Planète aux milles étoiles ????

Mon docteur me rejoignit, et m’offrit des lunettes solaires, il avait eu cette inspiration, c’était touchant. Je le regardai et lui souris. Puis, je pris la descente et arrivai dans une grande plaine toujours brillante, où se trouvaient des grandes statues. Des hommages à leurs héros, me dis-je.
Et le docteur m’expliqua ce qu’il en était qu’il s’agissait en réalité de créatures qui n’avaient pas réussi à trouver de partenaire pour fusionner, et, je me rendis compte qu’en réalité, ces lieux n’étaient pas joyeux, ce n’étaient pas un panthéon, mais une nécropole, et je regardai ces statues avec compassion, et émotion.
Je m’approchai d’une de ces statues, et posai ma main contre, et je ressentis une sensation étrange, comme une grande peine. Je me demandai si la créature était décédée, ou juste figée ainsi pour l’éternité, à vivre un supplice éternel. Si c’était le cas, serait-t-il possible de lui venir en aide ? En avais-je le droit, déjà ? Même si ça allait à l’encontre de mes valeurs, je ne devais pas forcément ingérer dans les fonctionnements des autres civilisations, je ne devais jamais me voir comme quelqu’un qui était là pour modifier les destinées, trop l’avaient fait avant.

Finalement, l’endroit me paraissait quand même moins magique qu’à la première impression. Mais toute rose a son épine, sinon, ça lui ôterait une partie de son charme, et les lieux me paraissaient tellement merveilleux, si je faisais abstraction de ces statues. Je m’avançai vers la rivière, et plongeai mon regard dans l’eau, si pure, qui coulait dans son lit. Je n’osai pas mettre la main dedans de crainte d’en briser la quiétude.

Je revins tranquillement vers mon docteur, qui devait bien connaitre les lieux, impatiente d’en savoir plus, de découvrir les us et coutumes des autochtones, et de voir d’autres lieux. Et, je me mis à marcher tranquillement, à ses côtés vers des lieux qui, je l’espérais, seraient plus gais, plus propices à me vider l’esprit. Ces lieux me rendaient toute timide, de part leur majesté

Qu’and il me parla d’un dieu « poulpe » étrangement, ça me fit penser à quelque chose, et pas forcément une entité très rassurante.

R : Rassure-moi, ce Fagdia, tu l’as déjà vu, ce n’est pas un Dalek, on en est certains ? Un poulpe, ça m’a immédiatement fait penser à eux. Et, se faire passer pour des dieux, ça me parait bien leur style.

Quand il me parla de cette eau, le Fagdia divin, je me dis que j’étais bien inspirée de ne pas avoir mis la main dedans, ce qui aurait certainement été une grosse bêtise. Et, si j’avais vexé ce peuple avant même de l’avoir rencontré, on aurait eu l’air fin, les humains, pour le premier contact. Sans parler non plus des effets que cette substance aurait pu avoir sur mon corps.

Puis il me parla de leurs facultés guerrières, et, en effet, un peuple qui défend ses terres, ça peut être assez redoutable, même quand c’est d’apparence non belliqueuse, à l’origine. Mais, j’aurais été curieuse de voir cette mutation qu’ils étaient capables de faire, j’espérais quand même que ça ne serait pas le cas, si nous pouvions éviter les guerres, ça serait tellement mieux.

Puis, je le vis faire des gestes étranges, qu’il me présenta comme signes de respect dans la culture du peuple de cette planète, et je l’imitai, un peu maladroitement, je n’avais pas forcément l’habitude de ce genre de coutumes, contrairement au docteur pour qui ça semblait naturel de se fonde dans le décor. Puis, nous nous rendîmes de l’autre côté de la rivière, en direction de la civilisation, de ces créatures qu’il me tardait de découvrir.

R : Je suis pressée de découvrir leur culture et leur civilisation, c’a m’a l’air très intéressant.

Et je m’avançai, en accélérant le pas. Je me mettais à aimer courir, moi aussi.

Nous arrivions devant le village, lorsque le docteur me saisit par la main, et m’entraina au loin. Il voulait qu’on retourne au Tardis, pourquoi ? Ce n’était pourtant pas son genre de s’enfuir ainsi. Je sentais une forme de crainte en lui, quelque chose d’assez rare.
Puis, une fois dans le Tardis, il discuta avec l’interface d’une sorte d’infection, une épidémie qui toucherait cette planète. Puis, ils me parlèrent d’une maladie qui touchait ceux qui avaient deux cœurs. J’en déduisis que les autochtones étaient aussi dotés de cette particularité physique.

R : Mais, comment un tel virus a pu arriver ici ?

Ca me paraissait quand même étrange, ça, quelqu’un serait venu sur cette planète en étant infecté ? Mais j’avais cru comprendre qu’il n’y avait que très peu de visiteurs. Quelqu’un qui nous aurait suivis, et qui en voudrait au docteur, et si c’était ça le but, que je me retrouve seule et à sa merci. En plus, je ne pouvais pas non plus compter sur Jenny, ni sur personne, la plupart de mes amis avaient deux coeurs.

Puis, il me tendit un communicateur, en m’annonçant que ça allait faire très mal, je n’étais pas chaude pour ça, surtout que je voyais une meilleure solution. Je le pris quand même, cependant, en emettant juste une petite objection.

R : Enfin, docteur, pour communiquer, j’ai déjà tout ce qu’il faut dans le tournevis, non ? Sinon, quel est le remède pour cette maladie ? Que faut t’il que je fasse pour mettre ces gens en sécurité ?

Il était hors de question que je les abandonne, alors que j’étais peut-être leur seul espoir, sans même qu’ils ne le sachent. La similarité de la situation avec celle de Serenity me frappa. J’espérais que l’histoire se terminerait avec la même réussite. Allez, lady Rose, il va falloir assurer. Je regrettai quand même que Jenny m’ait emprunté Wolfy, l’avoir dans mon sac, ça m’eut rassurée quand même.

Je voyais bien qu’il souhaitait vivre l’aventure par procuration, à travers son appareil, aussi, je décidai d’accéder à sa demande, et pris le gadget. Puis, je mis cette boucle, ce qui me fit ressentir un violent picotement, durant quelques secondes, ce qui me fit vaciller, et devenir toute pâle.

R : Une dernière question, si j’isole des personnes avec ça, mais qu’une d’entre elles est contaminée, c’est le meilleur moyen de condamner tout le groupe. Comment puis-je être certaine que tous les éléments que je vais isoler seront sains ?

Puis, je me dirigeai vers la sortie, après avoir dit au revoir à tout le monde, et je retournai dans la plaine aux statues, avec toujours un pincement au cœur en passant à leur hauteur, une vie solitaire, pour finir ainsi. Et je retournai, bien déterminée, vers la rivière, où je fis les signes que j’avais faits la première fois. Cette boucle d’oreille, en revanche me gênait bien, elle me faisait comme un bourdonnement dans l’oreille, qui perturbait un petit peu mon sens de l’équilibre. Je n’aimais pas trop ça. Mais qu’était-ce ce petit inconvénient en comparaison de la survie de ce peuple ?
J’arrivai de l’autre côté du cours d’eau, et contactai machinalement le docteur via mon tournevis tout en continuant à marcher dans la direction que nous avions pris la première fois. Je détectai des sources de vie dans cette direction, mais ça me paraissait assez loin, aussi, j’hâtai le pas.

R : Est-ce que je me dirige dans la bonne direction ?

Après quelques longues minutes de marche, je finis par arriver à proximité d’un camp, avec des maisons d’une forme assez surprenante, le docteur avait parlé de gourdes, c’était un peu ça, je trouvais pour ma part qu’on aurait dit des habitations de nameks dans dragon ball Z.

R : Tant que je ne me retrouve pas face à Freezer, ça devrait le faire.

Et je m’avançai en direction des habitations

J’allais arriver au village, lorsque le docteur m’informa qu’il n’y avait plus rien à faire pour eux, et cette pensée me serra le cœur. J’avais assisté à tellement de massacres que de me dire que de nombreux êtres de cette planète allaient y rester sans que je ne puisse rien y faire, ça me désolait. Si ce n’était pas un phénomène naturel, et qu’il y avait quelqu’un derrière tout ça, je ne savais pas comment je pourrais réagir, cette fois. Je n’en pouvais plus de tous ces gens qui se prenaient pour des dieux destructeurs, qu’il s’agisse de Davros, Rassilon, Tellian, voire Epsilon.
Je me détournai de ce camp, et me dirigeai vers la forêt, en cogitant, puis, je passai l’orée, la petite blague du docteur sur l’existence de Freezer me fit sourire, je me rappelais de la scène où il se retrouvait coupé en deux par l’épée de Trunks.

R : Euh, je pense que si Freezer avait existé, entre lui et Rassilon, il n’aurait pu en rester qu’un. Et je suis bien contente qu’il n’y en n’aie aucun des deux dans l’univers.

Puis, j’entrai dans la forêt, les arbres gigantesques aux troncs cristallins étaient magnifiques, et les reflets de la lumière à travers les feuilles éthérées des arbres berçaient les lieux d’une aura apaisante. Je ne puis réfréner un « Oh ! » fasciné par la beauté des lieux.
Je repris ma route, et traversai les lieux, en observant la nature, une sorte de petit écureuil sautait de branche en branche, et des oiseaux volaient dans le ciel. Je pris le temps de scanner ces bêtes, mais elles n’avaient, selon le tournevis, qu’un cœur, et n’étaient pas infectées, c’était bon signe, ça voulait dire que la maladie ne serait pas véhiculée par la faune.
Je continuai ma route, en suivant le sentier, d’un pas assez vif, mais quand même bien sur mes gardes, je ne pouvais m’empêcher de me dire que ce virus aurait pu être lâché dans le but de me séparer du docteur. Et je craignais que, dans ce cas, l’auteur des faits ne s’en prenne à moi.

En effet, il y avait des aiguilles qui surgissaient du sol, ça et là, ça faisait partie des choses à me méfier. Décidément, ce n’était pas si simple que ça, aussi, il fallait, paradoxalement, que je me dépêche de rejoindre le village, pour limiter les dégâts, tout en étant d’une prudence absolue, en raison de l’environnement hostile, et inconnu. J’avais presque envie de me créer un portail, mais l’énergie que ça dégagerait pourrait alerter un potentiel ennemi, et je ne voulais pas non plus trop donner d’informations sur ce dont j’étais capable.
Je finis par arriver de l’autre côté de la forêt, je n’avais pas de nouvelle du docteur, je supposai qu’il voulait me laisser me concentrer sur mon parcours.
Je débouchai dans une plaine, et je souffrais toujours du bourdonnement causé par le communicateur, c’était fort désagréable. J’espérais que nous arrivions à régler cette affaire au plus vite afin que je me débarrasse de ce truc. J’apercevais un village à quelques minutes d’ici. Et, je hâtai le pas pour l’atteindre au plus vite. Rien ne pouvait m’enlever cette mauvaise impression, comme un pressentiment funeste, et l’absence de celui qui me donnait confiance en moi n’arrangeait pas la situation.

R : Docteur, je suis presque au camp !

Je me dépêchai, lorsque je vis quelque chose bouger devant moi. Une créature semblable à celle des statues, sauf qu’elle, elle se mouvait. Je m’approchai d’elle, et lui fis un geste de respect. Puis, je m’adressai à elle avec douceur, sans trop savoir comment me présenter.

R : Bonjour, je suis Rose, l’épouse du docteur, et je suis là, en son nom, pour vous aider.

Je lui expliquai pour la maladie, et ce qu’il fallait faire pour l’aider, la créature fit demi tour, et retourna en direction du village, prévenir les autres, et, pendant ce temps, je m’attelai à placer les balises, du mieux que je pouvais.

J’étais en train de poser consciencieusement l’ultime balise, lorsqu’un colosse apparut devant moi. Et quand je dis apparut, c’était ça, il n’était pas là, puis, l’instant d’après, il était ici. Certainement une téléportation, très précise.
Le géant me saisit le poignet, avant que j’ai eu le temps de réagir, j’envoyai un signal au docteur pour le prévenir, et lui dire que peut-être que Grandma pourrait l’aider, c’était sans doute la meilleure pour les potions et les remèdes. Puis, je m’adressai à lui, en veillant à ce que mon discours passe bien par le communicateur

R : Ok, mais je ne m’inquiète pas, le docteur va les sauver, avec son génie, et, il viendra me chercher une fois qu’il aura tout réglé ici. Et je n’ai pas peur de vous, je suis juste curieuse de savoir ce que vous me voulez, alors, conduisez moi à votre chef. C’est vrai, il a raison, le docteur, elle est cool cette phrase, conduisez-moi à votre chef.

J’espérais que le docteur comprenne mon message, et qu’il sauve ce peuple en priorité. De mon côté, j’étais vraiment impatiente de savoir qui était derrière cette affaire, qui était ce que je pouvais intéresser, quelqu’un qui serait attiré par mes facultés, ou juste quelqu’un qui voudrait faire un quelconque chantage sur le docteur ? Dans tous les cas, le géant n’avait pas eu de geste belliqueux à mon encontre, j’en déduisais qu’il me voulait vivante.

Le colosse m’attrapa, et me déposa sur son épaule, comme un sac de patates. Je me sentais un peu humiliée, mais, bon, si c’était le moyen de connaitre le fin mot de l’histoire, alors, je pouvait bien endurer ça.
Je me concentrai très fort, et je tentai d’envoyer un message télépathique à l’étoilée pour qu’il active la dernière balise, il ne restait qu’à appuyer sur le bouton. Vu que ce peuple était télépathe, il n’était pas impossible que mon appel soit entendu. Si ça pouvait permettre d’aider le village.
Après quelques centaines de mètres, la créature s’arrêta, et soudain, nous fûmes téléportés dans un vaisseau en orbite.

Je le regardai avec un soupçon de colère.

R : Quand on a besoin de l’aide de quelqu’un, on évite de menacer la personne, et, encore plus de l’empêcher de sauver ceux qu’elle s’est donné pour mission de sauver. Vous auriez pu m’expliquer ça directement, ça aurait été plus simple. Et, qu’est ce qui vous fait croire que j’ai les capacités pour vous aider ? Je ne suis qu’une humaine, de la Terre. Et ce n’est pas parce que j’accompagne le docteur que je suis à sa hauteur. Je n’ai ni son talent, ni son intelligence, et, encore moins son expérience. Alors, je veux bien essayer de vous donner un coup de main, mais, je ne peux garantir le résultat, monsieur Delieth ! Vous auriez dû demander l’aide du docteur, je pense qu’il aurait été curieux de se frotter à cet illusionniste, et de découvrir ce dont il s’agissait.

Je décidai de jouer les personnes plus faibles que je ne l’étais, pour voir ce qu’il savait de moi, en réalité, et, ainsi, j’évitais aussi de trop en dévoiler sur moi. Il était important pour moi que mes origines restent secrètes pour le reste de la galaxie.

Je me retournai dans sa direction, et le fixai dans les yeux.

R : Alors, si je comprends bien, vous êtes attaqués par un illusionniste, il agirait seul ? L’avez-vous vu ? Avez-vous une idée de sa race ?

Quand il s’agissait d’illusions, je savais que la reine des illusions, Mary, aurait pu m’être d’un très grand secours, surtout s’il s’agissait d’un être capable d’envahir une planète complète avec ses pouvoirs. Je ne pensais pas être à la hauteur, face à l’expérience d’un tel individu.

R : Bon, allez, allons y, mais je vous conseille de prévenir mon époux, faute de quoi, je pense qu’à côté de sa colère, votre illusionniste sera un petit chaton tout mignon.

J’enlevai mes solaires, et le regardai avec un air exaspéré, en effet, ce n’était pas le meilleur moyen de se rabibocher avec le docteur que de kidnapper son épouse.

R : Et vous pensez pertinent, pour chasser une menace d’aller exaspérer un être qui peut être une menace bien pire ? Surtout qu’il ne vous aurait, certainement, pas envoyé promener, si vous lui aviez demandé poliment de l’aide, s’il avait su que votre peuple était en danger. Dommage ces décisions irréfléchies. En plus, si vous pensez que je sois si puissante, qu’est ce qui vous garantissait pas qu’avec la surprise, et l’énervement, je n’allais pas vous désintégrer sur place ?

J’observais le colosse, et m’amusais de le voir devenir de plus en plus penaud. Le pauvre, il avait un petit côté perdu, un gamin impulsif qui faisait les mauvais choix, et les regrettait derrière. Mais, il y avait des choses qui m’interpellaient dans son discours.

R : Si vous voulez qu’on collabore, il va falloir que nous jouions franc jeu. Vous nous avez espionnés, mais, comment savez-vous pour mon pouvoir ? Je ne l’ai utilisé qu’à l’intérieur du Tardis, je n’ai pas les moyens de l’utiliser à l’extérieur, et c’est pareil pour notre voyage dans les limbes, tout s’est passé depuis l’intérieur du Tardis. Comment pouviez-vous savoir ce qu’il se passait dans le vaisseau du docteur ?

Ce n’étais pas la première fois que j’entendais que des gens extérieurs étaient au fait de ce qu’il s’était passé à l’intérieur de la boite bleue, et je trouvais ça inquiétant, il faudrait qu’on prenne le temps, avec elle, de s’assurer qu’il n’y ait pas des failles ou des moyens de nous espionner contre sa volonté.

R : Alors, je suis quand même curieuse de découvrir cet illusionniste, et ses capacités. Et voir ce que mes maigres facultés peuvent faire pour contrer cette créature. Vous avez bien prévenu le docteur, une fois que ce sera fait, on pourra y aller !

Je l’écoutai, puis, je le regardai toujours méfiante.

R : Je vais être franche avec vous, si un peuple est en danger, je vais essayer de l’aider, en revanche, ça ne veut pas dire que je vous fasse confiance. Vous avez accédé à des choses qui me concernent, et que j’aurais voulu tenir secrètes, et, pour ça, vous mériteriez que je vous fasse disparaitre dans le néant ! Je suppose que vous ne vous êtes pas privés pour m’espionner sous la douche !

J’espérais quand même que mon petit loup n’ait pas laissé arriver jusqu’à lui les infos sur ma généalogie, ça me déplairait. Et le docteur qui disait que ce qu’il se passait dans le Tardis resterait dans le Tardis, quand j’allais dire à jenny que des petits malins avaient pu se rincer l’œil avec sa fameuse virée nocturne et sa rencontre avec Kidan, elle allait être contente.

R : Juste une question, vos amis de la proclamation des ombres, ils servent à quoi ? Ils ne pouvaient pas venir vous donner un coup de main ? Parce que, pour le moment, à chaque fois que je les ai vu intervenir, c’était quand le travail était fait, et qu’il fallait juste venir arrêter les criminels neutralisés.

Puis, le vaisseau s’envola, en effet, cette guimbarde était bruyante et instable, tout le contraire de Wolfy. Je profitai que mon ravisseur soit occupé à piloter son engin, pour créer un mini portail, et envoyer un appel à l’aide à Jenny, car, je supposais que le docteur avait fort à faire avec les étoilés, et les daleks.
Puis, je regardai l’espèce ce squelette qui enserrait la planète, et le conflit qu’on voyait au sol, je voulais en savoir plus.

R : Avez-vous une idée d’où se trouve l’invocateur ? Sur la planète, ou lance t’il son attaque d’ailleurs, un astéroide, un satellite, ou un vaisseau ? J’espère que vous avez la technologie pour détecter la source de l’attaque.

Je le regardai avec un regard surpris.

R : Il fallait commencer par là, vous avez été trahis par l’un des vôtres qui s’est allié à l’ennemi, tel le premier Benedict Arnold venu ! Mais alors, qui est cet ennemi ? Vous ne m’avez pas dit que votre peuple était déjà en guerre ! Si vous me cachez des choses, je ne vais pas pouvoir vous aider, moi !

Je m’amusais à le voir se confondre en explications comme un gros gamin. Décidément, pour un membre de la proclamation, il manquait beaucoup de maturité. Et voilà qu’il devenait tout rouge, en tentant de se justifier.

R : Au moins, ça explique sans doute comment Epsilon était au courant de certaines choses, il devait avoir intercepté ce mouchard. Ah, bien bravo ! Entre les créatures les plus stupides qu’il m’ait été donné de rencontrer, ces chers Judoons, et vos traceurs qui sont espionnés, elle a fière allure, la proclamation des ombres ! Et ils feraient comment, la proclamation, si le docteur n’était pas là pour faire le sale boulot ?

Je me régalais à le rendre dingue, ma vengeance pour le kidnapping ! Et je ne comprenais pas pourquoi le docteur avait accepté d’être fliqué par cette organisation somme toute bien inoffensive. S’il leur avait dit zut, qu’auraient t’ils fait, ils auraient inondé la galaxie de larmes ? Ils avaient l’air tous plus idiots les uns que les autres, même les gamins que Serenity avait fait passer pour eux m’avaient fait plus forte impression, je me demandais d’ailleurs s’ils s’en étaient sortis, eux.

R : Bon alors, vous allez tout me dire, cet invocateur, son nom, ce qu’il est capable de faire, tout. Et ses alliés, pareil, je veux tout savoir, histoire de ne pas me faire prendre par surprise.

J’espérais que Jenny ne mettrait pas trop de temps à me rejoindre, je sentais qu’elle se ferait un plaisir de se moquer de lui en ma compagnie !

Le murmure, je n’avais jamais entendu parler de ces choses là, je me demandais bien ce que c’était, mais, d’un autre côté, eux, ils ignoraient tout de Rose Tyler, une simple terrienne, avec des capacités tardisiennes, qui pouvaient surprendre pas mal de monde. Ont t’ils peur du grand méchant loup ?

R : Bon alors, fini de discuter, il est temps d’aller voir ce qu’il se passe chez les Seth, je serais curieuse de visiter votre planète, mais, là, les circonstances ne s’y prêtent pas.

Je fermai les yeux, et fis monter mon énergie temporelle, de façon à créer une résonnance, et ainsi, je matérialisai un portail qui nous permit de nous retrouver rapidement sur la surface. Je n’avais pu faire mieux que de nous amener à l’extérieur de la capitale, en raison des conflits à l’interieur, et du risque de se faire dégommer à l’atterissage. J’étais curieuse de savoir si les autres habitants de la planète étaient aussi glands et immatures que Delieth, ou si ce prince était un cas particulier. J’espérais qu’il ne tenait pas à trop à ses fesses, parce que le premier qui lui tomberait dessus, mon docteur ou sa fille allait lui botter l’arrière train, à tel point que ses arrière petits enfants en auront chaud aux fesses.
Je souris en pensant à la scène.

Pendant ce temps, Wolfy était arrivé à proximité du vaisseau Seth, et Jenny entra dans le vaisseau, malheureusement, après mon départ.

J : Non mais, c’est quoi cette épave, c’est avec ça qu’on a kidnappé Rose ?

Z : Oui, mais je remarque qu’il n’y a plus personne, et, regarde la planète ? Tu crois qu’elle a été emmenée là-dessus ? Ca a l’air d’être une zone de conflits, tu crois qu’on peut y aller en Tardis ?

A ce moment-là, les réacteurs de Sexy se firent entendre, ce qui rassura les filles, la cavalerie arrivait.