Le vaisseau fantôme

Un voyage en tardisoparapluie, pourquoi pas ? Je me cramponnai à la main de mon docteur, et je craignais de lui avoir un peu enfoncé mes ongles dans la peau, comme souvent. Le trajet se passa bien c’était assez drôle, en fait.  Puis, le voyage s’acheva, il n’empêchait que je ne me sentais pas rassurée, quelque chose me faisait frissonner.
Nous étions dans un paradoxe, et l’énergie temporelle en moi n’aimait pas ça. Il allait falloir qu’elle s’y habitue. Tout était tellement silencieux, que le bruissement de l’air de ma respiration me paraissait résonner dans toute la pièce où nous étions arrivés. Je sentais que ça se stabilisait à l’interieur, mon énergie parvenait à compenser la présence de cette boucle.
J’avançai dans la pièce, et, remarquai un miroir. Et, il me sembla sentir une présence à l’interieur, quelque chose de fugace, mais d’assez inquiétant. Peut-être était ce simplement mon imagination qui me jouait des tours.
Je jetai un œil en coin vers Mary, qui semblait observer son neveu, prête à lui faire une remontrance dès qu’il aurait agit. Ils se comportaient comme la nitro et la glycérine, et je sentais que ça aller se disputer à un moment ou l’autre. Je me baissai, et montrai un grand étonnement.

R : Ce vaisseau semble inoccupé depuis des années, mais si je passe ma main sur une surface, il n’y a pas un grain de poussière. Pourtant, vu l’abandon du navire, il devrait y en avoir autant que dans certaines pièces du tardis. Et oui, petit loup n’est pas toujours une fée du logis !

Je regardai le docteur, et lui fis un petit sourire complice, j’essayais tant bien que mal de détendre l’atmosphère. Puis, je m’approchai du miroir que j’avais remarqué un peu plus tôt, il me paraissait étrange, comme si la surface n’était pas en verre, mais en autre chose. J’avais presque envie de le toucher, mais je sentais qu’il y avait quelque chose de mauvais, et je m’en abstins.
Puis, je m’en éloignai, sans le quitter du regard, assez inquiète.

Voyageais en parapluie était assez particulier... je n avais jamais songeais a le rendre petit pour l emporter partout ... même si je pouvais le faire ! Je jugeais juste que sa lui enlevait de sa splendeur ... mais je devais tout de même avouer que traverser l espace comme sa était assez sympathique ! Un sourire etira mes levres puis ont passaient a travers un plafond jusqu'à ce qui semblait être une salle de balle. On se detacha les uns des autres pour inspecter se vieux vaisseau a l ambiance étrange, on y sentais effectivement des résidus de temps éparpillés de part et d'autre du vaisseau fantôme. Je vis Rose se dirigeais vers un miroir mais elle ne devais pas aimer se qu elle y vis a l interieur car elle recula, ma tante quand a elle examiner un tableau immense sur le mur, représentant justement un bal dans toute sa splendeur, la connaissant elle devait s être perdu dedans... je décidais donc de faire ma petite enquête de mon côté moi aussi, j adorais cette ambiance, les odeur que dégageait cet endroit, Rose fit une remarque sur la poussière, je la regardais du haut de mes lunettes accroupi sur le sol.

" il y a peut être une femme de ménage !(sourire) "

Puis je fus intrigué par un courrant d air venant du mur devant moi, il n y avait pourtant pas de fenêtre ici ... je m approchais et passa ma main dessus constatant qu elle passait a travers, se que je n avais pas prévu c est d etre attiré de l'autre côté par quelque chose, une main me semblait il, et me retrouvais devant une femme sûrement des années 30 vu l'élégance de sa robe de soirée le mur se refermant derrière moi, j avais disparu de la salle de balle vide pour me retrouvais dans la même salle pleine de gens mondains en train de s amusaient.

F:" comment avez vous fait cela ? "

" fais quoi ??"

Elle agitait sa main gantée vers le mur, un peu affolée.

F:" traverser le mur pardis !! Etes vous un prestidigitateur ?? "

Un prestidigitateur... moi ?? J avais vraiment envie de rire mais je me retournais pour ne pas l offensé...

" oui c est sa !! Vous avez découvert mon prochain tour !!"

Je mis mon doigt sur ma bouche lui faisant comprendre qu elle devait garder le silence car c était une exclusivité, elle me parut soudain très évitée, les yeux pleins d étoiles. Elle s approcha de mon oreille.

F:"je garderais le secret c est promis ! "

Elle m amusais beaucoup, et en regardant la salle j'étais content d y trouvais un bal comme ont en faisais autrefois, je constatais qu'ils n y avait pas que des humains... peut-être était-il déguisé alors ??

F:" vous regardez les danses avec tellement d envie !! Allez venez ! "

Elle me tira par le bras vers la piste de danse se joignant aux autres ...

****

Mary se retourna au moment où le docteur passait le.mur, elle courut vers l'endroit en question mais c etais déjà trop tard

MP :" voilà donc !! Il recommence !! "

Je la regardai amusée, je voyais qu’elle n’avait pas l’habitude de voyager avec mon docteur. Et ça l’avais surprise de le voir disparaître de la sorte. J’espérais juste qu’elle ne réagisse pas en lui mettant des claques, façon Jenny.

R : En fait, il ne recommence pas, il n’a jamais arrêté, c’est le docteur, on ne le changera pas, c’est tout ce qui fait son charme. Et il va nous revenir, avec une de ses brillantes idées, ou alors en nous criant de courir, comme c’est le plus souvent le cas.

Je fis un sourire à Mary, qui me répondit par une moue boudeuse, apparemment, l’attitude de son neveu ne lui plaisait pas, et elle ne comprenait pas que je cautionne une telle façon de faire. Je craignais qu’il ne se mange une remarque, ou une chanson, à son retour. Et je ne savais pas ce qui était le pire.
Je remarquai au sol, un objet qui traînait, je me baissai pour le ramasser, il s’agissait d’une montre à gousset, en argent massif, arrêtée. Je constatai qu’elle était remarquablement lourde, et bien conservée, elle aussi, l’argent n’avait pas terni du tout. Et je me rappelai des paroles de Mary, des gens coincés dans le passé, pour un vaisseau perdu dans le présent, deux époques, dans la même trame. Mais pourquoi ce vaisseau était t’il aussi abîmé ? Se pourrait t’il qu’on soit non pas dans deux époques, mais dans trois ?

R : Mary, qu’en pensez vous ? Vu l’état extérieur du vaisseau, il semble avoir dérivé un long moment, je me demandais si en réalité, on ne serait pas sur une confluence de trois époques, le vaisseau où nous sommes qui serait un écho du futur, et l’écho de l’équipage qui viendrait du passé ? Et tout ça qui convergerait maintenant, en raison d’une anomalie quelconque ? Le vaisseau aurait perdu son équipage, j’ignore pourquoi, et dérivé longtemps, et si…

Une idée me traversa l’esprit, je m’interrompus, et me précipitai vers l’avant du vaisseau, à la recherche de la cabine de pilotage. Et, quand je l’eus trouvée, je me retournai et croisai le regard de Mary, qui devait penser qu’on s’était fort bien trouvés avec mon cher époux. Chose que je n’arrivais toujours pas à réaliser vraiment.
Et voilà ce que je cherchais, un journal de bord.

Mary s approcha de Rose pour lire le journal a ses côtés, apparemment rien de spécial, un vieux journal d un vieux capitaine disparu depuis longtemps, un peu déçu elle reculait et se dirigeais vers la barre posant sa main dessus machinalement ce qui eu pour effet de l envoyé dans le passé du bateau, elle y voyait un jeune homme fort charmant, les cheveux au vent, sourire au lèvres, naviguant sans but au milieu de l espace, elle ne savait pas d ou provenait se vent car les baies vitrées étaient bien la ! Peut-être était-ce son imagination !! Elle le vis se tournais vers elle

C:" bonjour jolie dame ! Vous vous êtes perdue ??"

Mary lacha d un coup la barre se tournant vers la jeune femme dans son dos un peu ébranlé.

MP :" euh ... je pense que vous devriez essayé Rose ... touchez la barre et dite moi si c est mon imagination qui me joue des tours ??"

*****

Nous dansions un slow de l époque, ca m etais etrange tout a coup d avoir une autre femme que Rose dans mes bras, il faut dire qu elle dégageait un charme naturel très attractif et c était une très bonne partenaire de danse !! Elle me souriait timidement.

F:" je ne me suis pas présenté... que je suis sotte ! Mon nom est Dana et vous bel inconnu ??"

" je suis le .... john ... je m appelle John Smith ...(petit sourire gêné)"

Ont continuaient encore quelque pas sur quelque musique puis je pris congé pour essayé d en savoir plus sur cet endroit sauf que Dana n avais pas prévu de me laisser seul ...

D:" attendez !! Emmenez moi avec vous ! Ont s ennuis ferme ici !!"

Sa manière de parlais me surpris, s ennuyer ferme n etais pas une expression courante a cet époque..

" ma question va vous semblais quelque peu étrange et sans doute le sera-t-elle, mais... vous appartenez a quelle époque ???"

Elle fis semblant de ne pas comprendre puis voyant que sa ne prenait pas se detendit en décrochant ses long cheveux noire.

D:" je suis coincé ici depuis au moins un siècle !! Je n arrive pas a retrouver un.passage ramenant à mon époque ! ... vous pouvez m aider n est-ce pas mr Smith ?? Ou devrais-je dire docteur ..."

Je froncais les sourcils, comment me connaissait elle ? Je ne me rappelais pas l avoir déjà rencontré... aussi je décidais de rester franc

" euh ...oui ... je le peux sans doute... oui"

Elle me souriais, apparemment c était sincère et je n arrivais pas a la cerné...

D:" je fais parti d une organisation secrète que vous connaissez très bien ! Sur Terre ... ont a ouvert une section phénomènes etranges et je suis sur une de ses missions particulières... ont a déjà travaillé ensemble docteur ... rappelez vous ... elle baissait son gant dévoilant un énorme cicatrice.

D:" c est a vous que je doit sa !!"

Mary m’appela, et me demanda de toucher la barre pour voir si j’attrapais une vision, moi aussi, seulement, ce ne fut pas le cas. Dommage, ça aurait pu être intéressant.
Je me demandais ce qu’il se passait, mais, après avoir fait le tour de cette cabine, joué un peu avec la barre et cherché un klaxon, qui, bien évidemment n’existait pas, mais qui aurait pu être drôle (et voilà, je docteur m’avait déteint dessus, il aurait certainement voulu jouer et cherché un klaxon.)
Nous convenimes rapidement qu’il n’y avait plus grand-chose à faire dans cette pièce, et nous retournâmes dans la salle de bal. Là il y avait toujours ce miroir qui m’intriguait, et je voulais le montrer à Mary pour avoir son avis là dessus. Et m’en rapprochai encore. Et là, je compris enfin ce qui m’avait fait une sale impression tout à l’heure, je ne me reflétais pas dedans, et, de plus, il me semblait qu’autre chose était étrange, à l’intérieur, j’avais la vision d’une pièce plus lumineuse, plus jeune aussi. J’aurais voulu regarder de plus près, mais je ne voulais pas toucher à ce truc, Mary le regardait en détail. Je constatai qu’à côté du miroir se trouvait une petite porte assez discrète, je m’en approchai, et l’ouvrit avec prudence. Un couloir amenait à une petite salle assez obscure, et je me demandais ce que je pourrais y trouver. J’avais une crainte, car je me disais qu’une créature qui pouvait envoyer les gens dans le passé, j’en connaissais une, et ce n’était pas la plus rassurante. J’espérais me tromper.
R : Mary, pensez vous qu’il y aie un risque de croiser des anges pleureurs dans ce navire ?

Elle ne me répondit pas, trop concentrée sur son étude du miroir. Alors, je partis chercher d’autres choses étranges de mon côté. Je n’étais vraiment pas rassurée, je n’aimais pas être séparée de mon docteur, c’était lui qui me rassurait et me guidait, sans lui, j’avais toujours la crainte qu’il ne m’arrive quelque chose de fâcheux. Surtout que Mary, je ne savais pas si elle chercherait à me faire payer le coup du void, et si c’était le cas, elle avait une belle occasion d’organiser un accident. Je furetais un peu partout, mais pourquoi n’avais je pas pris le communicateur pour appeler ma Jenny à l’aide ? Non, je devais être capable d’assurer ! Fallait que j’arrêter de faire la princesse en détresse, et de compter trop sur les autres ! Branche le cerveau, ma Rosie, et cherche un peu des pistes !
J’ouvris la porte, m’attendant à tout, mais ce que je vis me stupéfia quand même.

Je regardais son bras puis son visage puis son bras et sa me revenais d un coup !!

" OH MAIS OUI !!! Dana Spriger !! Ont s était battu contre les conquérant sur la planete Zede 27 !! Mais .... je vous pensais morte !"

Elle remis son gant et me.toisa les mains sur les hanche.

D:" vous n'avez pas pris la peine de vérifier !! Vous m avez laisser la bas comme une veille chaussette dont on ne veux plus et vous avez disparu de la circulation !! Heureusement pour moi torchwood a envoyé un vaisseau vérifier q s'il restait des survivants !! Sinon je serais encore la bas !!! "

Je me grattais la tête, un peu confus ... son regard était penetrant ! On aurais dit kal quand elle était en colère !! ...

" je suis désolé... "

D:" oui je sais ! Vous êtes toujours désolé ! Arrêtez donc de faire n.importe quoi vous aurez moins a vous excusez comme sa !!"

Je voyais bien qu elle était furieuse... pourtant on venait de passer un bon moment ... ah les femmes !! Je décidais de parler d autre chose...

" comment tu t es retrouvé coincé ici ?? "

Elle m entraina dans un grand couloir loin de l agitation du bal, et me fit entrer dans se qui semblait être sa chambre, refermant la porte derrière elle. Elle se dirigeais vers sa panderie ou elle sortie ses vêtements normaux et entrepris de se changer sans faire attention au fait que je me trouvais la ! Je me retournais pour lui laisser son intimité ...

D:" cet idiot de Karl !!! Voilà pourquoi je suis la !! Il a repéré le bateaux sur les radar de son vaisseau et ils m as embarqué dans ses debilerie de fantôme cacher ici ! Il c'est retrouvé pièger dans une autre époque que la mienne et je me suis retrouvé ici dans son futur apres son passage ! Ont est bloqué tout les deux !! ... ici il a 70 ans ! "

" je vois ... une idée de ce qui se passe ??"

Elle se retourna à moitié dévetus me regardant comme si je l avais insulté, bien que je ne le.vois pas

D:" est-ce que tu le sais toi !!! Le grand docteur !!"

" je pense que quelqu'un ou quelque chose a détraqué le flux temporelle ici ..."

Elle mis son haut et se colla a moi passant sa tête sur mon épaule pour me regardait

D:" sa il ne faut pas être seigneur du temps.pour le savoir !! "

Mais quel était ce prodige ? Un tableau, une simple peinture, mais comme réalisée en trois dimensions. Je m’en approchai, passai mon doigt dessus, mais je ne sentais que les aspérités de la peinture, et pourtant, on voyait le relief, et j’avais même l’impression de voir bouger quelque chose au fond.
Et surtout, cette peinture représentait un paysage que j’avais déjà vu dans mes visions. On aurait dit une représentation de Gallifrey ! Je n’arrivais pas à détacher mes yeux de cette fascinante reproduction. Je fis demi tour, et traversai le couloir pour revenir dans la salle de bal, où je retrouvai Mary, qui en terminait avec le miroir.

M : Assez étrange que je retrouve ça ici, on dirait de la technologie de seigneur du temps, ce miroir reflète un autre temps, une autre époque. J’ignore quand est ce qu’il s’affiche dans cette image. Mais c’est un système qu’on utilisait autrefois sur Gallifrey pour les enquêtes policières. Je ne sais pas ce que ça fait là, ni ce qu’on pourrait en faire pour le moment.

Je voulais lui montrer le tableau, et l’emmenai dans la pièce arrière, et là, je vis Mary devenir toute blanche, comme sidérée.

M : Alors là, tu viens de trouver le gros lot, c’est vraiment de la technologie de seigneur du temps, ce tableau est, en quelque sorte, un univers de poche, on s’en servait parfois pour enfermer un prisonnier, qu’on laissait en stase la dedans, le temps qu’il purge sa peine. Celui-ci est vide, enfin, je vois qu’il y a eu quelqu’un là dedans un jour.

Elle regardait ce tableau, et l’analysait avec précision, je pensais que revoir une représentation de Gallifrey devait la toucher aussi, je m’éloignai, pour lui laisser un peu d’intimité. J’allais rentrer dans la salle d’à côté, pour la visiter, lorsque je me sentis happée, et me retrouvai dans la salle, mais quelques décennies auparavant face à mon docteur, que je retrouvai bien collé à une parfaite inconnue.

R : Alors, je vois que certains s’amusent bien,et ont trouvé de quoi passer le temps.

Et je quittai la pièce somme toute assez embêtée par ce que je venais de voir.

Dana s ecartais de moi doucement un peu surprise, je partis en courrant a la suite de Rose que je rattrapage par le bras suivi de pres par la jeune femme qui était l'auteur de se mal entendu.

" Rose ... ne fais pas ta forte tête ! Il se passe rien la ! Ont discutaient !"

Dana la regardais les mais sur les hanche, elle ressemblaient terriblement a Tiffa de final fantasy... pourquoi je pensais a sa maintenant ?? Rose me fusillais du regard et je la lâchais en reculant d un pas. Dana quand a elle ne m aidais absolument pas ! Elle était même amusé. Je me tourne vers elle exaspéré

" dit quelque chose toi au lieu de sourire bêtement !! "
Pourquoi j avais dit sa?? Elle souriais encore plus un petit air de défi dans les yeux.

D:" c était très agréable !!"

Je levais la tête vers le plafond, demandant pourquoi a l univers !! Et elle jugea bon d en rajouter ...

D:" dommage que je n aïs pas eue droit au dessert comme autrefois !! Tes baisers mon tellement manqué !!!"

Je marchais vers le mur posant ma tête dessus me.preparant a recevoir une tempête tropicale dans la tête... puis elle s adressa a Rose.

D:" je peux savoir qui.vous êtes ?? Il me.semble pas.vous connaître ! "

Je la regardais avec froideur, et une sourde colère. L’atmosphère était tellement électrique tout à coup qu’on aurait pu éclairer une ampoule simplement en la présentant entre nous.

R : En effet, nous ne nous connaissons pas. Alors je suis Rose, l’épouse du docteur, qui pourrait devenir ton pire cauchemar, et à qui ais je le déplaisir ?

J’avais envie de m’en prendre à elle, à l’exploser dans le mur, ou pire encore, voir si j’étais capable de l’envoyer dans le void, mais, elle n’en valait même pas la peine. J’avais confiance en mon docteur, malgré ce qu’il venait de se passer, après tout, c’était elle qui le collait, pas l’inverse. Mais j’étais quand même déçue qu’il ne l’ait pas repoussée. C’était le docteur, après tout, il ne faisait pas forcément les choses comme tout le monde, et il ne voyait peut être pas à mal.

Puis, je regardai mon docteur et je lui dis sur un ton sec

R : Chéri, tu viens ou tu préfères continuer à jouer les bon samaritains, et ramasser tous les trucs perdus qui traînent en ce bas monde ? J’ai découvert des choses avant de me faire happer ici. Mais il vaut mieux qu’on en parle dans un coin tranquille loin des oreilles indiscrètes.

Je le pris par la main, et l’emmenai dans une petite salle, pas trop loin. On ne devait pas être loin de la pièce où j’avais vu le tableau, il me fallait juste me repérer un peu.

R : Alors, nous avons découvert plusieurs choses, là bas, en premier lieu, le miroir, c’est un objet de ton peuple, qui permet de voir le reflet de ce qui est en face, mais sur une autre époque, c’était ça qui m’avait choquée, le fait de ne pas voir mon reflet dans le miroir. Mary ne savait pas quoi faire de ce truc, comme elle ne savait pas sur quelle époque il pointait. Le deuxième objet, c’est une peinture, qui représentait Gallifrey, mais sous la forme d’un relief. J’ai appelé Mary, et elle m’a dit que c’était une prison, mais qui n’avait plus de prisonnier. Et j’ai aussi ramassé ça.

Je lui tendis la montre d’argent, qui ne cliquetait pas et que je n’avais pas pu ouvrir non plus.

R : Est ce que ça pourrait être ce à quoi je pense ? Je n’ai pas eu le temps d’en parler avec Mary que je me suis retrouvée happée ici. Peut être que le mieux, pour le moment, serait de retrouver cette toile, qu’en penses tu ?

Je me fis transporter ailleur par une Rose en pétard pour finir dans une salle que je n'avais pas encore identifié, apparemment elle préfère parler d autre chose que de cet incident et m expliqua leurs decouverte en me tendant une montre à gousset. Je l examiner en détail, pas d inscription précise a part des initiales 'KS' gravé dessus puis elle était lourde, celle des seigneurs du temps était légère et tjs plus grande a l interieur...

" je pense que sa doit être a Karl... ce n est pas un cameleoniseur juste une simple montre a gousset humaine de l après guerre ... "

Dana nous avais suivi et attendait sagement derrière la porte, je passais ma main vers l extérieure lui montrant la montre pour qu elle confirme.

D:" oui elle est a cet imbécile de Karl ! Il ne s'en séparait jamais ! ... elle était a son grand père d apres ce qu'il m en a dit ..."

Je rentrais mon bras refermant la porte. Puis je regardais autour de nous, il faisait vraiment très chaud ici, je m avançais vers le fond de la salle tombant sur des machines en pleine actions en bas d une fine échelle en metale. Un accès a la salle des machines ... se qui m etonnais c est qu elle marché encore au charbon ... pourquoi donc ??

D:" si Mme Le docteur c est calmée je pourrais peut-être vous aidez ! J ai eu le temps de tout observer en.deux ans!! "

Elle parlait de derrière la porte, sa voix était comme lointaine mais perceptible. Je regardais Rose, sans vouloir l obligé à quoi que se soit.

" ont fera comme tu veux ... mais tu sais que je pourrais pas la laisser ici ... elle a une famille sur terre elle aussi qui doit s inquièté... "

D:" et un mari et 3 enfants !! ... ils doivent me pensé morte je suppose..."

Sa voix c était perdue dans le couloir, je fixait la porte puis me retournais vers l échelle et Rose. Je n étais pas fier de moi a cette instant...

Et en plus, elle écoutait aux portes, tout pour plaire.

R : Bon alors, si elle a une famille que la croit morte, on va devoir les décevoir.. Et puis, ce ne serait pas être docteur de ne pas l’aider, un jour, un grand homme a dit « décider de qui doit vivre ou mourir ne fait pas de nous des dieux, ça fait de nous des monstres » alors, si on peut la sauver, on la sauvera, même si j’en donnerais pas mille comme elle pour un comme Kidan !

J’étais vraiment en colère après elle, mais il me fallait rester lucide, et faire la part des choses.

R : Mais il n’y a qu’elle à sauver, ou bien ce vaisseau est rempli de gens qui méritent de l’être ? Je sais pas, je viens d’arriver.

Je m’avançai vers mon docteur, et l’embrassai. J’imaginai son air surpris en le faisant, ce qui me faisait marrer intérieurement, il ressentait peut être aussi un peu de culpabilité.
R : Tu sais, évite de me faire des coups comme ça, je présume que dans ta culture, ce n’est pas important, mais dans la mienne, c’est très désagréable, et même insultant. Et elle le sait, elle a l’air humaine, celle là aussi.

Des moteurs à charbon, ça me paraissait étrange, combien de charbon allait t’il falloir pour mouvoir un bâtiment de cette taille ? Et surtout, où étaient les réserves ? Et qui s’en occupait ? Je supposai que ces moteurs étaient un leurre, quelque chose qui cachait un truc plus important.
Je laissai le docteur s’occuper de l’autre hideuse, après ce que je venais de lui dire, je supposais qu’il allait faire attention quelques temps. Et je descendis vers la salle des machines voir ce qu’il en était. En effet, la réserve de charbon n’était pas très grosse, et la machine semblait tourner comme ça, sans être réalimentée. J’avais vraiment l’impression que ces moteurs étaient pour la galerie.

Elle fini par me donner raison puis a ma grande surprise elle m embrassa... je la regardais un peu interloqué.

" tu crois que je le fait exprès ?? On a pas de harem quand on est marié ou pas sur Gallifrey non plus ! ... pour qui tu me prend Rose ... "

J étais très affecté par sa remarque... voir même triste qu'elle me pense comme ça... elle descendit l échelle et je répartis ouvrir la porte à Dana qui au vu de mon air devenu sinistre préféra ne pas la ramené cette fois. Elle le souffla quand même

D": je suis désolé... "

Meme si je savais pertinemment qu elle en pensait pas un mot ...

" pourquoi du charbon ?? Je comprend pas la logique la ... il devrait y avoir des réacteurs pas se genre d énergie primaire !"

D:" il y en a ... ses cheminée sont fictives ils ont trouvé sa drôle de les déguisé en usine à charbon pour les visiteurs... mais si tu regardes bien tu verra que le charbon tombe dans une.boucle temporelle pour revenir ma pu il était... vous êtes d une excentricité vous les seigneurs du temps !! "

MP :" je ne vois le fait pas.dire très chère... "

Et bien voilà !! Nous étions au complet ! Ma tante regardais Dana puis bascula avec frondeur vers moi, elle semblait irritée ..

MP :" ou est ta femme ??? Je l ai perdu dans un passage ..."

" elle est en bas ... "

Mary me fusillais du regard... Dana déglutit lentement se poussant pour la laissé passer. Ma tante faisait peur quand elle était en colère... elle descendit l échelle avec sa classe habituelle puis rejoint Rose en.bas. Dana suivais ses moindres geste, se tournant vers moi en chuchotant.

D:" c est Mary poppins ??? "

Elle ouvrit se grand yeux rond, j avais oublié que pour les humains elle était un personnage de fiction pour les enfants...

" ... oui ... c est ma tante ... Mary poppins est ma.tante comme tu vois elle est bien réel et c est une dame du temps ... "

Elle restait sans voix la.bouche ouverte

R : non, je ne parle pas de harem, juste de proximité physique, de petits câlins ou gestes qui ne seront pas interprétés pareils selon les personnes, ou les cultures. Mais bon, ne t’inquiète pas, en ce qui me concerne, c’est déjà tout oublié.

Puis, une fois en bas, je me sentis un peu mieux, préférant ne pas trop rester à proximité de la dinde, que j’aurais bien farcie aux marrons. Je regardai le système en détail, puis, je le touchai. Le métal était froid, la chaleur était bien une simulation. Alors, quel était le but de ce truc, purement décoratif ? Ca m’aurait étonnée, on s’était donné bien du mal pour ça. Ils auraient pu se contenter d’une illusion, alors, pourquoi construire une machine ?
J’avais quand même du mal à me concentrer, et j’étais étonnée que le docteur ne revienne pas. Il devait avoir aperçu autre chose qui avait détourné son attention. De toute façon, j’étais certaine qu’il serait suivi comme son ombre par l’autre pimbêche. Soudain, je sentis une présence derrière moi. Je me retournai, et me retrouvai face à Mary.

R : Ah, Mary, ravie de vous revoir, désolée de vous avoir faussé compagnie, j’ai été happée ici, et je n’ai pas retrouvé le chemin du retour.

M : Pas de soucis ma petite Rose, ce vaisseau est bourré de pièges temporels et d’astuces de seigneurs du temps que vous ne pouvez pas connaitre, EN REVANCHE, LUI, LA HAUT, IL DEVRAIT ! L’académie de Gallifrey avait bien perdu de la qualité de son enseignement à la fin.

R : Je ne connais pas les cours dispensés là bas, mais en tout cas, mon docteur est quelqu’un de confiance, et qui se sort toujours des pétrins où il a l’art et la manière de se fourrer.

La remarque tira un sourire à la vieille dame.
M : Alors, il y cette histoire de tableau, je suis venu dans cette zone temporelle pour l’examiner. Il me faudrait savoir si le prisonnier est encore à l’intérieur. Il serait possible que le vaisseau se soit mis en boucle temporelle suite à une évasion de sa part. Après, nous avons deux possibilités, la première serait de retrouver la cause de cette boucle temporelle et la régler, la seconde serait de se mettre en stase dans le tableau, pour en sortir à l’époque où nous étions tout à l’heure, pour un seigneur du temps, c’est un jeu d’enfant de le programmer, PAS VRAI DOCTEUR ? Et vous, vous faisiez quoi ici?

R : J’examinais ce faux réacteur à charbon, je reste persuadée qu’il est là comme leurre, et cache quelque chose à l’intérieur ou derrière. Le métal est froid, et je ne ressens pas d’illusion.

Mary regarda ça en vitesse, et sourit.
M : Parfois, les solutions les plus simples sont les plus efficaces.
Et elle ouvrit la trappe à charbon, qui, loin de dévoiler le brasier qu’on voyait de l’extérieur, s’ouvrit sur un couloir.

M : Technologie de seigneur du temps, encore, si une personne lambda l’ouvre, il tombera sur le brasero, pour l’un des nôtres, l’accès se dévoilera. Evidemment, chaudière plus grande à l'intérieur.

Entre temps j étais descendu, mais trop occupé a casser du sucre sur mon dos elle ne vis même pas que j'étais derrière elle. Dana quand a elle était aller chercher ses amis que je ramènerais aussi sur Terre bien évidemment...

" ce n est pas nécessaire de crier je ne suis pas sourd ... "

Elle se tourna d un coup cherchant ou je cachais la jeune femme d en haut, puis s arrêta sur mon regard agacé.

MP :" on ne t as pas appris les bonnes manières a se que je vois ! Ou tu l as trouvé celle la ??? "

Je la fixait longuement en silence me demandant si je devais répondre et sa aller sûrement dégénérer ou si je devais faire comme si de rien n étais et l'ignorer... sa recommençait, je devais encore et toujours me justifier comme un gamin ayant fauté sauf que je n avais rien a me reprocher ! Et de toute évidence avoir des amies féminine causerait problème... quel image avaient elles de moi a la fin !!! Je ne sautais pas sur tout se qui bouge non plus c était plutôt l inverse qui arrivait et j'y étais pour rien ! Je poussais ma tante et m engoufrais dans le tunnel ressontant dans le hall du bateau dans le présent... je m eloignais de la sortie pour les laisser passer à ma suite regardant par la fenêtre donnant sur l espace. Je préférerais garder le.silence...

MP :" tu as décidément des manières plus que rustre mon cher !! "

Elle se poster derrière moi prete a me faire une énième leçon de morale, j étais en train de bouillir et sa se voyait sur mon visage.

MP:" que penserait ta mère si elle te voyait !!! Réfléchis un peu mon garçon !! Réfléchis !! Et conduit toi en gentleman pour changer !!"

Je me tournais la fixant droit dans les yeux et lui répondit d un ton sec

" je me passerais de ton avis ! Je sais très bien se que je fais ! Ou je vais et j en ai marre de devoir me justifier ! Si je ne suis pas assez fiable pour que vous me fassiez confiance alors faites vos vies sans moi ! ... je serais peut-être mieux tout seul finalement !!"

Je m appuiyais sur le mur et disparut de l autre côté traversant la salle de bal boudé et me rendant sur le pont du bateau encore en vie, ou je respirais un grand coup ...

Et voilà, ça ne changeait pas, encore quelqu’un qui venait mettre son grain de sel, et encore une dispute. J’en pouvais plus, il n’y avait que quand on était tous les deux que ça allait bien, mais dès qu’une fouteuse de merde comme l’autre se ramenait, forcément, ça partait en sucette.
Mary repartit dans le passé, à la recherche du tableau, moi, je m’en fichais désormais. L’autre avait eu ce qu’elle voulait, elle allait pouvoir en profiter pour me dénigrer, et essayer de lui mettre le grappin dessus. Et j’en arrivais au bord de la crise de nerfs, je me demandais si ça valait le coup, ces dix ans passés, la traversée du grand vide, le bonheur de le retrouver, pour en arriver là.
Je n’aurais pas du espérer, pas dû rêver, c’était le destin qui voulait nous détruire, et, quoi qu’on fasse, on aurait toujours des problèmes, toujours ce genre de souffrances, dues à des cas comme cette fille. Pour moi, le docteur, c’était ma vie, c’était mon univers, c’était ce qui comptait le plus pour moi, mais si j’étais un frein à son bonheur, alors, autant que je disparaisse de sa vie, que je le laisse trouver celle que le destin voudrait pour lui, quitte à me briser complètement.
Je regardais la belle bague qu’il m’avait offerte, le symbole de notre relation, de notre amour, de nos liens qui transcendent l’univers et les dimensions, la bague de sa mère. Et je me demandai si celle-ci était passé par des moments de doute comme ça, si elle aussi avait souffert des coups tordus du destin.
Je me mis à parler à voix haute, sans m’en rendre compte, à monologuer avec cette bague, comme une dingue.

R : Non, je ne pense pas, vous n’étiez pas le monstre que je suis, cette aberration de la nature. Franchement, vous devez penser que je ne suis pas digne de lui, et vous avez raison. J’ai fait tant d’efforts, en vain, et je peux faire quoi, je m’énerve parce qu’une allumeuse lui tourne autour, et c’est à moi qu’on le reproche, c’est que c’est moi qui suis de trop. Serait-t-il plus heureux loin de moi ? Il me dit que non, mais tous ces actes, tous ces signes du destin, me disent le contraire.

Et voilà, je recommençai à pleurer. Et tout ça à cause de cette allumeuse, j’avais tellement la haine contre elle. Et contre moi aussi. Mais que fallait t’il pour qu’on soit heureux, enfin ?
Je m’allongeai sur le dos, contemplant les étoiles, tristement, j’avais l’impression d’être revenue à mon point de départ, d’être à nouveau sur cette horrible plage. Sauf que le mur avait pris une autre forme, un mur d’incompréhensions, et d’interférences extérieures.

Je prenais l air et fini par m assoir sur le sol lorsque j entendis des pas derrière moi, je n avais pas envie de parlait je voulais qu'on me laisse tranquille...

D:" docteur ... "

Je soupirais, tournant la tête vers elle et constatant qu'elle était accompagnée de six personnes qui me regardait comme une bête de foire ... je pris appuis sur mes mains pour me lever.

D:" ... se sont mes amis ... Steven, Leston, Kate, Suzy, Brooke et Dustin ... "

Je les regardais tous un par un, il n osait pas trop parler car je n avais rien d amical a cet instant...

" enchanté... suivez moi je vais vous ramener dans le présent... "

Ils se lançaient tous des regards surpris, s interrogeant sans doute sur mon compte... Dana sentait la tension qui m animais sachant qu'elle en était la cause...

D:" je peux faire quelque chose ? "

Elle croisa mon regard assez significatif... et s arrêta de parler, s'éloignant de moi ... ont traversaient les couloirs vers la salles des machines, je plaquais mon tournevis sur les fausses chaudière pour arrêter l illusion et qu'ils puissent apercevoir le couloir devant eux. Ils passèrent un aprez l'autre sans poser de questions et je fermais la marche derrière eux. On sortis tous un par un, se retrouvant dans le hall du bateau délabré. Tous pousserent des cris de joies ... je reculais pour m adosser au mur en les regardant faire ... ils avaient du trouver le temps long la bas ...

" votre vaisseau... vous l avez toujours ?? "

D:" non depuis deux ans passé ici, torchwood a du le rappeler... "

Je la fixait et sortis de la salle vers le pont.

" ne quitter pas la pièce je vous appellerez quand ont partira..."

Je disparu derrière la porte, trouvant Rose un peu plus loin allongeait par terre en train de pleurer ... encore une fois a cause de mes paroles blessantes parce que ma tante m avait énervé et mes mots avaient dépassé mes pensées... la aussi je devais apprendre a me contrôler... je m'avancais lentement vers elle et m appuiyais sur la rambarde donnant sur les étoiles lui tournant le dos.

" pardon ... je me suis encore énervé... tu sais bien que je ne pense pas sa de toi ... je sais pas se que tu pense de moi finalement... si sa doit se passer comme sa lorsque je croise une de mes anciennes partenaires... (soupir) ... peu importe... "

Je regardais mon tardis plus bas, perdu dans le vide immense de l espace... d ici il paraissait vraiment petit ... une.drole de sensation ...

Je l’écoutais, et il me disait qu’il ne savait pas ce que je pensais de lui. Cette phrase me blessa encore plus, j’avais toujours été honnête, je n’avais jamais caché mes sentiments. Et si je souffrais, c’était à cause de tout ce qu’il m’était arrivé, entre mon entrainement qui avait failli tuer Mary, et la grosse période de doute qui s’en était suivie, ce regard qu’il m’avait lancé qui me hantait, et derrière, le voir avec la greluche qui lui tournait autour, ça avait été le coup de grâce. Il aurait du se rendre compte, que si j’avais réagi ainsi, c’était que je tenais à lui, sinon, ça ne m’aurait pas affectée.
Je restai allongée à contempler les étoiles, lorsque Mary revint, et elle avait le tableau avec elle. Elle me regarda avec son air hautain de donneuse de leçons.

M : Et bien, ma chère, si tu te mets dans un état pareil à chaque fois qu’il se comporte comme un gougeât, tu vas passer le reste de ta vie allongée sur le sol.

Je ne voulais pas qu’elle ne nous remette une dispute maintenant, je ne le supporterais pas, alors, je lançai un regard au docteur qui voulait dire « je t’en supplie, laisse couler »

R : Et si vous nous disiez ce que vous avez découvert avec ce tableau ?

M : Bon alors, je viens de découvrir que les choses s’étaient passées comme je l’avais supposé au départ, un coup de chance. Le prisonnier contenu dans ce tableau a été libéré. Soit par une erreur, soit par complicité, je n’ai pas réussi à le découvrir. Et, le vaisseau s’est mis en sécurité, cet être devait être tellement dangereux qu’ils ont préféré verrouiller tout le monde, plutôt que de le laisser fuir et faire plus de dommages. La solution serait de mettre cet individu hors d’état de nuire, le problème, c’est que j’ignore de qui il s’agit, ni de quelle race, ni quoi que ce soit à son sujet, pas même les crimes qu’il pourrait avoir commis.

R : Une énigme bien tordue, ça va être un bon moment à passer.

Je croisais le regard suppliant de Rose et je gardais le silence me retournant vers mon tardis que j'avais grandement envi de rappeler ... même pire ! Je pensais sauter par dessus bord pour le rejoindre et partir loin de cette femme énervante... apres tout elle avait son tardis sous le bras elle n'avait pas besoin du mien....

MP :" cesse de rêvasser tu veux ! Il faut retrouver ce prisonnier et le remettre dans son tableau ! Tu sais aussi bien que moi que s'il était la ce n est pas pour faire jolie !! "

Je soupirais me.retournant vers elle, posant mon derrière sur la rambarde.

" faudrait déjà savoir de qui ont parle ... s'il c est échapper de sa prison depuis plus de deux ans il est peut être loin aujourd'hui... et quelque chose me dit que je connais son identité et que tu le trouvera plus sur se bateaux... sa j en suis certain. J ai libérer les prisonniers du passé, il faut les ramener sur Terre, le bateaux n est pas gênant en soit mais je vais me charger de l enfermé dans une bouteille ... ont vas rentrer ... "

Mary étonné du ton que j employé se raidit.

MP :" serais-tu en train de m econduir??"

" oui ... c est exactement se que je fais ! Et s'il te plaît, si l envie te viens de nous rendre visite la prochaine fois envoi un hibou !!"

Je tendis la main a Rose pour la relever.

" ramène tout se beau monde et oublie nous ! ... (me tourne vers ma femme) tu me fais confiance ?? (Petit sourire)"

Je montais sur la rambarde regardant le tardis de ma hauteur, il était loin mais je connaissais mon vaisseau... je sais qu'il réagirais en conséquence
... je pointais mon tournevis vers lui pour lui signaler d enlever le lien d encrage, de se mettre en position pour nous recevoir, j allais faire vivre a Rose une chute mémorable !

Je n’étais pas trop en état de discuter, mais je voulais quand même signaler un truc qui m’embêtait, aussi, j’envoyai une petite vision à mon docteur, juste pour lui signaler. Utilisant mon petit regard de dalek, pour essayer ne ne pas le froisser.
***Ca ne serait pas cool de la chasser ainsi, même si elle te sort par les oreilles, et je t’avoue que moi aussi, mais on s’était engagés à l’accueillir en échange de son aide pour mes pouvoirs, elle a bien tenu sa part du marché, et ça m’embêterait que tu ne tiennes pas la tienne.
En plus, j’ai l’impression qu’elle fuit quelque chose, et, même si elle n’est pas ma tasse de thé, je ne voudrais pas qu’elle se retrouve en danger. Si on peut protéger quelqu’un, même une personne aussi désobligeante, n’est ce pas nécessaire de le faire ? Et puis, elle a peut être encore des choses à nous apprendre.
Et pour le prisonnier, es tu certain qu’il se soit vraiment échappé ? Le tableau était enfermé dans une boucle temporelle de ton peuple, comment aurait t’il fui ? Après, tu en sais quand même beaucoup plus que moi, ce sont les outils de ton peuple, ta culture.
Et, je suis désolée d’avoir réagi de la sorte, je suis tellement dans le doute, tellement effrayée par ce qu’il s’est passé que je suis vraiment mal, et j’ai transformé cette crainte en agressivité, en colère, et je n’aurai pas du, mes sentiments humains, ce n’est pas le plus simple à gérer. Je t’aime, mon docteur, et j’aurai toujours une confiance infinie en toi. Juste qu’il faut qu’avec le temps, on arrive mieux à se comprendre, et ces petites disputes seront de moins en moins fréquentes. ***

Je le regardai, et lui souris, j’aurais aimé prononcer un mot, mais, là, je n’y arrivais pas, je souffrais tellement, et j’avais trop peur que le prochain son qui sorte de ma bouche soit une bêtise qui remette le feu aux poudres. Et je ne me sentais pas de subir encore une tension maintenant.

Je levais les yeux au ciel ... ma gentillesse me perdra ... celle de Rose aussi ... je lui fis un signe de tête et m adressait a ma tante.

" tu as de la chance que Rose soit plus conciliante que moi... reviens quand tu aura fini avec eux je vais m occupé du tableau ... "

Je descendis de la rambarde lui saisissant des mains, la regardant fixement pour lui faire comprendre que je n étais pas d accord avec une quelconque protestation ou remarque de sa part.

Tanpis pour le plongeont... sa sera pour une autre fois, ou pas ... Mary me fixait, elle se retourna et parti faire se que je lui avait demandé, je la vis changer son parapluie en petit vaisseau et y embarquer tout le monde, Dana se tournant vers nous pour me dire au revoir... je lui fis un signe de tête sans pour autant m'attarder et je répartis avec le tableau à l interieur suivi de Rose.

" bon ... je suis d accord pour sortir d ici il faut en avoir envie ou alors avoir une chance surnaturelle... mais le fait est qu'il c est bien échapper, emprisonnant le bateau dans un siècle passé, il a créer en gros un monde de poche dans le présent qui se déroule en parallèle je sais pas si je suis clair désolé... mais il c est bien échapper... "

Je réfléchissait... un peu décourager.

" la personne qui était emprisonné ici a également détruit le filtre de perception du vaisseau c est pourquoi on a pu le localiser.... on va devoir faire appel à la mémoire du bateau fantôme et tu a tout se qui faux pour sa ! ... on doit trouver Karl... lui aussi doit avoir des choses a raconter qui pourrait nous intéresser ..."

Karl, je me rappelais avoir entendu ce nom là, ça me revenait.
R : Karl, on parle du propriétaire de la montre que j’avais trouvée ? C’est bien ça ? Et tu penses qu’il est où, cet individu ?

J’étais tellement affaiblie, tellement en détresse psychologique, que ma vois en tremblait terriblement, et ma tension devait être au plafond que j’en avais des petites gènes dans le regard. Je ne faisais que des bêtises aujourd’hui, et je me demandais si je ne devrais pas rester en arrière, pour ne pas gêner le docteur. En plus, son explication sur le monde de poche m’avais complètement désorientée, je n’avais pas trop pigé. Je me doutais que certainement, je comprendrai mieux plus tard, quand je serai en face du truc, mais, pour le moment, j’étais larguée.

Je le suivis à l’interieur, saisissant sa main, j’avais tellement besoin de me sentir près de lui, de lui faire sentir mon amour, ma confiance, mon estime. C’était mon docteur, et il était tout, vraiment tout, celui qui m’acceptait, malgré ma monstruosité, malgré l’horreur de mon existence, aberration que j’étais. Je ne doutais pas de lui, pas de son affection pour moi, mais, de moi, de ce que je pouvais être pour lui en retour, je doutais de ne pas être à la hauteur de toutes ces personnes prêtes à lui sauter dessus, et de ne pas être à la hauteur de l’immense individu qu’il était. Et même s’il me disait le contraire, quand je le voyais aussi proche d’une personne comme l’autre, je me mettais à douter, non de lui, mais de moi.
Je sentais ma main trembler dans la sienne, et je me sentais tellement mal.
Finalement nous entrâmes dans le vaisseau, je pensais bien que le docteur avait un de ses plans géniaux, comme toujours, et que, bientôt, la situation se serait bien éclaircie.

R : Le prisonnier du tableau, tu penses savoir qui c’est ?

Je posais le tableau sur le sol et me tournais vers Rose que je sentis tremblé durant tout le parcours, je la pris dans mes bras, la serrant contre moi assez fort pour qu'elle entendre battre mes deux cœurs, je restais comme sa quelques longues minutes attendant qu'elle se détende. Je parlais doucement, lentement, j avais pu entendre ses pensées malgré elle, elle n avait pas mis ses barrières, trop éprouvé sans doute.

" tu ne devrais pas douter de toi... tu sais j ai connu beaucoup de femmes dans ma vie a qui j'ai laissé des regrets, tu en verra sûrement d'autre et je les econduirait toutes parce que tu es la seule qui compte a mes yeux ... je t ai épouser Rose ... ma Rose a moi, la seule et l unique femme de ma vie et peu importe qui tu aura en face, elle ne fera pas le poids... soit fière de se que tu es, de se que tu as parce que moi je suis fier de toi et heureux de t avoir a mes côtés... personne ne brisera sa ... personne ... je t'aime c est tout ce que tu dois retenir... "

Je l embrassais pour conclure se que je disais qu'elle soit bien sur que ce n étais pas des paroles en l air.

" je suis désolé pour tout se que j ai pu dire, j étais énervé je n en pensais pas un mot, bon oui pour Mary sans doute, je le pensais mais toi je préfère mourir que te perdre ... (petit sourire), tu veux continuer ? Sinon ont rentre ... il n y a pas grand chose de dangereux ici, je pourrais toujours m.en occupé plus tard..."

Je regardais le tableau, continuant a la serrais contre moi, j en avais besoin aussi.

Je sentais le stress retomber petit à petit au fur et à mesure des battements de ses cœurs, il avait un effet apaisant sur moi, et je retrouvait mon calme et ma sérénité.
R : Mais je doute de moi, de ce que je suis, et tout le temps. Je ne me sens pas à ma place, nulle part, je ne me sens plus humaine, mais pas non plus autre chose, quand je croise des seigneurs du temps, ils me font sentir que je leur suis inférieure, toi mis à part, et que je ne serai jamais quelqu’un à leur hauteur. La seule personne que j’ai rencontrée qui m’aie acceptée comme son égale, ça a été Jenny, et elle me manque. Et, ce qu’il m’est arrivé avec ta tante, ça m’a achevée, surtout le regard que tu avais, j’ai eu l’impression que je te faisais peur, et ce regard, venant de toi, ça m’a tellement ébranlée et je me suis vraiment senti comme une abomination, quelque chose qui n’avait pas sa place en cet univers. Et je sais que je n’aurais pas du réagir comme ça avec ta pote, juste que j’étais tellement dans le doute que j’ai eu peur, et je ne savais plus où j’en étais, alors je me suis énervée. Et après, quand je te défendais face à ta tante, et que tu t’en es pris à nous deux, ça m’a déchirée.

Je le serrai encore plus fort, comme si j’avais peur de le perdre, peur qu’il s’éloigne. Mon petit cœur s’emballait, je n’étais tellement pas rassurée, tellement effrayée par ce que j’étais, par cette scène avec Mary, qui me hantait, et si le tardis n’était pas intervenue, que se serait-t-il passé ? Le docteur aurait t’il pu faire quelque chose ? Il m’avait sous entendu que oui, et je voulais y croire, mais ça l’avait choqué, aurait t’il réussi à temps ?
Je l’embrassais encore et encore, et remarquai qu’il avait, comme toujours, ignoré mes questions. Mais ce qu’il m’avait dit m’avait tellement fait de bien que c’était secondaire.

R : Je t’aime mon docteur !

" pourquoi ? Tu n as rien d inférieur, les seigneurs du temps ont toujours eu un ego surdimentionné, se prenant parfois pour des dieux alors que nous ne le sommes pas ... ont est peut être le peuple le plus évolué de l univers mais regarde se que sa a fait de nous, pas de quoi être fier ... tu es comme tu es, différente mais largement égale à une dame du temps ... même parfois supérieure... (sourire) parce que toi tu te remet en question sans arrêt ... sa te permet d évolué, d apprendre de tes erreurs et de devenir plus forte... tu es la seule de ton espèce... il y a un début à tout ! Et moi je me moque de se que tu est ou pas, je ne suis pas humain et un seigneur du temps rejeté par les siens pour sa différence ! Ont c est pas trouvé pour rien, je le pense vraiment... "

Ont se trouvaient encore au milieu de la salle, enlacés, sans ce vieux bateaux qui grincer au moindre mouvement, des lumières chancelante et une ambiance plutôt angoissante, mais ont ne bougeaient pas d ici, comme si l endroit ou nous étions n avais pas d'importance finalement...

Entre temps Mary était revenue sur le bateaux, elle avait suivi notre conversation en restant discrètement appuyer contre le mur derrière la porte de la salle de bal, pour une.fois elle ne voulait pas nous déranger... elle avait eue elle aussi ses moment d intimité qui lui manquait tant aujourd'hui, elle était assez d accord avec le fait qu'elle était peut-être trop portée sur son égo et qu elle avait tendance a se croire supérieure aux autres races ... son neveu l étonnait... elle le pensait être un homme sans manière et irréfléchi... mais en réalité elle compris qu'il savait très bien se qu'il faisait...

Ses paroles m’atteignaient au plus profond de moi, mais je ne me sentais pas supérieure, en aucun cas, à qui que ce soit. Et je me rappelais des circonstances de notre rencontre, dont j’avais discuté avec jenny, cette cliente étrange, et mon dossier qui avait disparu. Non nous ne nous étions pas rencontrés par hasard, mais j’ignorais pourquoi, en réalité.
Un seigneur du temps rejeté par les siens, les cons, et ils se croient supérieurs ? Après avoir rejeté celui qui avait gagné la guerre du temps, qui était une légende chez les krogan, le peuple le plus puissant qui soit, qui avait changé ce peuple et en avait fait une race on ne pouvait plus respectable.
Je me rappelais des paroles de Wrex, et la trahison dont il avait été victime de la part des seigneurs du temps, et je me dis qu’au fond, ne pas être comme eux, pour mon docteur, c’était plus flatteur qu’autre chose, ne pas être comme un epsilon, ou un rassilon, c’était une bénédiction pour lui. Je me demandais même, lorsque Jenny m’avait présenté les sontariens, sur leur planète, elle m’avait dit qu’ils étaient le troisième peuple le plus dangereux de l’univers, juste derrière les daleks, mais les premiers, était ce les seigneurs du temps ? Elle ne connaissait pas les simulacres à ce moment.
Je le découvrirai bien un jour.
Je finis par le lâcher, un peu à contrecœur, puis je repris sa main, je la serrai très fort, ça me rassurait, et même s’il y avait des moment plus difficiles, j’aimais notre relation, mon docteur, et nos aventures.

R : Juste, si jamais un jour, je devais être dépassée par ce pouvoir, par ce que je suis, que je devienne un monstre comme ce rassilon, promets moi de m’arrêter, quel qu’en soit le prix. Ou si quelqu’un parvenait à détourner ou utiliser ce pouvoir.

Je lui souris.

R : Bon alors, il est où ce Karl, comment le trouver, tu le connais ?