Times of Future and Past
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Déformation de la réalité {Libre}

Sujet: Déformation de la réalité {Libre}   Dim 18 Oct - 1:27
Edward Pierce
Edward Pierce
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Déformation de la réalité.

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Douleur… Froid… Pluie… Je me réveille lentement. Mais sûrement. Clignant mes yeux, ma vision est quelque peu trouble. Comme si j’avais trop abusé du Whisky. De l’herbe fraîche et arrosée de la pluie abondante qui tombe. Toussant, je me retourne lentement sur le dos et observe au-dessus de moi. Je ne vois pas encore très bien. Me frottant le visage. Je constate que les voix qui me parlaient semblent s’être calmées.

Je me redresse doucement et ressens bien une vive douleur. Haaaa mon ventre. Étendant précautionneusement ma main dessus. Je tente de comprendre. Je suis torse nue sans le moindre haut. J’essaye de me remémorer ce qu’il s’est passé et… Il y a un trou noir. Je me souviens que j’avais dû gravir une immense falaise pour rejoindre l’Oracle. Mais après… Il y avait une histoire de rituel. Et c’est là que j’ai laissé ma chemise et ma veste. Après ça. Je suis incapable de m’en souvenir. Ce n’est pas vrai. Mais qu’est-ce qu’ils m’ont encore fait ses salauds !

Frottant fortement ma figure, ma vision redevient peu à peu normale. Mes yeux observent partout. Tournant doucement la tête, je me rends compte que j’étais couché dans un parc. C’est inconcevable… Je me trouvais à DarkWater. Comment ai-je pu atterrir ici ? Je ne crois pas non plus avoir examiné un tel endroit dans cette ville puante portuaire. Je plaque mes mains sur mon visage. Je dois encore éprouver des hallucinations. Je n’ai plus qu’à attendre que cela passe après tout. Ça se passe continuellement de la même manière. Est-ce que tout ceci est réel ?

Au bout d’un certain temps. Je me lève avec difficulté. Je suis toujours au même endroit. Je n’ai pas la moindre idée d’où je me trouve. Je fixe ma blessure qui semble moins saigner, mais je n’ai rien pour la soigner. Fouillant mes poches, je trouve mon briquet porte-bonheur. Et c’est tout. Je jure intérieurement. J’ai laissé mon portemonnaie et ma carte d’identité dans la poche de ma veste. Et où est ma veste ? En tout cas pas ici, mais au sommet de l’albâtre…

Est-ce une punition de son « Dieu » pour l’avoir massacrée ? Je suppose que la réponse est oui. Tout est envisageable. Merde. Je vais faire comment pour récupérer mes affaires maintenant ? Fouillant mon autre poche de pantalon, je trouve mon pistolet. C’est la seule chose que je possède avec mon briquet. J’affiche une tête des plus débité. Je le range et marche dans ce parc à la recherche de la civilisation. J’ignore quelle heure, il est. Le temps est très pluvieux par ici. Et je ne sais pas non plus dans quelle ville, je me trouve.

Continuant un peu ma marche, main sur ma blessure. Je croise quelques personnes qui courent avec quelque chose d’étrange sur leur tête. Je me stoppe net et secoue violemment la tête. Est-ce un mauvais rêve ? En tout cas, ma venue ne semble pas inaperçue puisqu’on me pointe du doigt. Je me rapproche doucement. Je dois les effrayer avec ma tête et ma blessure. Depuis combien de temps n’ai-je plus dormir correctement ? Cela se voit parfaitement bien que je dors très mal. Soupirant, je tente malgré ma peur intérieure. De savoir où je suis. D’après leur voix, je me trouve en Europe et plus aux États-Unis. Qu’est-ce que c’est ce délire ?! Pire, je me trouve à Londres…

Non ça recommence pitié non… Maintenant, c’est ma propre conscience qui se remet à me parler à double dans ma tête. La vérité qui me dit de continuer mon chemin et d’arrêter de pleurnicher. Que j’ai eu le plus grand cadeau de tout l’univers. L’honneur de voir celui qui dort et que je ne dois pas le déshonorer. Mais qu’est-ce qu’il me raconte ce crétin ? Et ma propre conscience ordinaire qui me dit de ne pas l’écouter vu mon état psychologique. Mais la ferme bon sang, LA FERME !! Si cela continue, je vais réellement craquer. Il m’épuise et pas que lui… Bon, les autres par contre. Je ne les entends plus pour l’instant.

Oui, je me souviens de certains détails. Le fait que… Je pouvais apercevoir les morts. Enfin, c’est plus complexe que cela. Il m’était impossible de les toucher, par contre. Le décor autour de moi changeait dans certaines circonstances. Mais je pouvais carrément leur parler. Ils me répondaient ! Je les voyais face à moi. Je n’ai jamais compris comment… Je pouvais parler avec les morts. La explication unique que j’ai eue, c’est Fuller. Qui faisait référence au fait que mon esprit détenait des informations que je ne comprenais guère. Et qu’il s’intéressait de son vivant à mon cas. Si je pouvais tenter de retrouver ce livre, éventuellement vu ses « pouvoirs » m’expliquera-t-il pourquoi. Je peux voir et discuter avec des morts, alors que c’est censé être impossible ?!

Remerciant les passants, je poursuis mon chemin sans réellement savoir ou aller. Londres… Qu’est-ce que je fabrique en Angleterre. Il faut que je me trouve une cachette ingénieuse. Je commence à trop éveiller l’attention. Je me mets à courir, mais la fatigue que j’avais revient. Décidément… Je cours, je ne sais où. Toujours torse-nu sous une pluie battante. Je suis effrayé, désorienté. Je finis par voir des voitures. Mais… C’est quoi ces choses ?! C’est quoi encore ce cauchemar ?! Mes jambes me font mal. Sans parler de ma blessure. Je continue de courir, puis me cache dans un coin sombre. J’observe très discrètement ce qu’il se passe. Si l’on m’arrête, je vais très mal finir. Je ne peux pas aller en prison… Je ne peux tout simplement pas leur raconter ce qu’il m’est arrivé. Tout ceci ne peut tout simplement pas être réel. Ce n'est pas réel, non cela ne peux...

Je suis épuisé… Et j’ai faim. Sans argent, je ne vais pas aller bien loin. Je me tourne. Il y a, semble-t-il, un carton et une couverture qui ne semble pas abîmer. En attendant, de trouver une solution à mon problème. Me couche et contente de nettoyer ma blessure avec les moyens du bord. Je sais qu’elle risque de s’infecter. Je tente de me procurer de l’alcool dans les parages. Rien. Tant pis. Je fais comme je peux. Me couche discrètement dans ce carton, me couvre avec la couverture puis m’endort profondément. Je prie intérieurement pour que mes rêves lucides et « prémonitoires » me permettent pour une fois de me reposer réellement.

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Dim 18 Oct - 16:14
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Déformation de la réalité
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Encore un jour où je ne trouve pas mon frère. Il ne doit pas être sur terre en ce moment si cela se trouve. Tant pis je vais quand même attendre ici, on ne sait jamais. Il fait froid et il pleut en cette soirée de fin d'automne. Je traverse Hyde Park pour rentrer à l'appartement que je viens juste de louer. Il n'est pas très grand, mais au moins j'ai un toit sur la tête. J'aime beaucoup Londres. De tous les endroits que j'ai visités à travers le temps et l'espace, c'est ici où je me sens le mieux. Presque chez moi. Cela le sera encore plus quand j'aurais retrouvé Jack. En attendant de trouver mieux je suis devenue une citoyenne modèle. Un petit travail de bibliothécaire à l'impérial collège de Londres. Je traverse donc matin et soir le parc, qu'il fasse beau ou mauvais. Cela me maintient en forme. Après tout pas besoin de prendre le métro ou le bus. Un blouson, un parapluie et me voilà fin prête à rentrer, me regarder un DVD avec une pizza ou un sandwich... Hmmm et si je me prenais un plat à emporter pour une fois ? J'ai une grosse envie de poulet !

Je m'arrête dans un restaurant rapide pour prendre quelques portions. Je n'en ai pas proche de l'appartement du moins, je ne le pense pas. Il faudrait que je trouve un moment pour faire le tour du quartier vraiment. Je trouverais sûrement de quoi faire. Surtout qu'il y a une sortie de métro dans le coin. Ha ! Oui ! Je ne l'ai pas pour une bouchée de pain mais j'ai de l'argent de coté donc je peut me le permettre. En plus, le proprio est sympa malgré son grand âge. Je paye. Je suis une grosse mangeuse, je crois que j'en ai pris pour deux. Toute contente, je me dépêche de remonter la rue du Dr Carriage qui traverse Hyde Park de part en part. Puis arriver à la serpentine, je coupe part la forêt pour remonter sur Lancaster Gate. Alors que je me dépêche assez vite pour ne pas manger trop froid, même si j'ai un micro-onde, j'aperçois un homme étrange passé devant moi.

Il semble ne pas savoir où aller ni savoir ou il est d'ailleurs. Il porte un pantalon noir, il est torse-nu et ho mon dieu, il saigne sur le torse ! Le pauvre, il faut l'aborder, il doit sûrement avoir besoin d'aide ! Je finis part le suivre pour savoir où il va. J'en ai bien peur d'avoir oublié mon petit repas. Allons bon ce type a plus besoin de moi que mon estomac a besoin de ce poulet. Je le suis alors dans une ruelle sombre pas très loin de mon appartement où il finit part se recroqueviller dans un carton. Le pauvre. Je regarde à droite et à gauche et fini part rentré dans cette ruelle. Il semble totalement endormi. Il a une barbe noir et des cheveux noirs en bataille. Je me dis que l'homme doit avoir une cinquantaine d'années voir plus vues les rides sur son visage. Il doit être exténué et bien épuisé, car il n'a pas remarqué ma présence alors que cela fait à peine cinq minutes qu'il s'est endormi au moins. Je réfléchis à toute vitesse. Je n'ai aucun vêtement d'homme, et même si j'ai de la place chez moi pour l'accueillir, il ne faudrait pas que j'attire trop l'intention. Je ne dis rien. Je le laisse dormir pour l'instant. C'est décidé, je vais faire le tour du quartier pour voir si je peux l'aider, mais il fait quel taille au juste ? Du L ou du Xl... Il a l'air plutôt baraqué. Et s'il n'avait pas envie de mon aide après tout, je ne pourrais l'y obliger. Ho ! Allez ! Tant pis assez tergiversé ! Je prends mon courage à deux mains et décide enfin de le réveiller doucement. Après tout, il n'est pas obligé de dormir ici, je lui laisserais le choix.


- Monsieur ? Hey ! Monsieur ? Réveillez vous ! Est-ce que cela va aller ? Vous avez besoin d'aide ?

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Jeu 22 Oct - 1:12
Edward Pierce
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Cela fait quelques minutes que je me suis endormi dans ce carton. Ce n’est pas le meilleur endroit pour se reposer. Je fais avec les moyens du bord. Plongé dans le royaume des songes. Des flashs me reviennent, d’abord flous. Ce n’est pas très très net. Je me revois ou j’étais avant. Tous en train de nous battre. De nous entre-tuer et… Un détail auquel je n’avais guère fait attention sur le moment. Mais en plus de la pluie qui tombait en abondance. Il y avait également une lueur orangée. Chaude. Elle avait quelque chose de dérangeant. Chaotique. Intéressant.

Je continue de rêver et je me rends compte d’autre chose. Drake. Il était avec moi. Le pauvre était otage de Fitzroy. A-t-il survécu ? Qu’est-il advenu de lui. S’est-il entretué ?? Peut-être que son médaillon l'a sauvé… Je… Je l’ai abandonné. Qu’est-ce que j’ai fait ! Algernon Drake. C’était la seule personne qui s’y connaissait en occultisme et surtout le livre. Quel con !

Alors que je me repose, j’entends une voix m’appeler.

- Monsieur ? Hey ! Monsieur ? Réveillez-vous ! Est-ce que cela va aller ? Vous avez besoin d'aide ?

Je bouge ma tête, je me réveille en sursaut en mettant. Mettant mon bras devant moi. Je me redresse avec peine.

- Je haï le whisky. Hein ? Qui m’appelle ?

Je retire mon bras et tente de voir ce qu’il se passe. La couverture descend sur mes jambes. Me frottant les yeux qui me piquent. Je distingue une jeune femme devant moi. Je me tapote gentiment les joues puis la regarde.

- Je… Oui. Je…

Je réfléchis à ce que je vais lui dire. Je ne peux guère tout lui balancer comme ça. Je me relève doucement. Ma blessure me fait vraiment mal. Secouant légèrement ma tête. Je cherche mes mots.

- Je me nomme Edward Pierce. Je suis détective privé et …

Allez Edward un peu plus de réel courage. Trouillard. Mais la fatigue est telle que j’ai du mal à tenir debout. Je me penche attentivement posant mes mains sur mes genoux.

- J’ai besoin de me faire soigner ma blessure. Je ne connais pas cette ville. Je ne sais pas ou me rendre et … On m’a volé mes affaires. Je n’ai pas d’argent pour payer. Juste mon arme de service et un briquet.

Me redressant, je l’observe. Je reconnais bien l’accent anglais. Ce qui m’intrigue, ce sont ses vêtements qui ne ressemblent en rien à ce que je connais. Je me rapproche doucement pour voir ça. Me grattant la tête. Mon esprit est confus. Combien de temps s’est écoulé. Je l’ignore… Tournant un peu la tête sur le côté, j’y vois un journal au sol. Le ramassant lentement, il est inscrit une date qui me choque. Cela parle de l’année 2020 ! Est-ce que je suis encore en train d’halluciner ?!

J’ai un effet de recul et je lâche ce journal. C’est impossible ! Qu’est-ce qui m’arrive ? Je crois que cette fois, je suis complètement fou. Mes jambes se mettent à trembler inconsciemment. Je me sens vraiment très très mal. Je ressens une forte sensation de grand froid. Comme si j’étais entourée de glace éternelle. Je me frotte les bras. Hooo qu’est-ce que c’est horrible. Les températures ont soudainement chuté sans raison…

Pas de neige et n'y a pas de glace ici. Je dois bouger. Je suis complètement gelé ! Je tourne sur moi-même et marche autour de cette jeune femme. Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Il fait si froid… Mes dents se mettent à claquer. Il ne faut pas rester ici. Me déplaçant avec peine, je constate que je ne suis pas le seul à se plaindre d’avoir très froid. Je tente de me réchauffer. Observant le mur, des symboles apparaissent. Secouant la tête, le temps que je regarde à nouveau. Cela a disparu…

Je ne veux pas finir à l’asile par pitié. J’ai bien peur que j’en prenne le chemin. Comment soigner un esprit malade ? Comment guérir d’un tel traumatisme ? Mon esprit est très fatigué. Je marmonne dans ma barbe, quelque chose d’incompréhensible. Je ne sais pas si la jeune femme me suit. Je suppose que oui. Une fois sorti dans la rue, il fait plus chaud. Cela est redevenu normal. Je me demande quel autre malheur va me tomber dessus.

Oui les symboles apparus. Qu’est-ce que cela signifie ? Pourquoi sont-ils apparus sur le mur. Je veux en avoir le cœur net. Même si je vais paraître pour un imbécile… Ou alors mon esprit me joue des tours tellement que je suis fatigué.

- Excusez-moi. Avez-vous vu les symboles qui sont apparus sur le mur ? Et ce froid étrange ?

Je la regarde et j’admets avoir peur de la réponse. Que ce soit oui ou non. Peur que cela revienne. Les conséquences d’avoir invoqué ce Dieu sans nom. Celui qui dort… Gigantesque… Voilà, cela me revient. Impossible de le voir en entier tellement qu’il était grandiloquent. Je.. Me souviens avoir vu une immense queue. Et … Cet être infernal à décrire. Je…

Je me tiens la tête, elle me fait très mal et je me mets à hurler de douleur.

Des ailes trouées… Voilà et… Le reste impossible. Je n’avais jamais vu ça de ma vie. Tout ce qu’on nous a raconté sur les religions est remis en cause. Jusqu’à présent, nous n’avions pas à prouver l’existence de divinité. Mais lui… N’était pas un rêve ou un cauchemar, mais bien réel… Ses pouvoirs… J’ai invoqué cette chose, moi… Edward Pierce. Pour qu’ils me laissent tranquilles.

En parlant de ce Dieu. Où est-il allé ? Et les gens… Ils… Ne s’entre-tue pas ?! En effet, regardant devant moi. Les gens ne sont nullement en train de se taper dessus. Au point de tuer ou être complètement taré. Je ne comprends vraiment pas ce qu’il se passe. Comment ça se fait ? Est-ce que le fameux Dieu de l’Oracle Hawkins les a uniquement punis eux ? Et pas le reste du monde ? Je ne détiens aucune information sur lui. La chose unique que j’ai, c’est cette incantation… Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn. Je ne saisis rien à cette phrase. Tout compte fait, si j'assimile cette « langue ». Mais pas vraiment le sens direct. À ce que j’ai compris, c’est difficilement traduisible dans le langage humain.

Me frottant le menton, je patiente que la jeune femme m’emmène me faire soigner. Je me sens assurément de plus en plus mal. Je suis très pâle de peau. Je grimace. Cela me perturbe de plus en plus. Je continue de crier de douleur. Main sur mon crâne.

- Haaaaaa ma tête ! Haaaaaa
 

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Ven 23 Oct - 20:26
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L'homme avait l'air bien épuisé le pauvre. Et sa cicatrice n'était pas belle à voir. Malheureusement, je n'avais pas de voiture pour l'emmener à l'hôpital. Pars contre, j'avais l'habitude des accidents et j'avais tout sur place dans mon appartement. Lorsqu'il se réveilla en sursaut, je me maudissais de l'intérieur. J'aurais dû l'aborder avant qu'il s'endorme. Il avait les traits bien tiré et semblait effrayer. Lorsqu'il se présenta et me raconta sa mésaventure, j'eus doublement l'envie de l'aider.

- Je suis Angelina Harkness, mais appelez moi Angie. Je n'ai pas de voiture pour vous emmener à l'hôpital, mais mon appartement n'est pas loin, juste à quelques mètres de là. Venez ! J'ai de quoi vous soigner et vous avez besoin de vous reposer.

Je le regarde faire quand il voit le journal. Je connais ce regard, ce déphasage… J'aurais presque pensé qu'il venait de faire un gros voyage temporel. Mais je ne voulais pas m'avancer et son histoire était cohérente. Je m'attardais un moment sur son torse. Il avait l'aire plutôt baraqué le détective. Bon, ce n'était pas le moment de fantasmé non plus. Cependant, j'avais cru apercevoir des symboles étranges plutôt que des entailles anarchiques. Je ne savais pas vraiment. J'aurais tout le loisir de regarder ça quand je l'aurais aidé à nettoyer, enfin s'il m'accompagnait.

J'en étais là de mes réflexions quand je sentis un froid inhabituel. C'était étrange. Il pleuvait, mais ne faisait pas froid pourtant. Cependant je ne sus pas vraiment si c'était le voir torse-nu sous la plus qui me faisait frissonner ou bien un froid exceptionnellement localisé. C'était ce genre de froid que pouvais sentir les chasseurs de fantômes quand ils étaient dans une demeure hantés. J'avoue, j'adorais regarder ce genre d'émission un peu flippante qui nous fait croire au paranormal. Après tout, je suis moi-même quelqu'un de paranormal avec ce que j'ai à mon poignet.

Le froid commença à piqué sévère. Je regardais autour de moi et là, je vis pendant un court instant des symbole qui s'illuminait sur le mur d'un vert émeraude. L'homme paniqua et sorti de la ruelle. Je le suivis. Le froid s'arrêta instantanément et la température habituelle reprit le dessus. Je le vis allaiter et terroriser. Je ne sais pas pourquoi, mais cet homme mystérieux devait être lié à ces symboles. Je regardais de nouveau son torse et je crus en décerner un ou deux. C'est bien ce que je pensais ce type n'a pas été mutilé part hasard ! Était-il au centre d'un rituel mystérieux qui m'échappe ?

Quand il me demanda terroriser si j'avais vu les symboles sur le mur je n'eu pas du tout l'envie de lui mentir. Je répondis.

- Oui, j'ai effectivement vu les symboles et ... j'ai remarqué que quelques-uns étaient gravé sur votre torse. Je suis Bibliothécaire, et les énigmes aux symboles étrange cela me connais. Bien que je ne connais absolument pas ce genre de symboles. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas ici pour vous faire peur. Venez avec moi, je vais vous aider. Vous n'êtes pas obligé de me faire pleinement confiance. Mais au moins je vais vous soigner.

Je retourne chercher la couverture et je la lui tends pour qu'il se protège au moins le temps d'aller à l'appartement.

- En plus, j'ai du poulet pour deux, ce serait dommage de ne pas le partager.

Je lui souris, histoire de détendre l'atmosphère. J'espérais qu'il soit assez à l'aise pour me raconter son histoire plus avant. J'espérais vraiment lui rendre service et qui sait peut-être l'aider à rentré chez lui ou pas qu'importe. Nous marchons, l'un a coté de l'autre quand nous passons devant un magasin de vêtements.

- Hey ! Cela tombe bien on va vous trouver des vêtements. Je le regarde de la tête au pied réfléchit puis rentre dans la boutique. Attendez-moi là, je reviens.

Je rentre dans la boutique et lui laisse mon parapluie. Là, je la dévalise presque. En fait, je lui achète une valise et de quoi se changer. Oui même les petits dessous. Le pauvre a tout perdu, il faut bien le renflouer. En plus, j'avais de quoi largement payer. Je sors avec une grande valise de toile et la lui donne.

- Ne dites rien, c'est rien, j'ai les moyens. Si vous me dites toute votre histoire, je vous dirai la mienne. Même si je doute que vous me croyiez. J'ai de quoi vous faire croire. Allez venez. Je vous promets, je ne vous ferais aucun mal.

Nous rentrons alors dans mon appartement. Bien que restreint, il pouvais largement se mettre sur le canapé histoire de dormir un peu. Je le fais s'asseoir le temps d'aller chercher les bandages et de quoi le soigner.

- Voilà mon humbles chez moi. Faite comme chez vous.

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Sam 24 Oct - 0:30
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Mon crâne me fait vraiment très très mal. Je me redresse et tourne ma tête vers elle. Clignant des yeux, je regarde cette femme. Elle s’est présentée, Angelina Harkness. Je fais un petit signe de la tête assez vif. Je suis de dos par rapport à la rue.

- Oui, j'ai effectivement vu les symboles et ... j'ai remarqué que quelques-uns étaient gravé sur votre torse. Je suis Bibliothécaire, et les énigmes aux symboles étrange cela me connais. Bien que je ne connaisse absolument pas ce genre de symboles. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas ici pour vous faire peur. Venez avec moi, je vais vous aider. Vous n'êtes pas obligé de me faire pleinement confiance. Mais au moins je vais vous soigner.

Quand, elle m’explique ça. C’est presque si je perds complètement pied. Baissant la tête, je n’avais nullement vu ça. Il n’y avait que la cicatrice. Et… Maintenant, des symboles ? Effectivement, je les reconnais. Identique à ceux qui apparaissent à l’intérieur des glyphes. Les mêmes « écritures » que j’avais vu gravé sur les statues et autres pierres à DarkWater.

Angelina va chercher la couverture. Je la prends en la remerciant. Je la mets autour de moi. Je me rapproche un peu. Elle parle de nourriture, mon ventre fait du bruit. Elle me fait un sourire sympathique.

- Merci de m’aider. Je suis un parfait inconnu pour vous. Merci encore.

Alors qu’elle m’amène jusqu’à chez elle. Nous nous arrêtons brusquement devant une boutique. Je le regard et encore une fois, ça n’a rien avoir à ce que j’ai connu. Ce n’est pas le même genre vestimentaire.

- Hey ! Cela tombe bien on va vous trouver des vêtements. Attendez-moi là, je reviens.

Je l’observe surpris rentrer. Je colle mon nez sur la vitrine et tiens le parapluie qu’elle m’a donnée. Pendant qu’elle est occupée. Je me fais des réflexions. Il y a… Quelque chose qui m’échappe. Pourquoi, des symboles sont apparus sur mon corps. Je me rappelle que l’Oracle avait fait un dessin. Il n’y avait pas eu de glyphe. Je secoue la tête et demande vraiment ce qu’il m’arrive. Une fois chez cette jeune femme, il faudra que je les étudie. Elle fini par revenir avec une valise, et me la donne !

- Ne dites rien, ce n’est rien, j'ai les moyens. Si vous me dites toute votre histoire, je vous dirai la mienne. Même si je doute que vous me croyiez. J'ai de quoi vous faire croire. Allez venez. Je vous promets, je ne vous ferais aucun mal.

Je n’arrive pas à dire le moindre mot. Je la suis avec cette valise et de l’autre tiens le parapluie en parfaits gentlemen. Elle me fait découvrir un peu son quartier. Alors que nous sommes en marche. Sur la valise, je remarque une étoile à cinq branches qui semble briller faiblement. Avec un œil au centre. Fronçant les sourcils. Je me détourne du regard. Et son appartement. Ici, c’est bien différent de chez moi. Celle-ci me propose de m’asseoir sur le canapé.

Je le fais, je m’assois calmement. Mes yeux se posent à nouveau sur la valise. L’étoile a disparu… Je plaque mes mains sur mes yeux. Puis, la regarde.

- Voilà mon humbles chez moi. Faite comme chez vous.
- Je vous remercie pour votre aide, pour ça. je pointe la valise. Et votre hospitalité.

Je la revois revenir avec de quoi me soigner. Je pose le parapluie et l’observe. Clignant des yeux. Je retire délicatement la couverture. Cette fois-ci, les symboles sont vraiment mieux visibles. Je roule des yeux. Je tourne légèrement la tête à droite. Je passe précautionneusement mon doigt sur l’un d’eux. Pour le ressentir. C’est vraiment dérangeant. Pendant qu’elle s’en occupe, je tente de découvrir le sens. Même si mon esprit est épuisé après tout ce qu’il s’est passé. Je comprends ce qu’ils signifient. Je me tapote les doigts de la main droite sur ma tête.

- N'ghftnah mgep ymg' ?

Au moment où je sors ça. On perçoit un claquement brutal de porte qui me fait sursauter. Oui, je suis beaucoup trop fatigué. Il me semble que cette femme a parlé des symboles. Et qu’elle est Bibliothécaire. Je grimace quand elle me soigne. Je souffle. Je commence légèrement à délirer. Mes nerfs craquent.

- Ces symboles… Je les avais déjà vu gravé sur des statues et des stèles. Il… y avait cette statue de la vierge au port. Elle … Avait une tête de pieuvre à la place d’une tête humaine tenant la bible dans ses bras. Et en dessous. Cette écriture sous forme de symbole. Au commencement, je ne comprenais pas celle-ci. Je ne l’avais jamais vu auparavant. Mais maintenant, c’est… Comme si je le connaissais depuis la naissance. Elle est dans ma tête… Cette connaissance… Connaissance interdite… Occulte.

Je me mets à pleurer comme un bébé. Je ne me sens vraiment pas à l’aise. Et ce n’est pas cette jeune femme la cause. L’épuisement physique et moral, joue un rôle sur ma santé mentale déjà très fragilisée.

- C’est à cause d’eux… Cette fichue affaire Sarah Hawkins ! Je l’ai accepté comme un con, manque d’argent. Et depuis, les ennuis s’accumulent ainsi que les morts. La seule personne qui comprenait tout ça, je l’ai abandonné aux mains…

Je me couche sur le canapé. Je tremble plus fortement. Ma tête me fait à nouveau mal.

- Je suis le prochain… Je suis le prochain…

Il commence à faire de plus en plus sombre… Et j’ai l’impression de voir des ombres suspectes qui se rapprochent de moi. Je hurle de terreur.

- Non-pitié non… Laissez-moi, laissez-moi ! Le livre… Le livre…

Je sombre dans l’inconscience.

Je me réveille dans ce qui semble être un rêve. Je suis sur le sol. Me relevant avec peine. Ma vision semble un peu décolorée, mais bien réaliste. À ce que je constate, c’est un musé. Que je ne connais pas vraiment. Je franchis cet endroit. Puis voit d’immenses affiches avec écrit dessus British Museum. Qu’est-ce que je fais là… Observant les alentours. Mes yeux sont attirés par une salle exiguë. Je ne vois pas bien.

Je reviens à moi à ce moment-là…


 

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Dim 25 Oct - 0:49
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Je me doutais qu'il devait être épuisé et effrayer part ce qu'il venait de vivre et qui l'avait amener à notre rencontre. Je commençais à le soigner et plus je nettoyais le sang plus il commença à délirer et parler même une langue que je n'avais jamais entendu jusqu'à présent. Une porte claqua dans le couloir près de l'appartement, mais assez fort pour nous faire sursauter tous les deux. Il commença à parler de l'affaire qu'il l'avait amené à faire des chose pas très belles dont ce que j'avais pensé au départ. Il avait participé à une sorte de rituel païen et le langage qui était sur son torse et dans sa tête devait en faire partie. J'avais eu à étudier beaucoup de dialecte, dont certains extraterrestres, mais rien à ma connaissance ne se rapprochais de ça. Pourtant, cela devait bien exister quelque part. Sauf si bien sûr, il venait d'un autre monde et encore. Certains mondes parallèles devaient avoir des similitudes avec le nôtre.

Je ne savais pas d'où il venait pour l'instant, mais il venait bien de la terre ça, c'était certain. J'essayais de le calmer, de le rassurer. Mais je crois que le fait de le soigner avait eu raison de lui. En plein soin, il tomba dans les vapes. J'essayais de le réveiller, mais cette fois en vain. Je décidais alors de finir de le soigner et de m'occuper de lui. Je le nettoyais. Le changeait et mit une couverture propre sur lui. Il dormit un moment. J'en profitais pour prendre une bonne douche et me changer avant de commencer mes recherches. Je veillais sur lui en essayant de farfouiller sur mon ordinateur les symboles étranges. Cependant, il y en avait pas mal de cataloguer sur google et je mis un certain temps avant d'enfin trouver. Je me renseignais alors sur ce langage qui semblais sorti tout droit d'une œuvre de fiction.

C'était effectivement le cas. L'œuvre d'un certain écrivain du 20e siècle nommé Howard Lovecraft. Ce langage, il l'aurait inventé en rapport avec le mythe qu'il aurait lui-même créer, celui de Cthulhu. D'après mes recherches ces symboles sont du R’lyehian et ce d'après ce fameux Cthulhu qui dormirait dans ça ville sous-marine du nom de R'lyeh. J'avais déjà entendu parler de ce Cthulhu qui est une figure de l'horreur et de la science-fiction. Une icône importante de la pop culture. Cependant, je n'avais jamais eu à faire des recherches aussi poussé sur celui-ci. Je dévorais littéralement toutes les informations que je trouvais sur le sujet jusqu'à ce que notre fameux détective revienne à lui.

Je mangeais un manchon de poulet devant la nouvelle sur Nyarlathotep quand il revint à lui. Il était tombé pendant au moins trois heures et je n'avais pas vu le temps passé. J'avalais mon morceau de poulet dans la bouche, quand je le vis se redresser. Je regardais son bandage satisfaite qui tenais visiblement bien. J'avais bien nettoyé, car il semblait immaculé. Pas de trace de sang. Je posais mon ordinateur portable sur la table et lui fit un sourire quand il me regarda. Le pauvre n'avait certainement pas vraiment dormi. Il avait l'aire encore plus exténuer que lorsque je l'avais trouvé dans la ruelle. Ces yeux avaient l'air un peu fou et me fixaient presque sans comprendre ce qu'il faisait là.


- Hey, vous avez faim ? Je lui proposais un pignon de poulet et des frites un peu molles. Désolé pour les frites elle sont plus de première jeunesse. Vous avez dormi que trois heures, mais cela va aller. Je vous ai soigné et bander. Si vous voulez aller aux toilettes, c'est part là. On a tout le temps pour discuter.

Je le regardais. Il semblait absorber part mon ordinateur. Je lui tournais l'écran vers lui et lui montrais ce que j'avais trouvé les symboles et tout. Il sembla complètement perdu
.

- Vous ne venez pas de cette époque vous. Vous venez sûrement du passé. J'ai remarqué votre réaction quand vous avez regardé ce journal. Et comment vous regardez mon appareil de recherche portatif. Si vous voulez en parler, on en parlera. Je vous laisse vous remettre de vos émotions.

Je le laissais reprendre contenance. Je le vis aller dans la salle de bain. Je repris mon ordinateur et fini la nouvelle. Puis je continuais de m'informer quand il revint enfin. Il avait l'aire complètement perdu.

- Vous avez sûrement des tas de questions et moi aussi. Ce que je vous propose, c'est de commencer part là. Vous me posez des questions et moi je vous en pose en retour cela vous va ?

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Lun 26 Oct - 1:28
Edward Pierce
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Me voilà à nouveau réveillé et… Pas beaucoup en forme. Je n'éprouve effectivement pas l’impression d’avoir pu me reposer. Me frottant les yeux. Je constate un bandage à la place de ma blessure. Cela me fait beaucoup moins mal, mais cela me démange là où les symboles étaient présents. Fronçant les sourcils, j'examine la jeune femme me regarder avec un sourire. Je cligne des yeux. Encore plus exténué qu’avant. J’observe autour de moi et observe un objet étrange. Qu’est-ce que c’est que ça ?

- Hey, vous avez faim ? Je lui proposais un pignon de poulet et des frites un peu molles. Désolé pour les frites elle sont plus de première jeunesse. Vous avez dormi que trois heures, mais cela va aller. Je vous ai soigné et bandé. Si vous voulez aller aux toilettes, c'est part là. On a tout le temps pour discuter.
- Heu… Oui… J’ai faim. Ça fait de très longues heures que je n’ai rien avalé. Je… Ne veux pas profiter de votre générosité.

Mes yeux sont continuellement sur cette chose anormale. Je rapproche mon visage pour être collé dessus. Ça m’explose les yeux et recule. J’essaye de comprendre ce que je vois. Secouant la tête. Me lève et dirige aux toilettes. Tout me semble invraisemblable. Rien n’est réel… Rien ne l’est… Je plaque mes mains contre le mur et révèle comment allumer la lumière. Même ses toilettes ne présentent rien avoir à celle que je connaisse. Je me soulage et me dirige vers ce lavabo. J’y étudie mon reflet. J’ai assurément… Une tête effroyable. Celui d’un fou… Je me parle à moi-même. Puis vomi ensuite. Je me nettoie la bouche comme je peux.

- Qu’est-ce que je fais ici ? Est-ce que celui qui dort détiendrait la réponse ?? Que suis-je censé faire présentement ?

Merde, je me parle à moi-même… Des larmes coulent puis je les sèche. Je profite pour prendre une douche bienfaisante au niveau du bas. En faisant un maximum pour ne pas tremper mon bandage. Ma vision change, tout devient noir et je revois mes deux consciences qui se disputent à nouveau. Elles sont épuisantes. Celle de vérité veut que je reprenne mon « Destin ». Celui d’élu… Celui qui a été choisi. Je leur crie de se la fermer, mais me reprends de peur qu’on m’ait entendu. Cherchant autour de moi. Je me sèche avec les moyens du bord.

Retournant vers mon hôte. Je me tiens debout toujours torse-nu devant moi. Mes yeux reviennent vers cet objet mystérieux qui semble avoir ses symboles qui forment une phrase. Je me frotte le menton. C’est… Perturbant ce qui est écrit dans ce langage. Celle-ci semble avoir plusieurs significations. Dont une… Qui parle clairement du Dieu que j’ai invoqué.

- Vous avez sûrement des tas de questions et moi aussi. Ce que je vous propose, c'est de commencer part là. Vous me posez des questions et moi je vous en pose en retour cela vous va ?
- Heu… Sommes-nous réellement en 2020 ?! Je veux dire… J’ai vu dans ce journal la date. Octobre 2020… C’est… Irréel. Je… Quand, je suis parti de mon bureau de détective à Boston. C’était le… 20 octobre 1924 !

Je sais que c’est… Impossible. Je n’ai pas pu dormir pendant 96 ans ! Je prends avec délicatesse ce qu’elle m’a offert à manger. C’est un peu froid, mais pas grave. Mes yeux reviennent sur cet objet énigmatique. Je souffle. Pour lui prouver mes dires. Je sors mon briquet, ou il est gravé « Le bataillon perdu – 7 octobre, 1918 », c’est la seule chose que je peux lui donner pour attester mes paroles.

- Qu’est-ce que je fais ici… J’avais fini, enfin… L’affaire était bouclée. Je savais ce qui est était arrivé à l’Oracle. Je… Hooo l’officier Bradley, vous aviez raison. Le seul véritable ami que j’ai eu durant cette enquête. Vous vous êtes sacrifié pour moi. Et qu’ai-je fait…

Je regarde mes mains en tremblant de tout mon corps. Je me rappelle bien. Je leur ai tous fait du mal sauf Cohen et Bradley. Ce salopard de Fuller est responsable du meurtre de Cohen, pas moi. Je ne me sens vraiment pas bien. Je pointe l’étrange objet du doigt.

- Ça… Ah nafl mglw'nafh hh' ahor syha'h ah'legeth. Ng ph' y'nahh n'ghftephai n'gha ahornah ah'mglw'nafh. C’est… Incompréhensible… Pourtant… Elle était inscrite quelque part. Je l’ai déjà vu. Mais sans vraiment y porter attention. Heu… Réfléchis Edward. Elle veut dire : n'est pas mort ce qui à jamais dort. Et au long des siècles peut mourir même la mort. Comment cette inscription a-t-elle pu s’introduire dans cet objet… Occulte ?

Je suis vraiment très très perturbé. Ce qui est encore plus étonnant, c’est la réaction de cette jeune femme qui ne semble pas sincèrement maîtriser cette « langue ». Elle est parfaitement irrationnelle et irréelle.

- Vous… Ne l’aviez en aucun cas vu auparavant, je me trompe ? Je semble vous perturber avec la facilité à laquelle je peux la lire et la comprendre. Je suppose… Que vous désiriez savoir, comment j’ai pu « l’apprendre » aussi vite. Je peux vous confirmer que rares sont les humains capables de… Vous… N’avez pas idée dans quoi, je vous embarque…

Je me recroqueville de peur à l’idée de recroiser l’une de ses choses. Je gémis et me frotte nerveusement les mains. Les révélations… Accepter la vérité. Acceptez la véritable nature de l’espèce humaine. Acceptez d’être un chercheur de vérité.

Acceptez mon Destin… Une fois qu’il vous a, vous ne pouvez y réchapper. Je termine de manger et la remercie. Mes yeux sont sur elle, à bouger dans tous les sens. La peur me s'empare de à nouveau de moi. Il faut que je me calme, sinon je vais me mettre à totalement paniquer et perdre pied. Ma respiration augmente.

- Est-ce que vous… Auriez-vous un verre de Whisky, s’il vous plaît ?

Mes yeux sont sur la valise. Je l’ouvre délicatement et y distingue des habits d’homme. Je les prends puis observe mon bandage qui a été épargné par l’eau. Je les mets précossieusement. J’entends alors dans ma tête, une sorte de chuchotement lointain. Je tends l’oreille pour tenter de comprendre ce que l’on me dit.

« Uaaah nnnkadishtuor. Na'ah'ehye ya. Uaaah nnnkadishtuor. Na'ah'ehye ya »

- Qui… Qui êtes-vous ? Qui me parle ?

« Y' ah throdog hafh'drn. Na'ah'ehye ya ng ymg' ephaimgep right l'na'ah'ehye ng kadishtuor ymg' ot fhtagn »

Puis plus rien, fronçant les sourcils. Je me rappelle que la dernière fois qu’on m’a demandé de libérer un Dieu ou quelque chose s’apparentant. J’ai eu que des problèmes… Je marmonne dans ma barbe. Je regarde ma montre, les aiguilles tournent à toute allure. Je plaque ma main dessus. Je sens que la journée va être longue. Mais, je crains plus la nuit.

Je m’assois sur le bord du lit abasourdi. Je n’arrive pas à comprendre qui est ce Grand Prêtre. Et … Si possible retrouver le livre. Mais je suppose qu’il était chez Sarah vu que Drake ne l’avait pas avec lui. À condition que cet antiquaire soit encore vivant. Ce qui… Est moins sûr. Je crois que… La meilleure chose à faire pour l'heure est assurément d’essayer de me reposer. Idéalement, ce quartier est très paisible. Je pose ma tête sur ma main. Puis regarde Angie, à moitié endormi.
 

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Lun 26 Oct - 23:00
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Mes observations étaient justes. Le pauvre devenait limite psychotique. Il s'interrogeait sur notre époque et il venait bel et bien du passé.

- Heu… Sommes-nous réellement en 2020 ?! Je veux dire… J’ai vu dans ce journal la date. Octobre 2020… C’est… Irréel. Je… Quand, je suis parti de mon bureau de détective à Boston. C’était le… 20 octobre 1924 !

- Je suis désolé, mais oui, c'est réel nous sommes bel et bien en 2020. Ne vous en faite pas, je vous crois, je viens moi aussi d'une autre époque.

Je me demandais si cela ne faisait pas trop pour lui, j'essayais de le garder quelque peu focus. Il se demandait pourquoi il était ici et je ne savais pas quoi lui répondre à ça. Je repris mon ordinateur et lui montrai la première image de symboles que j'avais trouvé et lui demandais ce que cela voulais dire.

- Ça… Ah nafl mglw'nafh hh' ahor syha'h ah'legeth. Ng ph' y'nahh n'ghftephai n'gha ahornah ah'mglw'nafh. C’est… Incompréhensible… Pourtant… Elle était inscrite quelque part. Je l’ai déjà vu. Mais sans vraiment y porter attention. Heu… Réfléchis Edward. Elle veut dire : n'est pas mort ce qui à jamais dort. Et au long des siècles peut mourir même la mort. Comment cette inscription a-t-elle pu s’introduire dans cet objet… Occulte ?

- Ho, non, c'est un objet technologique avancé ce n'est pas occulte, je vous rassure. Le futur est assez complexe. Il y a eu de grande avancer "futuriste" qui a eu lieu.

Nous avions quelque point commun. Certes, nous étions en dehors de notre temps, mais surtout perdu dans les problèmes de l'un et de l'autre. Oui, cela m'intriguait cette histoire. Moi, j'étais du futur et lui du passé. Je me demandais vraiment comment il avait fait pour débarqué sans manipulateur de vortex ou sans le fameux docteur que mon frère connais. Il commençait vraiment à avoir peur et délirait presque. D'après les infos que j'avais glanées, on pouvait littéralement tomber dans la folie avec ces histoires. Il finit part me demander un verre de whisky. Je fus un peu prise au dépourvu. En alcool, je n'avais que de la bière à la tequila. Je le li en proposait en substitution. Je sors et vais dans la cuisine. Et rapporte deux bouteilles. Je le vois alors se changer, je me retourne pour lui donner un peut de d'intimité. Une fois terminer, j'arrive et lui temps la bouteille.

- Désolé je n'ai que ça, mais c'est de l'alcool quand même. Je devrais vous conseiller de dormir un peu vous êtes exténuer et effrayer. Ici, personne ne vous fera le moindre mal. Je comprends votre détresse. Ce n'est pas facile de se retrouver dans une époque que l'on ne comprend pas. Je vous aiderais. Je vais finir mes recherches sur ce que vous devriez appeler le Mythe. Je vous promets que je serais utile.

Je le regarde. Il semblait presque refuser de dormir. Surement la peur d'avoir des cauchemars. Je ne savais pas comment le calmer. Je ne savais pas si je devais considérer le mythe comme était vraiment du sérieux ou si cela était de la fiction. Pourtant, il y avait deux choses qui faisaient que ce n'était pas si fictif. Déjà les symboles sur son torse qui était les mêmes que dans la ruelle où il a fait un froid glacial. Cela ne pouvait pas s'inventer vraiment. Et puis lui. Il venait de quelque part et avouait avoir pris part à un rituel occulte. J'en avais vu des choses dans l'univers et encore, je suis certaine que mon frère en avait vu bien plus que moi. Alors si ce fameux mythe existait ? Je regardais le pauvre infortuné Edward qui essayais de lutter contre le sommeil. Je n'avais même pas des somnifères pour l'aider.

-Il y a une pharmacie en bas de la rue, je peux tenter d'aller prendre quelque chose pour vous détendre ?

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Mar 27 Oct - 17:58
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Bon sang… Cette histoire est de plus en plus perturbante. Ou alors, je tente en vain de n’admettre la réalité. Résister alors que mon esprit cède de plus en plus à la connaissance et au savoir qui m’a été transmis. Et elle m’entraîne inexorablement dans la folie. Mais également sur des questions, auxquelles… Je ne me posais jamais, existentiel et ma place dans l’univers. L’existence de nouvelles races bien plus anciennes que nous. Si l’on m’avait parlé qu’un jour, je rencontrerais un vagabond dimensionnel puis par la suite, une divinité. En aucun cas, je l’aurais cru. Je m’endors toujours à moitié, luttant désespérément contre le sommeil.

- Désolé je n'ai que ça, mais c'est de l'alcool quand même. Je devrais vous conseiller de dormir un peu vous êtes exténuer et effrayer. Ici, personne ne vous fera le moindre mal. Je comprends votre détresse. Ce n'est pas facile de se retrouver dans une époque que l'on ne comprend pas. Je vous aiderais. Je vais finir mes recherches sur ce que vous devriez appeler le Mythe. Je vous promets que je serais utile.

Je prends la bouteille, la remercie puis bois une gorgée. Je grimace, mais ce n’est pas mauvais. Je l’écoute attentivement. Elle confirme bien à mon grand malheur, que je ne suis plus en 1924. J’ai fait un bond de 96 ans dans le futur. Me grattant le crâne, je me rends compte que ce Dieu a bien plus de pouvoir que je ne le pensais. Au fur et à mesure, qu’elle me parle. Les pièces du puzzle s’assemblent inconsciemment dans mon esprit épuisé. Le Mythe. Je fronce les sourcils quant à ce terme. J’entends à nouveau ce cri dans mon esprit et me fais légèrement reculer.

Secouant la tête. Je ferme mes yeux pendant quelques secondes. Je commence à voir dans mon esprit des glyphes, dessins, symboles tels que je les avais vues dans le livre et le bestiaire chez Drake. C’est beaucoup plus marquant qu’avant. Je rouvre mes yeux et oriente ma tête vers Angie.

Tout serait donc lié à cette entité que j’ai fait venir. Le Mythe… Bien sûr ! Ce terme, je l’avais lu à plusieurs reprises dans certains livres que j’ai lu chez Drake à DarkWater. Elles parlaient de divinité venue des étoiles. Pas originaire de notre monde. Et cela a été confirmé par la suite. Je ne vois toujours pas de … Quelle religion le Mythe est tiré. Je me frotte les yeux. Alors on va utiliser ce terme. Le Mythe.

- Il y a une pharmacie en bas de la rue, je peux tenter d'aller prendre quelque chose pour vous détendre ?
- Je veux bien. Pourriez-vous aller me chercher des somnifères et des calmant pour ma tête. J’ai une mauvaise migraine. Merci à vous. Merci pour votre aide.  

Je ne dévoile rien concernant le Mythe. Rien que ce nom me donne des frissons dans le dos. Ni hallucinations, ni mauvais rêves. Je fais un signe de la tête et fixe à nouveau cet écran sur qu’est-ce qui semble être écrit. Par rapport aux symboles que j’ai traduits. Cela semblerait être un extrait du Necronomicon… J’arque un sourcil sans rien dire. Je bois davantage une grosse gorgée. Ce livre m’interpelle sur sa nature, son origine. Qui l’a écrit ? Certainement, une personne qui… À subit lui aussi l’influence de ses entités.

Prenant ma valise, je la pose un peu plus loin et me couche de côté sur le lit. Croisant les bras. J’avoue être intégralement à plat. Mais, plus je suis épuisé et plus mon esprit lui est « connecté » à cette redoutable connaissance. Je ne fais pas attention directement au fait qu’Angie est certainement partie chercher ce qu’elle m’a proposé. J’ai habilement l’impression que mon Destin est lié au Necronomicon. Je n'acquiers pas la moindre idée d’où pourrait se trouver l’original. Je comprends que ce livre, ne pas être dans de mains malveillantes.

Il va volontiers falloir le chercher. Je ne détiens juste pas le moindre indice. BIEN que… J’ai rêvé du British Museum. Repos Edward, repos Edward. Je pose ma tête sur mon bras. Je me lève d’un coup pour aller vomir à nouveau à la salle de bain. J’y reste de nouveau un moment. Je me lave la bouche et ma barbe. Fixant mon reflet. J'aperçois une immense ombre derrière moi. Je suis seul… Je crie de terreur. Je cours dans la chambre et me cache littéralement sous les draps en tremblant de tout mon corps. Ça ne va plus, ça ne va plus.

- Laissez-moi tranquille !!!  

J’y reste en tremblant un très très long moment. J'abaisse le drap, sort et me couche sur celui-ci. Qu’est-ce que c’était cette ombre… J’hallucine beaucoup trop. Je vais… Rien. Je fixe le plafond. Je suis tellement à bout, que mes yeux se ferment à moitié. Je n’entends même pas Angie revenir. Alors que je « dors. ». Je me mets à parler inconsciemment en R’leyhian comme une langue terrestre, normal. Je ne fais que ressasser la même chose. Puis à changer de discours ensuite.

- Ah nafl mglw'nafh hh' ahor syha'h ah'legeth. Ng ph' y'nahh n'ghftephai n'gha ahornah ah'mglw'nafh. Ah nafl mglw'nafh hh' ahor syha'h ah'legeth. Ng ph' y'nahh n'ghftephai n'gha ahornah ah'mglw'nafh. Ah nafl mglw'nafh hh' ahor syha'h ah'legeth. Ng ph' y'nahh n'ghftephai n'gha ahornah ah'mglw'nafh.
 

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Ven 30 Oct - 1:04
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- Je veux bien. Pourriez-vous aller me chercher des somnifères et des calmant pour ma tête. J’ai une mauvaise migraine. Merci à vous. Merci pour votre aide.

- D'accord, ne vous inquiétez pas, j'y vais.

Je décide alors d'aller vite fait à la pharmacie avant que cela ferme. Je reprends mes affaires et sort précipitamment de l'appartement le laissant seul. Lorsque j'arrivais en bas, la pluie avait redoublé d'intensité. Le mauvais temps était horrible avec une pluie glaciale et des coups de vent. J'essayais de me repérer a travers le rideau de pluie qui me voilait les yeux et je réussis à distinguer une enseigne à quelques mètres sur le trottoir d'en face. Je fis attention aux voitures et traversais. Je courais jusqu'à la boutique qui heureusement était encore ouverte. Je rentrai dégoulinante dans le commerce et me dirigeais vers la personne qui commençait un ménage consciencieux avant de fermer.

- Excusez-moi, pouvez-vous me dire ou se trouve les somnifères et l'aspirine s'il vous plaît ?

La personne me salua, me regarda tranquillement et m'indiqua alors les produit qui m'intéressait. Je pris ceux qu'elle m'indiqua les plus efficaces. M'expliquât la posologie puis me la nota pour que je m'en souvienne. Une, vous tout expliqué, je pris aussi de quoi remplir ma boite de premier secours comme des bandages en grande quantité, de quoi cicatriser correctement et désinfecté, etc. Le pauvre Edward allait rester là un moment et il fallait s'occuper de lui du mieux que je pouvais. Une fois mes achats terminés, je fermais la poche hermétiquement pour passé la pluie. La pluie avait un peu diminué et je pus voir mieux. Il y avait une épicerie un peu plus loin. J'en profitais pour aller prendre quelques provisions, car je sentais que la nuit pouvait être longue.

Une fois, tous mes achats fait, je rentrai vite à l'appartement. Il s'était écoulé aux moins trois quarts d'heure le temps de tout ramener au sec. J'ouvris la porte et entendu parlé. C'était Edward qui parlait dans l'autre langue étrange. Je posais les courses sur la table de la cuisine. Je l'entendais et cela me glaçait le sang d'entendre cette langue. Je posais le sac de médicaments, pris les somnifères et l'aspirine. Je pouvais lui donner les deux. Je viens vers lui avec un grand verre d'eau pour qu'il puisse les avaler.

- Hey, je suis rentré. Il sursauta et mit un moment avant de comprendre que c'était moi. Je lui donnais les médicaments. l'alcool est proscrit avec les médicaments cela ne fait pas bon ménage, mais vous n'avez bu qu'une bière alors cela devrais passer.

Je le laisse prendre les médicaments. Je repars dans la petite cuisine pour ranger tout le reste des courses dont une bouteille de whisky pour au cas où il en voudrait le temps de rester chez moi. J'avais pris quelque snack histoire de tenir. Il n'était que dix heures du soir mais il fallait résister si Edward n'arrivais tout simplement pas à dormir avec le cachet que la pharmacienne m'avais conseillé. Il allait déjà ce calmé. Vu comment il était exténué, il allait sûrement, facilement s'endormir. Une fois ranger, je pris les boissons, des sodas, il avait pris des médicaments tout de même, les snacks faciles à manger et les ramenais à mon fauteuil devant le lit. Je mis ma petite table entre nous et j'y déposais le tout.

- Servez-vous si vous avez encore faim. Y n'a pas besoin de les chauffer tout ça. Et j'ai pris des sodas. Pour remplacer l'alcool. Non pas que je veiller vous en priver, j'ai acheté du whisky au cas où , mais comme j'ai dit les médocs et l'alcool ce n'est pas le bon choix! Vous avez dû sucré et du saler. Allez-y goûter ! Sauf si vous voulez dormir, il n'y a pas de souci dormez. Moi, je vais continuer mon instruction sur le mythe afin d'être assez renseigné pour vous aider.

Je commençais à piocher dans mes victuailles histoire de montrer l'exemple et commençais à lire une autre nouvelle sur mon ordinateur.

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Mar 3 Nov - 16:31
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Alors que je dormais, je suis sorti de celle-ci par une voix. Je me réveille d’un coup en sursaut, mettant mes bras devant moi. Je ne sais pas qui m’appelait. Le Grand Prêtre ? Je tourne la tête de droite à gauche. Je ne comprends pas… J’ai du mal à reprendre mes esprits. Au bout d’un certain temps, je reconnais Angie. Je baisse mes bras et m’excuse. Je l’observe attentivement.

- Hey, je suis rentré. L’alcool est proscrit avec les médicaments cela ne fait pas bon ménage, mais vous n'avez bu qu'une bière alors cela devrait passer.
- Merci… Je vais en tenir compte. Merci pour votre générosité.

Je me redresse lentement, me frottant les yeux. Je regarde les médicaments qu’elle m’a donnés. Des somnifères et de quoi calmer ma migraine. J’observe ça, et fais un signe de la tête. Je récupère les cachets. Puis les sodas. Coca Colas, je connais ça. Nous avions des bouteilles chez nous. Et là, c’est très différent. Je le tourne dans ma main.

- Servez-vous si vous avez encore faim. Y n'a pas besoin de les chauffer tout ça. Et j'ai pris des sodas. Pour remplacer l'alcool. Non pas que je veiller vous en priver, j'ai acheté du whisky au cas où. Mais comme j'ai dit les médocs et l'alcool ce n'est pas le bon choix ! Vous avez dû sucrer et du saler. Allez-y goûter ! Sauf si vous voulez dormir, il n'y a pas de souci dormez. Moi, je vais continuer mon instruction sur le mythe afin d'être assez renseigné pour vous aider.
- Je … Très bien. C’est très gentil de votre part. Je… Tiens à vous dire. Je… Soyez extrêmement prudente. Peu de gens savent la vérité… Le Mythe n’est pas une légende ou à prendre à la légère. Ils… Sont bien réels. Croyez-moi.  

Je n’ose pas en dire plus. Je tremble de peur. Je bois une gorge et recommence à manger. Je souffle. La voix du Grand Prêtre revient plus fortement et me fait comprendre que le plan se déroule parfaitement. Je crains vraiment la suite. Me frottant le visage nerveusement. Je commence à entrevoir ce que j’ai fait. Et des conséquences que cela va avoir.

Me levant, je retourne aux toilettes à moitié en train de m’endormir. C’est beaucoup plus efficace que ce que je prenais. Je le fais vite et reviens m’écroulant sur le lit face contre le duvet. Profondément en sommeil. Pendant un très très long moment, il ne se passe rien. Pas de rêve particulier ni de chuchotement dans mon esprit.

Puis, je semble me réveiller dans de l’eau. C’est sombre… Très froid. Je n’arrive pas vraiment à distinguer mon environnement. Par contre, je ressens une pression très forte. Que fais-je là ? Ma vision se trouble puis mes yeux semblent s’adapter à l’obscurité. Il y a des mouvements furtif et très rapide autour de moi. Je n’arrive pas encore à voir ce que c’est. Cette sensation est désagréable. Je ressens la noyade et je panique. Cela dure un moment, et je vois mieux les formes qui tournent sous forme de ronde. C’est… Des créatures marines, que je n’avais jamais vues auparavant.

Je… Suis choqué. Je ne m’attendais nullement à une telle découverte. Je comprends que je me trouve sous l’océan. Le goût est salé… Ces choses en question semblent en totale vénération envers… Une immense silhouette qui m’est familière. Les ailes… L’immense queue. Qu’est-ce qu’il fait dans l’océan, ce Dieu ? Il est vraiment entouré de créature beaucoup plus petite que lui.

En y réfléchissant de plus près à la question. Mes connaissances du Mythe me font répondre que cette espèce se nomme : profond. Mi-homme, mi-poisson. Ils sont accrochés à lui et le vénèrent. Comme quoi… Le Dieu de l’Oracle a bien plus d’influence que je le pensais. C’est terrifiant. Ils sont… Des milliers ! J’ignore leurs nombres réels. La panique me gagne de plus en plus. Je veux sortir de là, ils vont finir par me remarquer.

Observant mieux les alentours. Il semblerait que je sois dans une citée sous-marine. Les formes de celle-ci ne sont en rien d’humain. Cela me dépasse… Cyclopéenne, je crois. Je n’en suis pas sûr. Quel est cet endroit ?

« R'lyeh... »

Qui a… C’est la voix du Grand Prête qui vient de répondre à ma question. Mon esprit s’embrouille de plus en plus. Je panique tellement que je me réveille en sursaut. Complètement trempé d’eau salée sur le lit. Je secoue la tête. Je me frotte le visage. Regardant par la fenêtre, il fait jour. Un soleil magnifique. Je me lève en quatrième vitesse et observe dehors. Tout est normal. J’ouvre la fenêtre et pose mes bras dessus, ainsi que ma tête. Je découle d’eau de mer.

Je soupire… Dans quelle galère me suis-je vraiment embarqué. Le Dieu dont il ne faut pas prononcer le nom est caché sous l’océan avec ces profonds, dans une citée sous-marine portant le nom de R'lyeh. Maintenant, ça me revient. Dans sa demeure de R'lyeh, le défunt Cthulhu attend en rêvant. Je fais le lien, le Grand Prêtre n’est d’autres que le Dieu que j’ai fait venir. Ou devrais-je dire réveiller. Et ce qu’il m’a montré est sa demeure. Il était vraiment enfermé là-dedans ?

Posant ma tête sur mes bras, je sens que cela va très mal finir pour moi. Quelle force ai-je invoquée dans ce monde ? Quels vont être les conséquences sur le long terme ? Est-ce que ce fameux Culte à DarkWater était le seul dans le monde. Ou au contraire, il est bien plus répandu que je ne le pense.

Me redressant, je vais aller prendre ma douche et nettoyer toute cette eau salée que je traine avec moi. Je ne sais vraiment pas, comment je vais pouvoir me sortir de là. Sans que toute l'humanité en subisse les conséquences. Insouciante de l’existence de force cosmique qui nous dépasse et… Qui existent depuis bien plus longtemps que nous. Nous sommes si insignifiants à côté de leurs puissances.

Ces rêves… Ces cauchemars… Ce que j’ai dû faire pour qu’on me laisse tranquille. J’ai fait venir le Grand Prêtre parmi nous. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité. Nous avons un véritable Dieu vivant sur cette planète. Pas invisible. Mais bel et bien en cher et en os. Et je ne vois pas comment… Le leur dire, sans qu'ils ne plongent dans la folie. Ou alors. Qu’on m’enferme définitivement dans un asile, me prendre pour un fou allié.

Je reviens pour tenter de nettoyer toute cette flotte, Angie est de retour et fixe ça d’un air pas très ravi. Je me stoppe et baisse la tête.

- Je suis navré pour toute cette eau salée… Je vais nettoyer, je vous promet ! J'ai besoin de savoir, où se trouve R'lyeh ? Vous devez certainement l'avoir trouvé avec votre technologie. Ce nom était dans l'incantation que ce connard de Fitzroy a prononcé. Je suis certain maintenant, qu'il savait ou cela se trouve ! Comme je l'ai tué... Ainsi que les autres. Je n'ai pas pu lui poser plus de questions...  

 

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Ven 6 Nov - 23:52
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Je voyais bien qu'il était reconnaissant. Il est vrai que dans ce monde, je trouvais que l'on ne s'entraidait pas beaucoup. Je le regardais souriante et lui répondit que ce n'était absolument rien. Je le vis aller aux toilettes de nouveau avant de s'écrouler sur le lit totalement épuisé. Je le regardais pendant un moment sans rien dire. Son avertissement résonnait dans ma tête. Le Mythe, ce que tout le monde considérait comme de la fiction étais réel. J'eus du mal à m'imaginer ces créatures fantastiques et horrifiques, être totalement réel. Quand j'en vis des représentations comme Nyarlathotep, Cthulhu ou encore Azathoth, je comprenais pourquoi le pauvre était totalement psychotique au point de prendre des somnifères et de l'alcool.

Je décidais quand même de continuer mon exploration du mythe. C'était à la fois fascinant, mais aussi effrayant. Je finis part m'endormir sur le canapé. Ce qui était étrange, c'est que je rêvais d'eau cette nuit-là. J'avais l'impression d'être immergé dans la mer et de voir des profonds. Que j'avais appris être des serviteurs de Cthulhu. Et je crut même voir sa silhouette. Puis je me réveillais en sursaut en nage. Je regardais le lit. Il dormait toujours. Je me levais et regardais l'heure. Il était huit heures du matin. Je n'avais pas l'impression d'avoir dormi. Je décidais d'aller dans la salle de bain faire ma toilette. Quand je sortais, je le vis alors complètement tremper. Même mon lit était gorgé d'eau. Mais bon sang que c'était-il passé ? Quand il s'excusa et dit qu'il allait nettoyer l'eau de mer, je restais figé pendant un moment.


- De l'eau de mer ? Je vérifiais ces dires et me rendis compte que c'était vrai oui, c'était de l'eau salée. Non cela ne se peut...

Je devins blanche tout d'un coup. Il me regardait avec sérieux. Il me raconta son rêve et je mis mes mains devant ma bouche en lui disant que j'avais rêvé de la même chose. Il me conseilla de m'asseoir. Je le vis commencer a cherche la serpillière et les draps. J'étais tellement sous le choc que je n'arrivais pas à l'aider. J'étais bloqué de peur. Il nettoya tout arrangea comme il put le lit. Il alla trouver la bouteille de whisky que j'avais acheté et m'en versai un vers que je bue d'une traite. Je n'étais pas très alcool, mais la, j'avouais que j'en avais bien besoin.

- C'est donc réel tout ça ? Je suis habitué à beaucoup de choses, mais là. Je ne sais pas si je suis prête pour ça. Ne vous méprenez pas, j'ai commencé à vous aider, je ne vous laisserais pas tomber, seulement, c'est un gros morceau si je peux dire.

Je mis un bout de temps avant de reprendre contenance. Soudain, je sentis une distorsion. Mon cœur battit la chamade. Je regardais mon vortex manipulator. Rien, je regardais l'heure. Tout était normal. Pourtant moi qui avais voyager dans le temps, je savais reconnaître les distorsions. Je me demandais s'il n'y avait que moi qui l'avais vu. Je me demandais maintenant si ces créatures allaient venir sur terre ou pas ? Je regardais Edward complètement blanche comme un linge. À ces yeux, je voyais qu'il avait encore peur.

- Vous l'avez vu aussi ? Cette distorsion ?


Puis il fit un froid brutalement dans la pièce et les symboles lumineux revinrent plus fort. Plus aucun doute, c'était bel et bien réel. J'entends dit des murmures autour de moi, mais je ne comprenais absolument pas ce qu'il disait puis cela s'arrêta. Je tournais frénétiquement sur moi-même. Puis regardais Edward.

- Qu'est-ce qu'on doit faire ?

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Dim 8 Nov - 18:13
Edward Pierce
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Faisant un signe de la tête. Je la regarde avec sérieux. Elle est soudainement blanche. Mes yeux se posent sur le lit puis elle. Me frottant le menton, je commence à lui raconter mon rêve étrange. De m’être retrouvé dans l’océan, avoir vu les profonds et la silhouette du Grand Prêtre. Et la cité de R’lyeh. Quand, je le lui raconte dans les moindres détails. Je la vois mettre la main sur la bouche. En véritables gentlemen, je lui propose et l’aide à s’asseoir sur le bord du lit.

Pendant ce temps, je vais chercher la serpillière. Et commence à nettoyer un maximum mon bordel. Tout en le faisant, je constate que la jeune femme est terrassée par la peur. Je me redresse et va chercher la bouteille de Whisky. Je la dépose sur la table.

-  C'est donc réel tout ça ? Je suis habitué à beaucoup de choses, mais là. Je ne sais pas si je suis prête pour ça. Ne vous méprenez pas, j'ai commencé à vous aider. Je ne vous laisserais pas tomber. Seulement, c'est un gros morceau si je peux dire.
- Oui… Tout ce que j’ai pu voir est réel. Ses horreurs… Ses cauchemars. Je… Comprends moi-même, je n’y croyais pas. Je ne voulais pas y croire. Jusqu’à que la vérité me soit montrée par le Léviathan. Et que je me fasse courir après, par une monstrueuse créature nommée le vagabond dimensionnel qui a tenté de me bouffer !

La peur ne m’a guère quitté. Au contraire… Plus, j’en dis et… Je me stop et me frotte les bras. Mes yeux observent partout. Quelque chose cloche. Je recule prudemment. Ça recommence. Je tente l’oreille. Personne ne parle à part ma propre conscience. Je croise les bras et me frotte les yeux. Il va falloir faire avec, ces manifestations étranges. Mais pas étonnante, quand on a été confrontée au Mythe.

-  Vous l'avez vu aussi ? Cette distorsion ?
- Oui… J’ai l’impression que depuis mon arrivée. Ça augmente inexorablement. Déformation de la réalité. J'ai été confronté à ça heu... Je…

Alors que je m’apprêtais à continuer. Il fait à nouveau très froid. Et les symboles réapparaissent plus fortement. Je pousse un cri d’effroi. Je tente de comprendre ce qui est marqué. C’est la même chose que ce que m’a dit le Grand Prêtre. Le livre…

-  Qu'est-ce qu'on doit faire ?

On me demande quoi faire… Je prends une gorgée de Whisky et toussote. Je tourne sur moi-même. Premièrement, je doute pouvoir récupérer mes affaires. Ma carte d’identité et ma carte de détective. Je crois qu’elles sont perdues pour de bons. Je me frotte énergétiquement mes mains sur mon visage.

- Vu que j’ai avancé dans le futur. Je doute de pouvoir… Récupérer mes affaires. Et par-dessus tout pouvoir continuer mon métier de détective privé. Sans dire que je ne suis pas citoyen britannique. Je ne me vois pas dire à l’immigration. Je suis Edward Pierce, né au début du siècle au États-Unis. On ne me croira jamais.

Je souffle, je fais de la vapeur d’eau. Qu’est-ce qui provoque ce froid intense… Je n’ai pas vraiment la réponse à cette question. Par contre, devoir m’expliquer sur ce qu’il s’est vraiment passé à DarkWater. Ça va être beaucoup plus compliqué. Comment lui dire… Que j’ai lu une copie du Necronomicon ? Je ne sais pas… Vu qu’ils n’ont pas conscience que cela existe vraiment. Je suis perdu… Bien que je connaisse la réponse de ce que je dois faire.

Je me tourne et cherche du papier, avec un crayon. Ce n’est pas trop dur à trouver. Me servant de mes souvenirs. Je commence à dessiner le livre, la copie que j’ai eu entre les mains dans le bureau de Drake.

Déformation de la réalité {Libre} Tufs

- J’ai eu une vision… Dans le British Museum. D’une petite salle avec au centre ce que je suis en train de dessiner. À quelques détails près.

Vu l’état d’Angie, je ne veux pas l’effrayer plus. Je mets un certain temps à le dessiner dans tous les détails. Gros livre, avec des cicatrices et l’étoile à cinq branches avec un œil au centre. Le signe des anciens. Je ne sais pas si cela fait partie du bouquin ou si c’est Drake qui l’a dessiné pour se protéger. Je suppose la dernière option.

- Au vu de ce qu’il se passe… Je doute qu’on puisse revenir en arrière. Tout était prévu depuis bien longtemps. Je suis le seul humain capable de parler et comprendre le R’lyehian. Et j’ai l’impression que cela à une conséquence derrière. Il est fort probable que le Culte que j’ai affronté soit beaucoup plus étendu que je ne le pense. Croyez-moi… Mes convictions sont complément ébranlé.

Je me sens à nouveau très mal. C’est horrible de prendre conscience que tout ce que vous avons appris. Est totalement remis en question. Je termine mon dessin très fidèle et le lui montre. Je tremble plus fortement. Je n’arrive pas à le lui dire le lien que j’ai avec ce bouquin. Maintenant, je me souviens. C’est là qu’était écrit : n'est pas mort ce qui à jamais dort. Et au long des siècles peut mourir même la mort.

Je baisse la tête… Je sens que je vais devoir beaucoup plus approfondir mes connaissances dans l’occultisme. Ma curiosité a fini par faire que ma soif de connaissance est irrésistible. Je constate que je commence à mieux comprendre mon environnement. Et ce, malgré ma peur grandissante face à ce savoir interdit. Cette magie est surprenante. Elle a sa propre conscience. Elle est vivante…

- Je ne souhaite pas vous forcer à me suivre… Vous êtes confrontés à ce que l’on nomme les révélations. Et je doute… Que vous soyez capable de tenir le choc jusqu’à… Que j’ai obtenu toutes les réponses de mes questions. Ma connaissance du Mythe augmente d’heure en heure. Je commence à mieux comprendre à quoi, nous avons affaire. Mais les habitants de notre monde. Ignore leurs existences. Êtes-vous vraiment sûr de vouloir… Affrontez des forces qui nous dépassent ? Je m’en voudrais réellement, si par malheur. Vous sombriez dans la folie ou la mort. Je suis censé être complètement fou… À m’en prendre à tout le monde. Je l’ai effectivement fait après le rituel. Mais… ça s’est calmé pour une raison que j’ignore. Et je vous entraîne à votre tour.

Je fais un non de la tête avec des larmes. Je rebois une gorgée.

- Je… Pourrait ouvrir une boutique spécialisée dans l’occultisme. Je n’ai plus rien… J’ai tout perdu à DarkWater. Ma vie a été à tout jamais bouleversée, elle a été brisée là-bas. Cela a commencé depuis ma naissance. J’ai ces rêves très lucides, ces voix. Attention, je ne me considère pas comme un devin ou médium. Bien que… Je vis réellement ses songes, elles se sont toujours réalisés. Jamais personne ne m’a cru. Vous êtes la seule qui ne prend pas pour un débile mental.

Je l’observe attentivement. Elle a peur cela se voit et ressens. Dans quoi, l’ai-je embarqué. Bravo Pierce. Tu ne pouvais pas te taire…

- Si vous désirez rester ici, je… Comprendrais. J’irais seul au British Museum mener mon enquête. Je… Ne vous forcerais pas à me suivre. Car il est fort probable d’avoir des rencontres peu agréables en chemin. Je connais certaines incantations de protection. Il va falloir faire avec. Ils sont parmi nous.

Si j’avais le médaillon de R’lyeh, je le lui donnerais pour être protégée. Mais c’est Drake qui l’avait. Et ba… Il est mort par ma faute.

 

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Mar 10 Nov - 15:37
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- Je vous aiderais pour tout ne vous en faite pas. J'ai de quoi. J'ai juste besoins de reprendre mes esprits.

Je me parlais à moi-même, allez ma vielle tu as déjà vécu bien pire enfin pour l'instant. C'est mon frère qui va se sentir coupable de m'avoir laissé seule aussi longtemps. Lui qui était si protecteur. J'entendis battre fortement mon propre cœur. Je fermais les yeux et revis la grande silhouette dans les eaux de la mer. Où, quand, comment ? J'étais du genre à penser qu'il y avait une explication dans tout. Je me devais de l'aider à reprendre une vie, et l'aider dans son combat. J'avais des connaissance assez utile et en plus les énigmes et les civilisations perdu étaient ma spécialité que cela soit sur terre ou dans l'univers. Car oui, en plus de surveiller mon frère, j'étudiais tout ce qu'il pouvait me permettre de l'aider un jour. Je rêvais de me retrouver dans Torchwood bien qu'il soit dissout depuis un certain temps.

Une fois avoir repris une contenance, je l'écoutais me parler de trouver un livre. Il m'en parla en détail. J'étais sur de savoirs de quel livre, il parlait. Je pris alors mon ordinateur et en trouvais une représentation.


- La le Nécronomicon ! D'après le mythe, c'est le livre de magie ultime avec des représentations des grand anciens et des rituel pour les invoquer et d'autre joyeuseté du genre. Ce que je vais vous dire ne va sûrement pas vous plaire, mais les écrit de Lovecraft son tellement populaire que des Nécronomicon, on peut en acheter dans n'importe quelle librairie spécialisée... Tiens ! Vous avez dit le British Muséum ? Sa tombe bien il y a une exposition sur le mythe justement, on pourrait effectivement y aller et voir ce qu'on y trouve ! Part contre si le livre y est, ce sera assez difficile de le prendre sans le volé.

Je refermais mon ordinateur et me levais. Je lui dis de ce préparé et que je l'emmenais au British Muséum pour en apprendre un peut plus sur le Mythe. En chemin, je lui parlais de Howard Phillip Lovecraft. Considéré comme le père fondateur du mythe. Nous nous rendions compte que c'était surtout un lanceur d'alerte et que biens sûr, on ne l'avait jamais cru a part des fan du mythe et encore. J'étais sûr et certaine que même les fan de lovecraft ne croyais pas vraiment à la véracité du Mythe en lui même. J'avais rencontré certaines races de l'univers, mais ce genre de races non. Sycorax, Cybermen, Dalek, Anges Pleureurs ... A coté c'était des petites races insignifiantes. Déjà que les humains se croyais tout seule dans l'univers et ceux même après que certaines races, on faillit l'envahir.

Nous arrivâmes devant le musée. Je pris une profonde respiration et commençais à monter les escaliers. Nous nous dirigions vers l'exposition itinérante ou nous trouvâmes beaucoup d'information sur Lovecraft en plus de son œuvre. Il y avait des photos des dessins d'artiste de grand anciens, des lettres du maître de providence en vers ces amis, etc. Puis nous nous retrouvions en face de lui. Le livre !

- Bon sang, ce n'est absolument pas du tout un livre qu'on trouve dans une librairie ! Je n'aurais vraiment pas cru le voir ici dans une vitrine !

Je m'approchais du livre. J'entendis de nouveau battre mon cœur dans mes oreilles. Comme part hasard, il était ouvert sur le sceau du fameux grand ancien Cthulhu. Je mit ma main sur la vitrine. j'eu de nouveau le flash de la silhouette dans la mer. Je la retirais précipitamment. Je regardais alors Edward.

- Qu'est-ce qu'on fait alors ?
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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Mer 11 Nov - 11:58
Edward Pierce
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Objectif : British Museum. Tendant ma main vers Angie. Elle la prend et me fait comprendre qu’elle doit reprendre ses esprits. Ça me rappelle moi, quand, j’ai compris que tout ceci est vrai. Elle semble assez ébranler ce qui est normal. On ne reste pas indemne suite à ses révélations. Que nous ne sommes d’un pas seul dans l’univers et de deux que nous sommes si insignifiants, face à ces entités.

- La le Nécronomicon ! D'après le mythe, c'est le livre de magie ultime avec des représentations des grands anciens et des rituels pour les invoquer et d'autres joyeusetés du genre. Ce que je vais vous dire ne va sûrement pas vous plaire. Mais les écrits de Lovecraft sont tellement populaires que des Nécronomicon, on peut en acheter dans n'importe quelle librairie spécialisée... Tiens ! Vous avez dit le British Muséum ? Sa tombe bien il y a une exposition sur le mythe justement, on pourrait effectivement y aller et voir ce qu'on y trouve ! Par contre si le livre y est, ce sera assez difficile de le prendre sans le volé.
- Je le sais qu’il existe des copies. C’est ce que m’a raconté Drake, et nous ignorons où se trouve l’original. Ce n’est qu’une copie que j’ai eue entre les mains. Le hasard a si bien fait les choses.

Cet écrivain m’intrigue, plus nous discutons de lui et son œuvre. Plus, c’est fascinant. Il vivait à la même époque que moi. Jamais entendu parler de lui. Pourtant, nous avons, semble-t-il vécu des évènements similaires. Providence n’est qu’à une heure de route de Boston. Nous nous préparons. Puis quittons son appartement pour aller au British Museum. Une quelconque bonne balade dans cette bonne vieille ville de Londres. Je ne suis pas vraiment rassuré. Il ne se passe rien de spécial en chemin.

Une fois sur place, j’observe les alentours. Effectivement, des affiches présentent le portrait de ce Lovecraft. Avec rédiger au-dessus l'exposition sur le Mythe. Cela semble attirer beaucoup de monde. Je me rends vraiment compte que les gens prennent cette histoire pour de la rigolade. Ça plaisante beaucoup sur ses entités. J’entends même des noms qui sur le moment, ne me disent rien. Mais qui par la suite me fait tilt dans mon esprit.

Nous pénétrons dans le musée. Et commençons notre visite. Mais à peine commencée, que je commence à ressentir à nouveau cette oppression. De plus en plus pesante. C’est… Tellement dérangeant. Mais comment, cet homme à l’allure frêle et très pâle a-t-il pu écrire tout ça, sans sombrer lui-même dans la folie ? Plus nous visitons et plus c’est fascinant et effrayant à la fois. Les révélations ne font que de s’amplifier. Je … Prends conscience qu’ils sont plusieurs entités. Il n’y a pas que le Dieu de l’Oracle. Bien au contraire… Azathoth, Hastur, Nyarlathotep, Dagon, et j’en passe et des meilleurs.

Cela me fait vraiment très froid dans le dos. Je tente de ne pas céder à la panique devant tout le monde. Me rappelant du chemin dans mon rêve, je le montre à Angie. Nous arrivons tous les deux à cette fameuse petite salle avec au centre… Le livre ! J’entends à nouveau des chuchotements venant de lui. Mais plus fortement. Je ne bouge pas pendant quelques secondes. J’observe ce que fait Angie qui s’est rapproché de la vitrine.

- Bon sang, ce n'est absolument pas du tout un livre qu'on trouve dans une librairie ! Je n'aurais vraiment pas cru le voir ici dans une vitrine !
- C’est vrai que… J’ai trouvé la copie dans une librairie spécialisée sur le Mythe… Algernon Drake possédaient une boutique et il avait dissimulé celui-ci dans un coffre-fort.

Je me rapproche peu à peu, les chuchotements sont encore plus forts et je viens coller mon nez sur la vitrine. À ce moment-là, je distinguai dans ma tête un puissant cri qui me mit à terre. Secouant la tête, je me relève et observe ça.

- Qu'est-ce qu'on fait alors ?

Nous ne sommes pas tous seuls dans la salle. Observant d’un peu plus près ce livre. Il est… Différent de celui que j’ai eu entre les mains. Il n’y pas de nom inscrit dessus. En visuel, il me semble beaucoup plus vieux. Je ne dis rien. Soudainement, le livre se met à bouger tout seul ! Provoquant la surprise des visiteurs.

- C’est… Impossible !

Je perçois sa puissance et des battements qui ressemblent à un cœur humain. Et je m’aperçois qu’il est ouvert et non fermé ! J'identifie immédiatement le symbole représenté. Le Grand Prêtre… J’ai alors un gros flash de lui. Où, je le vois bien mieux que la première fois. Quand, il s’est tourné vers nous sur le point d’Albâtre. Je suis choqué et fixe à nouveau le livre qui s’est illuminé de vert émeraude depuis.

- C’est… L’original ! Le véritable Necronomicon ! Oui, il existe !!!

Tout le monde me regarde me prenant pour un fou ! Des larmes coulent, la peur m’envahit presque au point de me paralyser. Je… Je ne m’attendais pas à voir le livre véritable. La connaissance du Mythe. Je discerne de nouveau ses battements de cœur qui sont de plus en plus fort dans mes oreilles. Je m'affale à genoux, puis relève la tête. Le livre commence à faire soulever les objets dans la pièce.

Je recule alors quelque peu apeuré. Et je ne semble pas le seul. Il faut que je me calme. Je détourne le regard pour observer les visiteurs. Qui commence à sortir de panique.

- Bravo Pierce… Shit !

Alors que je retourne la tête vers le livre. Il a disparu !

- Où.. Où est-il passé ?!

Me retournant encore, il flotte dans les airs devant mon nez. Il descend gentiment dans mes mains.

- Le Necronomicon ! Le Necronomicon ! Je confirme, c’est le vrai. Le savoir des Grands Anciens...

Je reste un moment à lire dans mon esprit cette page. Je pleure littéralement. Il a un de ses poids, il est plus lourd que la copie. Je le referme délicatement et le garde dans mes bras. Comme… Un bien précieux. D’un coup, un puissant orage se fait entendre dehors. Je fronce les sourcils. L’air se rafraichit à nouveau et les symboles en R’lyehian apparaissent partout. Avec également cette étoile à cinq branches. Des bruits suspects se font entendre autour de nous. Nous ne sommes pas seuls.

- Qu’est-ce donc ? Il… Ne faut pas rester ici !

J’observe comme une sorte de poussière avancée rapidement dans notre direction et faisant des pfute pfute pfute.

- Qu’est-ce qu’il se passe ?! Vite, sortons d’ici !

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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   Sam 21 Nov - 14:08
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Nous traînions dans l'exposition apprenant beaucoup de choses intéressante sur le mythe. Mais j'avouais que le Nécronomicon était le plus intéressant. Sauf que cela ne se passa pas vraiment comme je le pensais. Alors que Pierce regardait le livre celui-ci fit une chose incroyable. Il sortit de sa coque de verre, flotta dans les airs et se retrouva directement dans les mains de mon compagnon. Tout de suite après une petite tempête de poussière s'éleva et commença à venir vers nous. Pierce était complètement effrayé et je dois dire que je n'en menais pas large moi non plus. Le petit tourbillon de poussière s'avançait inexorablement et Pierce commença à crier qu'il fallait impérativement sortir d'ici. Sur quoi je fus assez d'accords. Lui et moi commençâmes à courir comme si notre vie en dépendait. Nous devions avoir l'aire de fou furieux à courir comme des dératés dans le musée.

Pour ne pas arranger nos affaires, une alarme se déclencha et des vigiles commencèrent à nous pourchasser. Surement pour récupérer le livre que nous venions pratiquement de voler même si techniquement ce n'était pas vraiment le cas puisque le livre était venu de lui-même dans les bras de Pierce. Et bien sûr les portes du musée se fermèrent pour nous éviter toute sortie et toute retraite. Nous devions donc échapper non seulement à ce tas de poussière, mais aussi aux gardes du musée ! Super ! Nous nous arrêtâmes un moment pour savoir dans quelle direction courir. Je me dis qu'avec les caméras cela devais être assez facile de nous repairer où que nous allions dans ce fichu musée malgré qu'il soit immense avec beaucoup d'endroits où se cacher.

Part miracle où je ne sais pas part quel mystère nous entendîmes les gardes parler de défaillance technique des caméras. C'était donc notre chance, il fallait trouver un endroit pour souffler un moment avant de trouver une solution pour sortir d'ici sain et sauf et bien sûr sans se faire attraper. Nous trouvâmes un placard à balais assez spacieux pour nous deux. Des gardes passèrent devant nous sans le vérifier. Je me tournais vers Pierce qui tremblais comme une feuille. Visiblement, il n'avait pas peur des gardes, mais c'était surtout de l'entité qui nous poursuivait et qui d'après lui en avais après le livre. Je réfléchissais alors à toute vitesse et trouvais l'identité de l'entité.


- Nyarlathotep ! C'est le messager, le chaos rampant, le pharaon noir. Il a bien des noms, mais c'est souvent part ces quatre noms qu'il est nommé dans les œuvres de Lovecraft. C'est un serviteur du grand-prêtre et aussi le fils d'Azathoth. Il est souvent réputé pour vouloir le livre. Mais il ne peut s'en servir lui-même, il a besoin de quelqu'un pour s'en servir... À mon avis, c'est le livre qu'il veut et j'ai bien peur qu'il ne veuille pas nous lâcher tant qu'on ne le lui aura pas donné... À moins que je me trompe... Donc il en a après vous !

Cette idée le fit frissonner. Et j'avouais que je n'étais pas plus rassurez que lui. Il fallait sortir d'ici de suite avant d'être à la merci du Chaos Rampant. Il fallait donc trouver une sortie, mais où ? Car les sortis était condamner pour mieux nous attraper !
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Sujet: Re: Déformation de la réalité {Libre}   
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