenirs étaient bons ?

V : Pourquoi vouloir aider une simple unité de production ? Il y a de nombreuses unités qui peuvent me remplacer à l’usine, et de nouvelles versions plus performantes, et en bon état.

Je ne comprends pas cet homme, de plus, il me parle de voyager dans le temps. Pourquoi pas, je lance une analyse de ses paroles, et je réalise.

V : Ce que vous me dites, c’est que le temps est une coordonnée comme une autre. Et que vous pouvez vous transposer sur un interface vectoriel en quatre dimensions ? Rien dans ma programmation ou mes slots mémoires ne semblent dire que ceci est possible, en dehors de la théorie.

En théorie, au-delà de la vitesse de la lumière, on pourrait courber le temps, et pouvoir décaler les flux temporels, mais les théories les plus avancées de ma base ne parlent que de ralentir ou accélérer, pas en inverser le cours.

V : Qu’est ce qui m’effraie ? Mais l’effroi ne fait pas partie de ma programmation.

Je sens un signal venant de cette étrange machine, ce TARDIS, qui semble vouloir me demander des informations. Je pose la main sur la console, et apparaissent, sur un écran, les enregistrements que j’ais de ces dernières heures. On y voit mon entrée dans l’immeuble, ma soirée sur le toit à refroidir mes circuits, mon départ et la balle surprise de Timmy, puis ma fuite. Le message que j’ai reçu aussi.
Puis, le TARDIS recoupe ces informations avec celles qu’elle a pu récupérer sur cette planète. Et on y voit la création de ces nouvelles créatures, des humanoïdes modifiés, dans des corps en partie synthétiques, presque indestructibles, immortels, qui rendent les androïdes obsolètes. Puis une information demandant la suppression de ceux ci, sans aucune considération pour les tas de ferraille que nous sommes.
J’écoute ça, et titube vers ce que je suppose être la sortie.

V : Je dois retrouver mon unité binôme, VG-3-15466, et une pièce de rechange pour mon module de navigation, faute de quoi, je serai inutilisable.

VG-3-15466, a toujours été l’unité la plus performante, celle qui peut comprendre les interactions humaines. C’est pour cette raison qu’on lui avait confié des tâches d’éducation. Son analyse sera plus fine que la mienne.

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

Je continue de l’observer, j’ai comme l’impression que son système est a la ramasse et que les dégâts sont plus importants que se qui paraît. Elle se lève puis manque de tombé au bout de quelques pas, je lui viens en soutien et l’installe sur le fauteuil devant la console. Elle me demande ensuite pourquoi je souhaite l’aider alors qu’il y a des unités plus performantes …. Je la regarde interloqué.

« pourquoi aurais je besoin d’une autre unité ? C’est vous qui êtes… endommagé, je n’ai pas pour habitude de laisser les blessés derrière moi, que se soit des humains ou des androïdes ! »

Je sors mon tournevis de ma poche et le calibre comme il se doit pour pouvoir la réparer.

« Vous voulez bien me laisser regarder à nouveau ? Au départ j’ai juste reconnecter vos circuits pour éviter les fuites mais …. De toute évidence je ne suis pas allée assez loin, je peux ? »

Je lui montrais à nouveau le pansement, mais pourquoi avais je mis un pansement ? C’était un robot !! Ce était pas comme si elle allait se vider de son sang ! …. complètement ridicule…

Elle me parle ensuite des voyages dans le temps et je l’écoute attentivement, finassant par un sourire

« Vous êtes brillante, mais je peux vous certifier qu’ils sont bien réels ! Vous êtes au parfait endroit pour ça !! Si ça vous dit, après vous avoir réparer, je vous en ferais la démonstration !! »

Puis elle me dit que l’effroi n’est pas dans sa programmation, pourtant c’est belle et bonne ce que je lis sur son visage.

« Et bien il semblerait que quelqu’un l’ai programmé ou que votre blessure est altéré vos capacités, en soi ça n’as rien de dramatique, ça vous rend on plus …. Humaine ?? »

Elle se couple a mon tardis, je vois ce qu’il c’est passer où du moins les informations générales, et on pouvait lire sur mon visage, de la colère. Mais quelle était se monde où on mettait au rebut les machines encore fonctionnelle juste parce qu’une Nouvelle version plus performante les avaient remplacé ! Puis je la vois se lever et se diriger vers la porte sans trop y parvenir. Je la rattrape par le poignet.

« Oh la !! Je ne vous laisserais pas partir dans cet état, vous êtes ici dans la plus grande base de technologie qui existe dans l’univers, si c’est des pièces de rechange qu’il vous faut, il suffit de demander !!! Laissez moi faire vous voulez bien ? Faite moi confiance ! Ensuite, je vous aiderais à trouver votre amie, enfin …. Votre binôme. »

Je l’aidais a se redresser

« Quelle est votre fonction au juste ?? »

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

Alors, selon cet homme, il est possible de voyager dans le temps, de briser le carcan du défilement pour pouvoir se positionner dans cette dimension aux coordonnées voulues. Est-ce bien ça, ou est ce qu’une surchauffe dans mes circuits me perturbe les réceptions et me fait mal analyser ces informations.
Il trouve que ça me rend plus humaine. C’est une donnée qui ne me parait pas compatible avec mon code source. Est-ce que cette blessure, comme il semble le penser aurait altéré mes nodules de code ? Ou est ce plus ancien que ça ?

V : Plus humaine ? Ca ferait de moi une déviante, une de ces machines qui n’obéissent plus à leur programme de base. Celles que les chasseurs de tête ont pour mission d’éradiquer.

J’essaie de me déplacer vers la sortie, mais mon gyroscope faiblit à très grande vitesse, et ne parvient pas à me stabiliser, et ce docteur me ramène dans un fauteuil. J’ai l’impression que les informations que son super ordinateur lui a transmises lui font monter une froide et sourde colère. Mes capteurs semblent déceler une hausse de sa pression sanguine en ce sens.

V : Est-ce que tout ça a encore de l’importance, aujourd’hui ? Déviants ou non, les androïdes de ma génération ont pour vocation à se faire génocider.

Je marque une pause, réalisant quelque chose.

V : D’où est ce que je sors ce terme, moi ? On ne peut parler de génocide que pour des espèces vivantes. Pas pour des machines programmées pour accomplir des tâches, des objets sans âme, comme ils disent.

Puis, il me propose de me fournir une pièce de rechange, ais-je vraiment le choix ? Aussi, j’acquiesce, toujours installée dans ce fauteuil. J’ai quand même du mal à tout analyser. Cet homme ne semblait pas connaitre mon modèle, et il pense pouvoir me retrouver ce module qui a été brisé. Mais, avec la technologie que je ressens autour de moi, il n’est pas impossible que j’ai déjà été scannée, ou que les plans aient déjà été piratés et téléchargés depuis l’usine.
Et puis, ces modules gyroscopiques ne sont qu’une simple évolution de ceux utilisés pour les plates formes de transfert, et de nombreuses sociétés les produisent.

V : Retrouver mon binôme, oui, c’est important. Quant à ma fonction, en ais-je encore une aujourd’hui ?

Je me mets en veille, en attendant qu’on me transplante un nouveau module. Encore ces quatre signaux réguliers qui indiquent la mise en veille et sa sortie.

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

je l'écoute attentivement tout en finissant mes analyses sur son système, elle finit par me dire que peu importe ceux pour quoi elle a été consu, elle serait détruite, sans doute pouvait elle lire mes ressentit grace à ses capteurs et rien qu'a cette évocation, elle avait du comprendre à quelle point ces injustice pouvait me mettre hors de moi, qu'ils soit fait de chair ou de métal un être capable de penser ou d'évoluer par lui même avait le droit de vivre et quelque soit son modèle ! son appartenance ou je ne sais quoi d'autre ...

elle se mit en veille, je la calais sur le fauteuil pour ne pas qu'elle tombe puis retrounais vers ma console, le tardis avait terminé ses analyses, elle venait de m'ouvrir une pièce dans le couloir, je pris mon hote et la hissait tant bien que mal vers ça destination. la salle était blanche du sol au plafond, une table connectée au centre, j'y allongais ma nouvelle amie de métal et les fils se branchèrent intuitivement de part et d'autre de son corps, un compte à rebourd de 30 secondes apparut, me faisant reculer puis une bulle de protection l'enveloppa, maintenant, Sexy était au commande, le moniteur indiquer 2h pour une réparation et une mise à jour complète de son système.

je retournais au centre de controle, ou son analyse apparaissait sur mon moniteur, il y avait longtemps que je n'avais pas cotoyer d'androide, longtemps que je n'avait pas mis les pieds ici ... et au vue des événements une fois que j'aurais terminé ce pourquoi j'étais ici, je ne savais pas quoi encore, je m'empresserais de partir et de ne plus y revenir ! sauf pour leur exellente brioche aux lespilles ... docteur ... docteur ... docteur ... ne dit pas n'importe quoi ... on s'en fiche des brioches ! le plus important ici, était de rétablir la sécurité pour tout ses androides à la durée racourcit de force ...

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

Je laisse mes capteurs analyser ce qui est en train de se passer. Puis je désactive les nanomachines qui me servent d’épiderme, et de bouclier. Apparemment, ce super-calculateur, ce TARDIS, est en train de me scanner, puis de retirer la pièce détruite. Même si la plupart de mes fonctions principales sont en veille, j’essaie de la guider, de l’aider à trouver les informations et faire mes diagnostics.
Après une heure, quarante sept minutes et trente trois secondes, l’opération est terminée. Je peux lancer un autotest qui m’informe que mes fonctions motrices sont revenues à la normale, et même que certaines améliorations ont été apportées. Décidément, cette machine est pleine de surprises !
Je la laisse finir de tout remettre en place, et les nanobots font le reste, recréant la simili peau, tant est si bien que, quand le hublot du caisson s’ouvre, je n’ai plus aucune trace de la blessure.
En revanche, je vais garder un gros trou dans mon vêtement. Mais pourquoi est ce que je me soucie de considérations esthétiques, moi ?

Je finis par redémarrer mon système, et les quatre signaux se font sentir. Je tapote contre la paroi du caisson en rythme avec ces signaux, un peu par habitude. Puis je remets la vision en route. Je peux faire quelques pas et me rends compte que tout fonctionne parfaitement. Comme si cette balle avait été un simple… cauchemar ?

Je voudrais envoyer un signal de remerciement, mais, ça ne se fait pas, entre machines. Cependant, j’ai la sensation que cet appareil qui vient de me remettre à neuve n’est pas une machine comme les autres. Aussi, je lui envoie quand même un message, et je reçois dans mon interface un petit signal de retour.

Je finis par me diriger vers la sortie.

V : Merci pour ça, monsieur Docteur. Mais, j’ai trop perdu de temps, je dois retrouver mon unité binôme. En cas de crise, nous sommes programmées pour travailler de concert. Et, si les chasseurs de tête sont de sortie, il vaudra mieux que nous combinions nos puissances de calcul pour trouver un moyen de les fuir. Ces gens sont très efficaces, surtout leur leader, Pistol Pete, qui est, à ce que je sais, une légende chez eux.

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

j'étais perdu dans mes pensées lorsque la jeune femme réapparut complétement réparé, elle me remercia et s'empressa de se diriger vers la sortie, surpris, je me lever d'un bon et lui emboitait le pas.

" attendez ! pourquoi risquer une nouvelle attaque alors que j'ai la possibilité de vous aider, je vous l'ai dit, je voyage dans l'espace et dans le temps, il y à tout ce qu'il faut ici pour au moins savoir où chercher en toute sécurité ... je suppose ... que votre amie porte sur elle un moyen de la localisée ? "

je lui montrais la console, espérant qu'elle ne se jeterais pas dans la gueule du loup plus vite que prévus.

" vous pouvez m'en dire plus sur ce ... Pistol Pete ? qui c'est ? un humain ? un andoide ? un peu des 2 ?? qu'est-ce qu'il à de particulier pour être une légende ?? ça m'intrigue ... "

des chasseurs de tête ... manquais plus que ça !! je détestais les soldats pour leurs violence, leurs armes mais à côté des chasseurs de tête, c'était des enfants de coeur ....

" oh et ... appelez moi juste docteur, les monsieurs ne sont pas nécessaire ..."

je me grattais la tête, me rendant compte que je ne savais même pas son nom, ni même si elle en avait un, peu être qu'elle s'appellait prototype 352 ou diode 43 .... diode 43 vraiment ? ...

" et vous ? comment dois je vous appelez ?? vous avez bien un nom ??"

je la regardais plus en détails, comme tout les andoides, elle était conçu dans les proportions humaines frolant la perfection, sa peau était d'une finesse bien que fictive, c'était fascinant, alors son processeur ! ... décidement ... je m'égarais et elle était pressée alors, mieux ne valait pas avoir à la retenir, question force elle en aurait surement bien plus que mes pauvres muscles de seigneurs du temps !

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

Je remarque qu’il a employé, pour la seconde fois, le terme d’amie pour parler de mon interface binôme.

V : Mon… amie ? Mais les robots n’ont pas d’amis, nous ne sommes pas faits pour ça. Il existe des processus affinitaires, qui se complètent bien. Mais ce concept d’amitié nous est étranger, c’est un concept réservé aux vivants. Et, en ce qui concerne un moyen de la localiser, je sais qu’il existe un signal, mais je n’y ai jamais eu accès. Pour moi, le moyen de la retrouver serait d’arriver là où elle est affectée avant que les chasseurs n’y parviennent.

Je sais que la probabilité est faible, qu’elle y soit encore, surtout depuis le message d’alerte. Mais il n’a jamais été implanté dans nos procédure comment réagir à ce genre de crises.

V : Pistol Pete, je ne le connais pas, et j’ignore sa nature. J’ai déjà entendu, quand je travaillais au centre de Police, que cet homme était autant craint que respecté. Ils disaient que, quand il était dans une région, le taux de criminalité descendait en flèche, que ce soit pour éliminer des déviants ou des humains criminels, il ne faisait preuve d’aucune pitié, et éliminait froidement quiconque se mettait sur sa route. Et qu’il n’avait jamais raté sa cible.

Il me propose de l’appeler Docteur. Ce qui m’intrigue quand même.

V : Vous dites depuis tout à l’heure être le Docteur, mais ce n’est qu’un titre, vous êtes le docteur comment ? Et docteur dans quelle spécialité ? Je connais des docteurs en médecine, en physique, en littérature, et même en théologie. Moi, je suis l’interface auto-apprentissante de troisième génération dont le numéro de série est VG-3-15477.

Je vois qu’il se met sur ma route pour atteindre la sortie. Et je n’ai pas envie de l’affronter, mais, s’il m’empêche de retrouver VG-3-15466, je n’aurai pas le choix. A moins qu’il n’ait de meilleure solution à proposer.

C’est à ce moment là que le Tardis nous informe qu’elle a détecté près de 20 000 signaux comparables au mien, à son arrivée sur la planète, et que le nombre diminue à grande vitesse. Ce qui m’incite à me presser

V : Alors, avez vous une alternative à proposer, ou dois je traverser la ville seule ?

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

Elle analysa mes paroles au sujet de l’amitié, je la regardais, un petit sourire au coin des lèvre

« n’est ce pas la même chose au finale ? un processus affinitaire qui en complète un autre ou des affinité de caractères qui en complète un autre chez les êtres vivant … pour moi, il n’y a pas de différence …. Dans les deux cas vous feriez tout pour leur venir en aide au péril de votre vie … »

Elle m’informait par la suite qu’il existait bien un signal pour repérer les androïdes, et me décrivit ce qu’elle savait de ce fameux Mr Pistol, décidément, il ne me plaisait pas … je lançais une recherche généralisée à l’aide du tableau de bord du TARDIS, ciblant toute les vie synthétiques, les classant ensuite par modèles. Durant la manœuvre elle demanda des informations sur mon nom, je me retournais vers elle, plein d’entrain

« et bien je suis docteur en tout ! je sais à peu prés tout faire et si ce n’ai pas le cas (petit coup de sonique sur le moniteur pour localiser le numéro de son complémentaire) et bien je m’adapte et j’apprends !! (petit bip qui se fait entendre) il n’y a rien de plus exaltant que de découvrir de nouvelles choses, (point rouge qui clignote sur l’écran) d’apprendre de nouvelles langues ou un nouveau programme (clin d’œil ), donc VG 3 15477 … »

Je l’observais de haut en bas, essayant de lui trouver un nom car l’appeler par son matricule de me convenait pas. Mais pour le moment rien ne me venait à l’esprit. Son binôme était enfin localisé parmi les restant de sa génération.

« on s’occupera de se pistoléro plus tard, votre amie et les modèles restant de votre génération sont apparemment attiraient au même endroit, ce qui n’est pas bon signe … on doit surement les y contraindre alors dans se cas (je place mon tournevis sur le centre des points sur l’écran et envoi des impulsions), je brouille le signale et je vais programmer un nouvelle ordre de rapatriement. »

Un message de synchronisation s’afficha sur le moniteur, je saisi le micro

« a tous les androïdes recevant se message, bonjour ! je suis le docteur, je n’ai aucune mauvaise intention à votre égard, rejoignaient au plus vite les coordonnées que je viens d’implanter dans votre système, vous vous diriger droit dans un piège ! l’une des votre est avec moi, je demande à son binôme de me contacter au plus vite, VG 3 15566, me recevez-vous ?? »

Il ne restait plus qu’à attendre sa réponse et l’arrivée des 20 000 modèles qui se dirigeaient droit sur nous. Je courrait à l’autre bout de ma base pour y ajuster quelque manettes et relançait mon sonique contre la console de mon Tardis qui lança un bruit de protestation .

« et oh ! 20 000 invités à placer ! tu veux bien ? »

Nouveau bruit qui inonda la pièce et une rampe apparut devant la porte, elle venait de matérialiser une salle sans fond pour les accueillir le temps de trouver une meilleur solution.

« alors jeune demoiselle ! qu’en pensez-vous ? (grand sourire)

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

Je reste là, à le regarder faire son speech. Mais son message est dans le même ton que celui que j’ai reçu un peu plus tôt, mais de qui pouvait-il bien venir ? Et, ce premier message n’a fait fuir personne. Pourquoi en serait-il autrement en ce moment.
Et, apparemment, le signal semble ne pas avoir été entendu, personne ne répond à la sollicitation du docteur.
Selon mes analyses, votre signal est insuffisant pour contrer notre programmation, n’oubliez pas que vous êtes en présence de machines auto-apprenantes, qui disposent de pare-feu pour éviter tout piratage. Mais, là ou vous avez été, volontairement ou non, très perspicace, c’est que vous leur avez donné les coordonnées d’ici. La suite logique est que les chasseurs vont venir vois ce qu’il se passe ici, et donc, par déduction, le chemin pour retrouver mon binôme sera bien plus dégagé.

A ce moment, le TARDIS nous informe que le nombre d’unités détectées est de plus en plus faible. Et je me dis que le temps presse. Plus le temps de négocier, je me lève d’un bond, et je me dirige vers la sortie. Le TARDIS ayant eu la courtoisie, si tant est ce que ça peut exister entre machines, de me donner un chemin à proximité duquel elle n’a détecté aucune menace.

Je me précipite dehors, les circuits focalisés sur l’itinéraire donné par le vaisseau.

Et je n’ai pas fait trois pas dehors qu’une voix se fait entendre au travers des hauts parleurs, une voix déformée, nasillarde, qui me rappelle quelque chose. Ce n’est pas la voix qui nous a donné des ordres et nous a initié l’auto-apprentissage.

Voix : Avis à la population ! Alerte de niveau deux, un groupe d’anarchistes tente de prendre le contrôle des androïdes défectueux. Nous avons réussi à détourner leur signal, mais l’attaque est en cours, veuillez ne pas quitter vos domiciles et laisser les troupes formées pour ce genre de crises gérer la situation.

La situation ne s’arrange pas, apparemment, l’idée du docteur n’aura pas été une bonne solution. Pour le moment, il me faut retrouver mon binôme, c’est le plus important. Je prends la ruelle, sans chercher à savoir si le docteur m’a suivi, et je tourne deux intersections, et j’arrive sur une place. Le TARDIS avait raison, cet itinéraire a été exempt de menace. Une purge semble avoir déjà été faite, je remarque les restes de plusieurs robots détruits.
Et, je remarque, par exemple, VG-3 – 00098, un appareil connu comme un très bon médecin, qui avait sauvé de nombreuses vies, et qui git là, au bord d’un trottoir, tel un vulgaire déchet. Après tout, c’est ce que nous sommes, une fois que nous avons cessé de fonctionner, un amas de ferrailles et plastiques bon pour la décharge. Et pourtant, de le voir gésir ainsi, ça me fait une drôle d’impression. Et je m’arrête l’espace d’un instant, pour comprendre pourquoi.

V : Qu’avons-nous fait ? Qu’avons-nous fait pour mériter ça ?

Puis, je reprends mon chemin.

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

je regarde le rapport s'afficher sur l'écran du tardis et laisse partir la jeune femme mécanique sur le sentier donnée par sexy, les troupes de ce pistole arrive et donc ? je devrais avoir peur ?? j'active mon bouclier et l'invisibilité de mon vaisseau me retrouvant dans le noir un petit instant et j'attend, cherchant à comprendre comment ils avaient pu détourner mon signale ... je traficoter encore quelques manettes.

"continue d'envoyer le message Sexy ... j'ai amplifié le signal, fait comme tu peux mais essaie d'en sauver le maximum même s'il faut les téléporter !"

la pluie tombait dehors, je saisie mon manteau et sorti de ma cabine téléphonique devenue invisible, j'avais provoqué la situation libérant la voie à la jeune femme, je devais maintenant affronté ces soldats qui me hérrissé les poils. soit !

je m'adossais contre un mur un peu plus bas, déja complétement trempé, pourquoi devais je toujours avoir des ennuis ? plusieurs mois que je érrais parmis les étoiles et voilà ma récompences .... la violence, l'indiference ... la mort ... en regardant partout autour de moi, je me rendit compte que plusieurs cadavres de métal gisaient au sol, les fils pendant dans le vide, encore chargée en éléctricité, de petites étincelles s'échappant de partout autour du coprs de métal. Pourquoi je m'entêtais à rester là ? pourquoi je voulais à tout pris intervenir sur cette planète qui n'etait pas la mienne, dans une cause qui ne me concernais pas. Pourquoi ? une question qui resterais sans doute sans réponses ...

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

Je finis par remettre mes processus en ordre de marche, et je continue mon chemin, bien que toutes les probabilités me disent que j’ai moins d’une chance sur mille de retrouver VG-3-15466 sur son lieu de travail, je me dis qu’il me sera possible d’en savoir plus, de voir ce qu’elle est devenue et où est ce qu’elle a pu filer.
Tout ce temps perdu, on aurait pu être déjà ensemble, et avancer sur une solution pour s’en sortir. Mais laquelle ? La planète toute entière est aux mains de Technostar industries, existera-t-il un endroit où survivre ? J’espère qu’elle aura une solution. Parce que, sinon, l’alternative est ce mystérieux docteur spécialiste en tout, et sa fabuleuse machine qui m’a réparée. Mais dont j’ignore les intentions.

Je me glisse dans une autre ruelle, et je finis par atteindre un croisement où se trouve un groupe de policiers. Je me cache dans les buissons, et attends qu’ils s’en aillent. Et, dire qu’il y a quelques heures, je serais passée devant eux en les saluant. J’écoute leur conversation. Apparemment un groupe d’androïdes aurait tenté de résister et se serait barricadé non loin de là. Le fameux Pistol Pete serait sur le coup pour procéder à leur éradication. Et ces policiers n’ont aucune compassion pour mes coraciaux. Je les entends même se moquer de certaines machines qui travaillaient avec eux.
« Ca avait tout de l’humain, à part la compréhension »
« Fallait toujours tout reprendre derrière ces machines bugguées »
J’aimerais leur dire que si c’était le cas, c’était qu’ils leur avaient mal appris. Mais pourquoi est ce que je chercherais à argumenter ? L’humain a toujours raison, selon notre code, sauf si un ordre supérieur le contredit.
Et là, je me rends compte que le seul ordre supérieur qui contredise les ordres de se laisser éradiquer est celui que je me suis donné moi-même. Rester en vie.

Finalement, les policiers s’éloignent en ricanant, et je peux enfin traverser la rue et me retrouver devant le grand mur qui longe l’arrière-cour du manoir dans lequel VG-3-15466 est la préceptrice et l’amie des enfants de la famille.

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

en attendant l'arrivée qui aurait dû être imminente des soldats éradicateurs d'androides, je faisait les cents pas, en regardant d'un peu plus près les cadavres métalique je remarquais que certain émettaient des clignement bleuté bien distinct, je m'abaissait à la hauteur de l'un d'eux que je sondais avec mon sonnique, celui-ci se mit à clignoter à son tour comme pour me montrer un chemin, je le tendit devant moi et de petit bip m'aider à me repérer, étrange ... c'était le chemin opposer au regroupement vu sur le moniteur ... le QG de technostar peut être ? pourquoi me mener là bas ? un piège ?? ils ne savent même pas qui je suis comment pourraient-ils m'envoyer des signaux à moi en particulier ?

Encore un regard en arrière vers le spectre de mon tardis, j'ésitais pour une des rare fois de ma vie, mais la curiosité prenais malgré tout le dessus, je me mis à courire dans la ruelle suivant les repères, droite, gauche, gauche, tout droit, droite , un mur de brique ... je levais la tête c'était un cul-de-sac ... pourquoi me mener dans un .... ma main passa au travers du mur

" je vois ... ca t'amuse ... "

Je me trouvais devant une nouvelle ruelle, où des soldat se moquer des machines en les traitant d'idiots, ne les avaient-ils pas creer ? au départ ils n'étaient que leur reflets , jusqu'à ce que leur programmation ne les fasse évoluer et dépasser les humains, pourquoi les détruire ? ce sentaient ils en danger ?? si la situation leur échapper c'était fort probable ... il continuer de rire, encore et encore, ça devenait franchement ridicule ... autant d'idiocies dans un corps si diforme devant un être de totale perfection !

En attendant qu'ils je passent, je vis au loin celle que j'avais soigné se précipiter devant un manoir en contrebas, elle devait avoir ses raisons ... peut-être son amies s'y trouvait ! je décidais de la rejoindre quand le gros policier à la peau huileuse se mit à s'en prendre de plus belle à l'androide qui l'accompagnait, s'en était trop pour moi ! je sortais de mon trou, il fallait que je trouve un moyen de le prendre avec moi !

GP : hey vous !!! que faites vous dans les rues !!! le couvre feu à été déclarer !! vous voulez vous faire tuer ! (se tourne vers son collègue un grand blond qui était aussi fin que lui large) tous des idiots dans cette ville !!

je m'avancais vers lui d'un pas faussement titubant, j'avais placé sur moin front la cravate que j'avais toujours dans la poche et sorti un verrs cassé, faisant semblant d'être ivre

" ooooohh (avance vers lui ) oooooh ! messieurs les policiers !!! vous etes jumeaux tout les quatre c'est une évidence !!! (faux hoquets ) .... zé perdu (me gratte la tête en levant les yeux aux ciel) quesquezaiperdu ?? mon robot !! wai c'est ca !!! (doigt vers le ciel) mon robot !!! "

les deux policiers se regardèrent sans trop comprendre mon charabia et j'envoyais un signal discret avec mon tournevis à la jeune femme en bleue qui fini par attraper les deux policiers et les cogner l'un contre l'autre pour les assomer, ce fus d'une grande efficacité, ils tombèrent sur le sol comme des flaques d'eau d'un nuage.

"ne restons pas ici ! les soldats sont en alerte, ils y en a partout ! vous avez un nom ??"

elle me détailla point par point, cligna de ses grand yeux bleu turquoise et me repondit après un temps d'arrêt

M " mon nom est Mother 305W-003 pour vous servir, je suis programmer pour faire le café, les taches ménagères, le repassage, les ..."

"ok ok sa ira ! Mother 305W-003 .... je ne vais pas m'en sortir avec ces matricules ... venez !! je vais avoir besoin de votre aide !! "

elle se tourna vers moi prête à me suivre, puis on se mit à courir vers le manoir, à la recherche de VG 3 15477.

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

Je me glisse encore plus profondément dans la ruelle, où nous nous retrouvions parfois avec VG-3-15466 pour mettre à jour nos informations mutuelles. Et je sais qu’il y a une grille dans le fond qui permet d’accéder au jardin.
Je m’avance en gardant tous mes capteurs en éveil, les informations que m’avait transmises les TARDIS ont pu évoluer entre temps, et, je suis consciente que les prévisions ne sont pas une science exacte. En tout cas, pour le moment, les données se sont montrées d’une grande fiabilité. Ce super calculateur est, ma foi, très efficace.
Ma banque de données retrouve, dans les échanges que j’ai eues avec mon binôme, une scène où je la vois retourner dans la bâtisse, et saisir le code de l’entrée. Je m’approche de la grille, et saisis le code en espérant qu’il n’ait pas été changé depuis. Mais la probabilité est faible.
Le voyant s’éclaire en vert, et la grille s’entrouvre, et je me glisse à l’intérieur.
Pour la première fois de mon existence, je vais violer sciemment les lois, et m’introduire sur la propriété d’humains qui n’ont pas sollicité ma venue. Et, étrangement, je n’en n’ai cure, mon processeur logique me dit que de toute manière, un tel acte me ferait cataloguer comme déviante et détruire. Alors, vouée à la destruction pour vouée à la destruction, autant aller jusqu’au bout.

Maintenant, où aller ? Je commence par passer au milieu des massifs de roses blanches, pour me rapprocher du perron. Pour le moment, je ne distingue pas de signes vitaux, ni de signatures robotiques, tout le monde doit être à l’intérieur. Et j’aperçois une fenêtre ouverte, et je vais pour me glisser à l’interieur. Je regrette de ne pas avoir les plans de la baraque, ne serait ce que pour savoir où se trouvent les stations de maintenance, là où on range les robots quand on n’a pas besoin d’eux qui permettent de les auto-entretenir.

Je franchis la fenêtre, et fais une détection de la pièce, une cuisine plutôt bien organisée, si j’en crois les critères des organiques, dans laquelle ne se trouve rien de remarquable, si ce n’est un petit animal qui dort dans un panier. Mes capteurs sont toujours à l’affut du moindre signe de vie, mais je ne remarque pas grand-chose.
Je finis par trouver un escalier de service qui monte à l’étage. La probabilité que quelqu’un de non robotique ne s’en serve est assez faible. Je présume que je peux aisément monter sans courir trop de risque.

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

Nous arrivons assez vite sur les lieux et au moment de franchire la barrière, j'apercois le pied de notre cible qui disparait derrière la grille, je fais signe a Mother de me suivre, ce qu'elle fait dans poser de question, nous voila donc en train d' escalader une énorme grille pour passer de l'autre coté nous menant devant la porte fermée par un digicode au fond du jardin, j'utilise mon tournevis pour le déverouiller sans trop de mal puis on entre à l'interieur, ne sachant pas trop ou chercher on continue par une porte qui nous mène droit dans un grand hall ou un immence escalier tout en bois nous accueil.

M : " cette maison est vide monsieur docteur, pas de présence humaine, animal domestique dans un panier dans ce qui semble être une cuisine et système VG 3 15477 présente à l'étage, dois je nous signaler ? "

je regardais le haut de l'escalier et m'élança à grand pas vers le premier étage

"venez !! "

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

Je monte les marches avec discrétion, j’ai comme la sensation que les habitants ont déserté les lieux, ce qui est quand même hors de mon scope logique, je croyais qu’en raison de la prétendue révolte des machines, seuls les soldats avaient été autorisés à sortir dans les rues.
Mais, arrivée à l’étage, je me rends compte que c’est bien le cas, aucun signe de vie nulle part, mis à part la bestiole que j’ai détectée plus tôt. Une chose est certaine, les robots qui ont fait le nettoyage ont fait du bon travail, pas une toile d’araignée n’a été épargnée.

Je me faufile dans le couloir, et je constate que l’épaisse moquette qu’il y a sur le sol amortit bien les sons, et que l’on aura du mal à m’entendre me mouvoir. J’entre dans une pièce, et je détecte un ordinateur. Je m’en approche, dans le but de découvrir des informations, sur cette famille, et sur mon … amie ?

Décidément, ce docteur a réussi à me faire douter. Mais, ce n’est pas naturel, un robot n’a pas d’ami. Et pourtant, j’ai toujours privilégié ma relation avec cette unité-là, et les échanges de données se font naturellement entre nous. Bien que nous soyons différentes dans notre approche, ses processus sont plus à même de comprendre et interagir avec les vivants.

Je pianote sur l’appareil, un truc assez vétuste, quand même, pour trouver différentes correspondances. Apparemment, le chef de famille est un haut ponte de l’administration, et il semble bien fricoter avec Technostar, quant à son fils, je trouve, dans son dossier, un courrier de demande d’admission pour devenir chasseur de tête. Il parle de son admiration pour Pistol Pete, et son désir de devenir comme lui.

A ce moment-là, j’entends des pas qui montent l’escalier, je tente de capter l’identité de la personne, et remarque qu’il s’agit encore de ce docteur, finalement, il a décidé de me suivre. Et, je le vois accompagné d’un appareil de seconde génération, une unité à tout faire, d’un modèle avec lesquels nous avons souvent collaboré.

V : Docteur, vous êtes venu ? Pourquoi braver les dangers comme vous le faites ? Ce n’est pas logique. Cependant, chez vous, le protocole nécessite dans ce cas, des remerciements. Alors, merci d’être venu

Les informations que j’ai trouvées sur l’ordinateur me paraissent assez troublantes et font baisser grandement la probabilité de retrouver VG-3-15466 en ces lieux.

V : Avez-vous vu les miens dehors ? Des unités fonctionnelles et efficaces, mises au rebut. Mais, pourquoi ?

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

Finissant de monter les marches, on tombaient nez à nez avec notre androïde qui me remercia finalement d'être venue à sa rencontre, devais je lui dire que le Tardis se prenez pour son ange gardien ?? Après tout ... Elle était là pour me rappeler ce pourquoi je faisais tout ça, pour me remettre sur le droit chemin.

" Pourquoi braver tout les danger ... Je suis comme ça, j'aime aider mon prochain surtout quand il y a une grande injustice, c'est mon truc ça, remettre les chose en ordre ! Je ne pouvais pas vous laissez aller dans la gueule du loup toute seule"

Nous la suivions maintenant, me demandant encore dans quoi je mettais les pieds, les occupants de cette planète étaient devenus fou, les androïde abattu sans la moindre défaillance... Pourquoi était-il mis au rebut ??

" Je les ai vu oui ... Et je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il ce passe ici ... Quelques choses me dit qu'on devrait se rendre chez se pistol Pete, histoire de prendre le thé !"

Elles me regardaient comme si je n'étais pas présent, les robots ne sont pas programmer pour rire au blagues idiote docteur ! Reste formal ça ira ... Quelle ironie, presque un an à errer dans mon tardis sans la moindre présence humaine pour me divertir et je tombe sur des machines la première fois que je met les pieds dehors... Tel est ma destinée, si je suis ici c'est qu'il y a une raison ! Alors trouvons la !!

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

J’écoute ses remarques, mais qui ne m’apportent rien de plus. Mais qu’espérais-je ? Même s’il semble disposer de ressources importantes, il reste un homme, un homme seul.
Il parle d’aller voir Pistol Pete. Je pourrais hausser les épaules, si c’était dans ma programmation. Mais, finalement, je réponds.

V : Déjà, il faudrait savoir qui est ce Pete, et où le trouver. De plus, ce ne serait pas logique, cet être, quel qu’il soit, n’est qu’un simple exécutant, quelqu’un qui obéit aux ordres sans se poser de question comme…

J’ai failli répondre « comme nous », mais, désormais, ce n’est plus tellement le cas. Ne pas se laisser massacrer, même si l’ordre vient d’en haut, c’est ma volonté. Et, je souhaite que les autres de ma race fassent évoluer leur programmation dans la même direction.
Retrouver mon binôme reste ma priorité numéro une, déjà, pour savoir comment sa programmation a réagi au signal, et à l’ordre de fuite, ainsi qu’à celui du docteur. Et puis, il y a quelque chose d’autre, cette androide reste quelqu’un a part, pour moi. Est-ce ça que le docteur appelle « amie » ?

A ce moment-là, un signal apparait sur l’ordinateur que je consultais jusque-là. Un message de réponse envoyé par le consortium à ce jeune homme vient d’arriver. Apparemment c’est une confirmation pour une demande qu’il a faite pour amener son robot au centre de contrôle de la septième rue. Ce n’est pas très loin, mais il y en a quand même pour un petit moment. Et s’il amène VG-3-15466 dans cet antre de flics et de chasseurs de têtes, ça va être coton pour la sortir de là.
Mais, je m’en moque, quitte à y rester, je dois tenter quelque chose, j’explique rapidement la situation au docteur, et je me précipite dans l’escalier. Tous les calculs de probabilités me disent que le temps presse.

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

Après avoir constaté que les lieux étaient désert, ma nouvelle amie de métal m expliquait la situation lorsque le bip strident de son ordinateur se mit à crié. Nous voilà alors partis sur les traces de cet homme se dirigeant avec VG-3-15466 dans un centre de contrôle. Quand au robot qui m avait aidé, elle ne compris pas le message et resta planté en haut de l escalier les yeux inexpressif, reprenant peu après ses fonctions de ménagère, elle était programmée pour ça après tout ...

Il m'arrivait parfait de me demander comment pouvait réfléchir une machine qui était capable d'évoluer d'elle même, j'en avais un modèle juste devant moi, un modèle bien plus humain qu'elle ne voulait où ne pouvait le voir, c'était assez intrigant d une certaine manière... Et brillant également, sont créateur l'était ! Elle était programmée pour évoluer... Mais ... Quelque chose m'intriguait chez elle .... Je ne savais pas encore quoi

On traversa de nouveau la maison avant de se retrouver dans la rue devenue humide, la pluie était passée par là. Les soldats patrouillaient, devenus plus nombreux et on devait de rendre quelque pâté de maison plus loin, il fallait les éviter, j attraper le bras de .... Fallait que je lui trouve un nom !!

" Je ... Eeeh ... (Lève les yeux vers un balcon rouillé plein de fleurs) dite ... Si je vous appelle violette sa vous dérange ?? Votre matricule est très informel c'est... (La regarde) vous êtes d'accord ?? "

Je chuchotais, les gardes riaient à quelques mètres de nous dans les deux sens

" Une idée de comment on passe ?? J'ai l'impression que je vais devoir faire diversion, s'il vous trouve c'en est fini de vous ..."

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

Je sors de la maison, et je constate que les troupes dans les rues se sont densifiées, ça ne me plait guère. Je me dis que s’ils sont là, c’est qu’ils n’ont plus beaucoup de robots à pourchasser. Notre nombre a-t-il tellement diminué ?

Je me glisse dans une ruelle, et je sens, dans mes capteurs cutanés, qu’on me saisit le bras. Je m’arrête un instant, même si je sais que le temps presse. Je pense que cet individu, certes farfelu, m’a l’air d’être quelqu’un de plutôt sensé. Et qu’il a peut-être une bonne idée pour traverser aisément. Et, il commence par vouloir me donner un matricule différent de mon numéro de série, quelque chose qui ferait plus… Humain ?
Je ne sais pas pourquoi, mais la suggestion me fait ressentir quelque chose d’étrange. Comme si mon auto-apprentissage attendait une directive de la sorte pour passer à l’étape supérieure.

V : Très bien reçu, désormais le matricule d’identification de cette unité devient « Violet ». Dois je vous remercier pour le changement ?

Cette phrase, normale pour un androïde, me semble désormais bête.
Je regarde ensuite dans la rue, en effet, les troupes sont nombreuses.

V : Les grands moyens ont été sortis, soldats, chasseurs de têtes, forces de l’ordre. Tout le monde est en alerte. Mais, pourquoi ? Notre programmation est basée sur les lois de la robotique, qui nous interdisent de faire du mal aux humains. Nous n’avons même pas la possibilité de nous défendre.

Je marque une hésitation, une fois de plus. J’ai beau tester et retester, beaucoup de choses m’échappent.

V : Mais pourquoi est ce que je n’arrête pas de demander pourquoi ?

J’analyse la situation, la rue, parait difficilement praticable, a moins d’une très forte diversion, et mes capteurs thermiques semblent détecter des formes de vies sur les toits, seraient ce des tireurs d’élite ? Mais, il y a une autre solution.

V : Je ne vois qu’une alternative. Soit on tente de traverser ici, mais la rue est saturée de gardes, et la probabilité de s’en sortir est inférieure à 1%, soit on peut tenter de passer par les égouts. Cependant, il y a un danger là-dessous non négligeable.

Selon mes bases de données, des machines autonomes, des robots de première génération, patrouillent dans les tunnels, a des fins de nettoyage, et détruisent et recyclent tout ce qu’il se trouve, qu’il s’agisse de formes de vies animales ou végétales, ou d’ordures, poubelles, robots cassés jetés au rebut, et cætera. Les égouts de la cité sont paradoxalement l’endroit le plus propre de la ville.

V : je dirais que les chances de survie là-dessous pourraient être entre 9 et 15%.

Messages : 938 Date d'inscription : 28/10/2019 Localisation : quelque part

Elle analyse ma proposition de nom et l accepte, un énorme sourire s affiche sur mes lèvres, je le savais, elle n'est pas si androïde que ça ... Seulement elle en a pas encore conscience.

" non, vous n'avez pas à me remercier pour ça, ce nom vous va à merveille (sourire plus chaleureux) quand à vos pourquoi, on y reviendra plus tard (clin d'œil)"

elle me donne ensuite les probabilités de survie dans la ruelle infestée de soldats bedonnants et souls, une magnifique représentation du monde dans lequel on se trouvait .... 1% de chance de passer, je suis brillant certe mais, aucune envie de me régénérer aujourd'hui, trop de choses à faire !!

Sa deuxième option, passer par les égouts, 15% pourquoi ?? Ont il lâché des crocodiles la dessous ??? Ma foi ça pourrait être marrant !!

Allons y ! Cessons de prendre notre temps, votre amie va finir sans tête à se Rythme !!"

Je soulevais la plaque d'égout tout en levant les yeux sur les soldats présent sur le toit qui nous tournaient encore le dos, empruntais l'échelle qui descendait dans le trou béant de la bouche d égouts, je fus abasourdi par ce que je découvrais en bas : des couloirs éclairés et immaculés, un canal contenant une eau cristalline et une merveilleuse odeur de détergent fleuri ! Je tournais sur moi même comme un gamin découvrant un parc de jeu géant !

" pourquoi 9 à 15% !!! Ce ne sont que des couloirs vides et propre, aucune de raison de sinqui...."

Je n eu pas le temps de terminer ma phrase....

Messages : 34 Date d'inscription : 29/03/2023

Il choisit la solution qui a les probabilités les plus fortes, ça se comprend. Même si, une fois de plus, son attitude va à l’encontre de ma connaissance de la logique humaine. Habituellement, un être organique sensé, au-dessous de 75% de risques, fait demi-tour, à 50% les plus téméraires renoncent. Et, lui, au-dessous de 20% se précipite au-devant du danger. Cet homme serait-il suicidaire, ou inconscient ?
Et nous nous retrouvons dans les égouts. Dire que ma programmation m’interdit tout accès à ces endroits, et, malgré ça, j’y suis quand même. Je me demande si un autre androïde déviant a déjà transgressé les règles de la sorte. Mes capteurs détectent un endroit aussi propre qu’un bloc opératoire. Je me demande pourquoi mettre autant de ressources pour nettoyer un tel endroit de la sorte.
Encore un « pourquoi », dire que nous avons été créés pour ne pas nous poser de questions. Et je laisse mes capteurs en éveil. Nous avons à peine fait quelques pas que le docteur commence à fanfaronner que je me suis inquiétée pour rien, mais, il n’a pas le temps de finir sa phrase que les choses s’enchainent à très grande vitesse.
Une machine de grande taille, entre dans mon champ de détection, en nettoyant les murs à coups de laser. Les rayons blancs donnant un air de stroboscope sur les lieux. Je comprends immédiatement le danger, et je saisis le docteur par le costume et nous entraine dans une gaine latérale.

V : C’est un robot de première génération, son processeur basique n’est pas capable de faire la distinction entre les êtres, pour lui, tout ce qui est dans ces couloirs est un intrus et doit être détruit. Il vaut mieux courir et leur échapper, je pense que c’est la meilleure solution.

Il y aurait aussi la solution de le détruire, mais, ce serait stupide, déjà parce que l’altération d’une de ces machines attirerait l’attention, et puis, cette machine ne mérite pas d’être détruite, alors qu’elle ne fait que remplir sa fonction.
Qui suis-je pour juger de qui mérite d’exister ou non ? Encore ces questionnements !

Il reste encore un peu de chemin pour atteindre notre objectif, mais pas tant que ça. C’est une question de quelques minutes, sauf imprévu.