Retrouvailles, ou suis-je en train de rêver ?

Je sors de la boutique, après une longue, banale, ininteressante journée, la même que chaque jour depuis une dizaine d’années, depuis que j’ai dû subir ces durs adieux sur la baie de bad wolf, le jour de la fin de ma jeunesse, le jour de ma première mort. Machinalement, je me dirige vers la plage, ce soir encore, dans une monotone routine.
Toujours ces maux de ventre, cette sensation de brûlure, chaque jour plus intense, inexplicable, selon les médecins. Est-ce d’être exilée, depuis si longtemps, dans cet univers parallèle à mon univers d’origine, qui provoquerait un rejet, de plus en plus violent ? Ou peut-être est-ce plus psychologique, que mes regrets se manifestent sur ma santé ?
Assise sur un rocher, je regarde les étoiles s’éclairer au fil de la tombée de la nuit. Je ferme les yeux, et pense au docteur, à mon docteur, m’a-t-il oubliée ? Remplacée ? A-t-il eu envie de chercher une solution pour revenir me chercher ? Ou n’ais-je été qu’un détail de sa vie, une ligne dans l’histoire de son existence ? Chaque soir, je rêve d’entendre le bruit du moteur du TARDIS, et que la porte s’ouvre dans un grand « ALLONS Y ». Mais seul le bruit des vagues dans la baie ne résonne à mes oreilles, j’en suis arrivée à détester ce bruit d’eau, et, pourtant, j’en ai besoin pour me détendre.
Je sens une larme couler de mon œil, et me laisse choir sur le sable. Le regard fixe perdu dans l’immensité du ciel, je reste durant si longtemps que j’en perds la notion du temps. Avant de me relever, toujours mélancolique, et me diriger vers mon appartement. Je ne fais pas attention aux informations, alors que tout le monde autour fête la nouvelle élection de Bryan Carling à la tête du pays. Lui ou un autre, ce n’est pas ce qui va changer quoi que ce soit. Demain sera la même journée pourrie qu’aujourd’hui. J’arrive dans mon appartement, et allume la télévision, je remarque que Carling fait un discours d’intronisation, où il parle de réformes et de mettre à jour le pays. Cette expression me rappelle quelque chose. Et ces implants étranges qu’il a sur le visage, quelle est cette technologie ?
Je m’endors sur ces pensées, et me réveille quelques heures plus tard, sur un cauchemar dont je ne me souviens plus de la teneur. Je me douche, et décide d’aller faire un tour, mue par un funeste pressentiment, et me dirige de nouveau vers la plage. J’étais allongée sur le sable depuis quelques minutes lorsque des cris se font entendre, je me précipite dans leur direction, et ce que je vois me fige sur place, ces corps argentés, ces antennes, des cybermen attaquent. D’où viennent t’ils ? J’essaye de me rapprocher, sans être vue, mais je remarque qu’ils ont déployé des drones qui couvrent la surface, et rendent impossible les mouvements dans les rues.
Je m’éloigne au maximum, et m’approche de la petite grotte qui se trouve proche de la baie de bad wolf, et profite du répit pour consulter mon smartphone. Je découvre ainsi que Carling a décrété la loi martiale, interdit à quiconque de quitter son domicile sans autorisation, et a déployé des cybermen pour faire respecter cette directive. Je note aussi qu’il faut l’appeler le cyberplanificateur Carling.
Un bruit me tire de mes recherches, des pas lourds, lents, métalliques. Ils arrivent dans ma direction, peut être attirés par la technologie que j’utilise. J’abandonne mon téléphone et me précipite dans la grotte. La brûlure à l’intérieur de moi est de plus en plus intense.
Une pensée : où est le docteur ?
Malheureusement, dans l’obscurité, je fais tomber un caillou qui tombe en faisant un grand bruit. Et les trois cybermen entrent dans la caverne. Je me retrouve acculée, nulle part où aller. Que ferait le docteur ? Utiliser des mots pour les désarmer ? Je n’ai que ce recours là, mais que dire ? Qu’est ce qui ne va pas les énerver ? Ca y est, ils me demandent qui je suis, je n’ai pas le choix, je tente le coup !
« Je suis une emissaire, envoyée au nom de la proclamation des ombres, pour m’assurer que les termes de l’accord entre les centariens, les daleks et les cybermen soient bien respectés, et, à ce que je vois, ce n’est pas le cas, pourquoi avez-vous rompu la trève, les deux autres races vont débarquer et vous anéantir »
Et là, je me rends compte trop tard que j’ignore ce qu’il se passe dans cet univers, et si les races qui y habitent sont les mêmes. Et le cyberman le plus proche me demande ce qu’est un dalek… Et merde, là, je suis en plein dedans, tant pis, faut que j’aille plus loin !
« Les daleks, c’est juste la race la plus destructrice de l’univers, la dernière fois que je les ai vus à l’œuvre, à quatre daleks, ils ont exterminé, c’est leur mot, une armée de plusieurs milliers de cybermen, vous ne pourrez rien contre eux »
Les cybermen se figent, et fouillent dans leurs bases de données, malheureusement pour moi, nous ne sommes pas dans le même univers, peu de chance qu’ils ne trouvent la moindre référence à cet affrontement. J’ai bluffé, j’ai perdu. Les créatures se tournent vers moi et lèvent leurs armes, je ferme les yeux, entendant les bruits de leurs lasers. Mais je ne ressens rien, rien du tout, je rouvre les yeux, et les cybermen sont toujours là, et continuent à tirer.
Mais, entre nous, une brèche s’est ouverte, et les tirs se perdent dedans. Je n’ai pas le choix, ils vont la contourner, ou faire une pise à jour pour la traverser, ma seule chance est de me précipiter à l’interieur.
Une grande impression d’être absorbée par le vide, je sens que j’ai commis une erreur, que je vais disparaitre dans le void. Puis, une douleur intense, comme tirée dans tous les sens, avant de me sentir happée et projetée sur une surface dure.
Après quelques minutes, je réalise que je suis arrivée quelque part, ma main touche de l’herbe, et je me rends compte que je suis allongée dans un champ, j’ouvre les yeux, et me redresse avec douleur.

Debout dans mon tardis, je commencer a trouver le temps long, la pluie venait de commencer a tomber dehors, j adore la pluie ! L odeur de l'iode, voir les terriens courir pour rester au sec, je me suis toujours demander pourquoi il faisait se genre de chose, c est juste un peu d eau fraîche !! Un sourire se dessina au coin de mes lèvres, cette pensée m amusai grandement. Je mis mon manteau et accueilli la fraîcheur des gouttes d eau sur mon visage, comme à mon habitude je plaça mes mains dans mes poches et me mis en route sur une route en terre récemment mouillé.

Apres quelques minutes, je me rendi compte que l air était différent comme métallique, comment l.air pouvait être métallique ! ... je levai les yeux vers les nuages, rien de spécial en vu ... sa devait être mon imagination ou mon manque d'action qui me jouer des tours, je décidai de continuer ma route, tout était désert, que des champs à perte de vue, je n'avais même pas regarder l endroits ou le tardis m avait emmener, je voulais juste prendre l'air et voir de nouvelles têtes mais pour la seconde option je devrais attendre encore un peu...

Je pensais à Donna, j espérai qu elle avait une vie épanouie et qu'elle avait rencontré l amour, puis son image apparu devant mes yeux ... Rose. Qu est ce qu'elle faisait maintenant ? Elle devait sûrement couler des jours heureux avec mon double ... je sentit ma poitrine se resserer et pris un grande bouffée d'air, la pluie se fit plus dense et je n étais pas fou au point de rester dessous, je me mis a l abris sous un arbre, des éclairs zebrèrent le ciel et des détonations sourdes se firent entendre peu après, la nature qui se déchaîne ! Juste magnifique !
Puis quelque chose attira mon attention, un éclair différent des autres dont une forme tomba au sol

"Mais qu est ce que ..."

Je sorti de mon abris pour lui apporter mon aide si nécessaire mais surtout par curiosité ! On se refais pas !! Mais arrivai a quelques mètres, je la vis, est-ce que mes yeux me jouaient des tours ? A moins que la solitude m ai vraiment rendu fou ... pourtant elle était bien réelle et devant moi, ma voix eue de la peine a sortir

"Rose ? ... c est bien toi ?"

Quelle douleur ! Je me sens comme essorée, tiraillée de partout. Cette histoire m’a collé une migraine, mais ce n’est pas le moment de m’apitoyer sur mon sort. Je suis en vie, et, pour le moment, sauve. J’ignore où je suis tombée, et ce qu’il m’attend, je vais devoir enquêter. Je sens la pluie qui tombe, mais une pluie différente, moins acide, comme… Celle de mon enfance ?
Je lève la tête, et laisse l’eau couler sur mon visage, cette pluie, elle me fait du bien, elle m’accueille, et me fait sentir en sécurité. Je m’interroge, suis-je bien chez moi ?
Je n’ai pas de réponse à cette question, mais, je veux y croire, me dire que je suis revenu de cet exil, de cet autre monde où je n’ai jamais vraiment trouvé ma place. Je lève les yeux au ciel, mais seul un éclair me répond. Je laisse mes yeux se perdre dans l’immensité du ciel, et je pense à mon seigneur du temps, peut-être est t’il en vadrouille là-haut, quelque part. Et se retrouvera t’on dans l’immensité de cet univers ? Et si, il avait changé de visage, que je ne le reconnaisse pas ?
Après des minutes à réfléchir, m’interroger, flipper un peu aussi, je me décide à partir en quête d’informations. Où suis-je ? En quelle époque, aussi ? Peut-être mon accoutrement sera-t-il tellement anachronique que je serai brûlée comme sorcière, ou pire.
Je marche quelques mètres à peine, lorsque j’entends quelqu’un qui m’interpelle par mon prénom, je me dis que je dois rêver, ce doit être le contrecoup de toutes ces émotions, associé à cette migraine. Je me retourne, et je le vois, lui. Je crois à une illusion, j’ai du prendre un coup sur la tête au cours de mes déboires.
Je me dirige péniblement dans sa direction, hésitante, stupéfaite, habitée par ce besoin d’y croire. Et plus j’avance, plus je réalise que c’est lui, c’est bien lui.
« Doc… Doc… Docteur ? »
Ce regard, empli de loyauté et de franchise, ce regard que j’ai tant aimé, et que je n’ai pas retrouvé chez son double … C’est bien mon docteur ! Il m’a déjà retrouvée, mais comment ? Le destin voulait qu’on se rejoigne aussi vite, c’est un signe.
Je me précipite dans sa direction, malgré la douleur, je sens mon cœur qui bat à tout rompre, tout est oublié, la fatigue, comme le mal de tête, j’ai attendu ce moment toutes ces années, et il est arrivé, là, par magie, comme dans un rêve.
« Docteur »
Je suis presque arrivée à sa hauteur, et je lui saute dans les bras. Contre lui, en fermant les yeux, je sens les battements de deux cœurs, aucun doute, c’est vraiment lui. Je sens des larmes de soulagement qui coulent sur mon visage, aussitôt lavées par la pluie. Il m’a tellement manqué.
J’essaie de l’enserrer mais, je sens mes bras qui manquent de forces, mes jambes se mettent à flageoler, et je m’effondre d’un coup.

Elle se retourna lorsque je prononca son nom, c était bien réel, c était bien Rose. Je la vis se précipiter vers moi en courant, se jetant dans mes bras, j étais un peu désemparé, bien sûr je l accueilli sans me faire prier, les larmes coulaient sur mes joues sans que je puisse rien y faire, elle se blotti contre moi et je la serrai a mon tour, voulant être certain que je ne rêvai pas. Je ne voulai pas la lâcher de peur qu elle ne parte a nouveau, bien que cette fois je ne laisserai personne me l enlever et ce même si je doit détruire l univers moi même !

Apres un long moment a la garder contre moi, mon nez dans ses cheveux, je la senti devenir toute frêle et elle s'évanouit dans mes bras.

La tenant fermement contre moi, je regardai au alentours s'il y avait un abris pour nous protéger de la pluie qui commancer a se faire violente, je repera une structure abandonné un peu plus loin, je m y rendit et déposa Rose sur mon manteau la tete sur mes jambes pour qu elle soit plus confortable, je ne cessai de la regarder tout en caressant ses cheveux, je n arrivai toujours pas a réaliser...

"Tu m as tellement manqué... "

Adossé contre se qui rester de mur, je posa ma tête en fermant les yeux, retrouvant mon calme habituel, ce cochemar venait de prendre fin, je l avais retrouvé... mais est-ce qu elle aimerait celui que j étais aujourd'hui ? Est-ce que j avaisbtant changer que sa ? ... et si j'arrêtais de me poser des questions inutiles, l essentiel c est qu'elle était là maintenant !

Toutes ces émotions m’avaient tellement éprouvée, si bien que, soudain, mon corps avait craqué, complètement lâché. Lui, ici, en le perdant, j’étais sentie comme morte, et, là, c’était comme une résurrection. Mon souffle redevenait à la normale, et j’entre ouvrais les yeux, non, ce n’était pas un rêve, c’était bien lui, j’avais vraiment du mal à réaliser, après toutes ces années, tout ce temps passé si loin. Je tendis ma main vers son visage, comme pour m’assurer que ce n’était pas une illusion, je me sentais effrayée, ignorante de comment il allait réagir en sachant que j’étais revenue, avec tous les risques que ça pouvait faire courir à l’univers, voudrait-il me ramener là-bas ? Je n’aurais pas supporté d’être séparée à nouveau de lui.
Je lui souris, timidement, et j’essayais de parler, mais les mots ne voulaient pas venir.  Et là, les mots magiques, il me disait que je lui avais manqué. Alors, il ne m’avait pas oubliée ! Les choses que nous avions vécues ensemble, quel qu’ait été son visage, elles avaient eu une importance pour lui, je n’avais donc été pas uniquement un aléa de sa vie.
Un flash traverse mon esprit, je revois notre première rencontre, dans la boutique où je travaillais, ces mannequins vivants, et la conscience Nesthène. Déjà là, même si ce n’était pas le même, il était arrivé quand j’avais eu besoin de lui, toujours présent, toujours là. Et c’est grâce à lui que j’avais évolué, que j’étais devenue cette personne affirmée, et courageuse, puis cette régénération, ce changement, et, maintenant, ce visage, ce docteur, mon docteur.
Je réussis, avec un grand effort à me relever, et me tournai vers lui. Ça faisait si longtemps, pour moi, et, je n’en avais aucun doute, encore plus pour lui, le voyageur du temps, je m’interrogeais sur ce qu’il avait pu avoir vécu durant tout ce temps, quelles créatures il avait pu avoir rencontrées, s’il avait enfin réussi à se pardonner la destruction de sa planète, et tant d’autres choses.
Plus mes yeux se perdaient dans les siens, plus une question me brûlait les lèvres, qu’avait t’il voulu me dire lors de notre dernière conversation ? S’en souviendrait-t ‘il ?
J’arrivais enfin à prononcer quelques mots
« Comment… Comment m’as-tu retrouvée ? »
Finalement, submergée par tout ça, cette simple question fut la première phrase que je réussis à prononcer, pour la première fois depuis plus de trois ans, je pus m’adresser à quelqu’un à qui j’avais véritablement envie de parler. Mon cœur recommençait à battre fort, et je sentais mes lèvres devenir toutes sèches.

Finalement, je parvins à m’éloigner un peu, et je me pris à regarder au loin, vers l’horizon, un ciel illuminé par les éclairs.

Le temps c était comme arrêter, en tout cas c'était ressenti. J était plus qu'heureux d'avoir retrouvé la femme qui faisait de moi se que je suis aujourd'hui, mais toutefois une pensée revenait sans cesse à mon esprit, elle ne devrait pas se trouvait ici, alors que se passait-il ? Un éclair raisonna au loin et je sentit la main de Rose sur mon visage, mon regard se détourna de la tempête, qui n avait rien de normal, pour retrouvé ses yeux, ce regard plein de vie, qui en disait tellement sur ses sentiments, je lui attrapa la main en lui souriant, je savais ce qu'elle pensait par se geste, ma voix se fit plus douce.

" je suis bien réel..."

Puis elle me pose une question, comment l avais je retrouver ? Je ne le savais pas.moi même... mais pour une fois, la réponse n avait pas d importance.

"A vrai dire, je n en sais rien ... j etais juste en train de faire une promenade sous la pluie... j'avais besoin de prendre l'air, mon tardis m'a laisser ici ..."

Je la vis se redresser et regarder au loin, perdu dans ses pensées, je ne savais pas trop comment aborder le sujet, je ne voulais pas qu'elle pense que je souhaitais rétablir la situation passée mais il fallait que je sache, je me redresser pournm assoir en tailleur et mon regard se fit plus sérieux.

" Rose, comment est tu arrivé ici ? Je veux dire ... comment tu t es retrouver dans se monde ? "

Je froncé les sourcils

" comprend bien que je suis heureux que tu sois là, si tu savais comme j ai rêver de cet instant, si tu savais les répercussions que sa a pu avoir sur ma vie, ... je t ai quitté, te croyant en sécurité, te pensant heureuse avec un moi qui pourrait vieillir a tes côtés, j étais persuadé que je ne te reverrai jamais"

Un silence pesant s installa

La vérité c est que je n'ai pas réussi a faire sans toi, j ai eu d autre amies avec qui partager mes aventures mais c était qu une illusion, ta présence me manquait, ton intelligence, ton rire ... Rose Tyler tu es si brillante ! Et même si je ne l avouerai jamais, j'ai besoin de toi... pour continuer a avancer, pour ne pas devenir fou a cause du vide que tu a laisser derrière toi ... je n'ai pas trouver comment le combler ... je n'ai d'ailleurs pas chercher a le faire non plus, comme je n ai pas chercher a te garder près de moi, je suis tellement désolé de t avoir laisser de la sorte ..."

Je baissait les yeux vers le sol, l air devint glaciale et la pluie plus violente, au point de geler et tomber en perle de glace, je sortie mon tournevis pour sonder l air, trop de variations de temps... je me levai, m approchant des grêlons, rien d alarmant pour le moment, sa pouvais encore attendre... je tournai le dos a la jeune femme.

" tu as du te sentir rejeté après sa ..."

En vieillissant je devenais insensible, et ma plus grosse erreur c était de ne pas avoir chercher a la ramener près de moi, de ne toujours pas lui dire se qu elle désirait tant entendre, pourquoi je n arrivais pas a lui dire ? Je lui tournais le dos, pourquoi je n étais pas capable de réagir comme un être normal ? Mon pauvre docteur tu n'est qu un viel imbécile ...

" sache que je n ai jamais oublier, pas une seconde n est passer depuis mon départ sans que je pense à toi..."

Mes rythmes cardiaques accélérerent, je n arrivais plus a affronter son regard, je n'osais plus me retourner ... je n aimais pas montrer ma faiblesse et ça n avais rien de nouveau pour Rose ...

Sa question me surpris, non parce qu’elle arrivait au mauvais moment, mais, tout simplement parce que, moi-même, j’ignorais où ou quand j’avais atterri.
« Comment suis-je arrivée ici, c’est la question, j’ignore même à quel endroit de l’espace et du temps je suis en ce moment, ni si ce que je vis est réel, j’ai eu tellement de rêves qui paraissaient si réels, où tu apparaissais. Et si c’est une illusion, je ne sais pas comment je le vivrais »
Je continuais à fixer l’horizon, regarder les éclairs couper le ciel, n’osant pas le regarder en face. Ne voulant pas que les premières visions depuis si longtemps, qu’il aie eues de moi soient celles d’une pleurnicharde. J’ai toujours cru qu’il m’avait aidée à m’endurcir, mais, là, les larmes coulent sans que je ne puisse les retenir.
« J’étais là bas, j’y vivotais, et je peux te dire que c’était dur d’y survivre, privée de toi, du tardis, et de nos amis, comme le capitaine Jack. Je m’y sentais tellement seule, et rien ne m’y intéressait, rien qui ne s’approche de tout ce que nous avions vécu tous les deux. Et, il y a quelques mois, un individu étrange, qui se faisait appeler Carling est arrivé, j’ignore d’où il sortait, il s’est présenté comme candidat au pouvoir et a été élu. Et, hier soir, alors que je me promenais sur la plage, il a déployé des centaines de cybermen tout partout, pour contrôler la population. En m’enfuyant, j’ai trouvé une faille, qui m’a sauvé la vie. J’ai sauté dedans, traversé le void, ce qui a été très désagréable, et atterri brutalement ici »
Je désignai alors la plaine, et la douleur que me fit ressentir mon épaule me fit comprendre que ce n’était pas un rêve, on ne souffre jamais dans un songe. Je laissais un moment de silence, songeuse.
La sensation de brûlure au fond de moi revenait, elle aussi, je me demandais toujours d’où celle-ci pouvait venir, mais, je décidai de ne pas lui en parler. J’écoutais chacune de ses paroles, alors, c’était vrai ? J’avais plus compté pour lui que n’importe qui d’autre ! Je ne savais pas quoi lui répondre, rien qu’il ne sache déjà, pour moi, il était l’unique, celui qui m’avait appris à vivre, et, aussi un peu, appris à mourir, mon alpha et mon oméga, celui qui honorait mes rêves de sa présence. Il vint alors me parler de mes sentiments, je décidai de répondre
« Pas tant rejetée que ça, plutôt triste, accrochée à l’espoir, celui de te revoir, d’entendre les moteurs du tardis vrombir et de te voir débarquer, comme si de rien n’était, comme si tu m’avais quittée la veille. Et, sur cette plage, chaque soir, la seule réponse que j’avait était le silence. Et je n’ai jamais cessé d’espérer, de croire qu’un jour, tu trouverais un moyen de venir me chercher, tout en craignant que tu ne m’aies remplacée, et oubliée. »
Je me retournai violemment, pleine d’espoir.
« Docteur, ne me renvoie pas là-bas, je t’en supplie, nous nous étions promis de voyager ensemble, pour toujours, reprenons la route, tous les deux »
Je pris le temps de le regarder, alors qu’il me tournait le dos, faisant mine de scanner le climat, cherchant vainement à masquer son trouble, lui non plus, ne voulait pas se montrer faible. Puis, je tentai de me rapprocher de lui, doucement, si proche du bonheur.

Je l écoutais en silence, encore ses foutu hommes de métal.... pour une fois ils me rendaient service, ont s occuperaient de se détails plus tard, je fermais les yeux tout en l écoutant, puis elle me demanda de ne pas la ramener la bas, pourquoi ferais je une chose pareil ? Je me retroune doucement pour me rendre compte qu elle est juste derrière moi, quand m a t elle rejoint ? Je lui souri

"Je n ai pas l'intention de te laisser repartir... l univers peut bien exploser je ne commetrais pas une deuxième fois là-même erreur"

Je m approcher un peu plus pour la prendre dans mes bras, cette fois je n allais pas chercher a fuir, mes coeurs battaient a tout rompre l.un après l autre comme si j etais encore un gamin de 15 ans devant une fille, je me pencha lentement pour l embrasser, faisant durer cet instant autant que je le pouvais, puis je lui sourit de nouveau, le visage rouge, un peu gênait, je ne sais même pas pourquoi j etais gênais ... vraiment, j étais juste heureux a cet instant, plus rien ne comptais et je n'avais pas été aussi bien depuis longtemps.

"Est ce que sa suffit a te convaincre ? Désormais tu es et restera ma priorité, on va repartir dans notre boîte bleue et je vais t'emmener voir d autres mondes, découvrir d autre époques, se qui te fera plaisir"

Je ne sais pour quel raison l image de kal m apparu

" oh ! Et il faudra que je te presente quelqu'un, je m en voudrais qu elle nous tombe dessus par hasard... (pensif) la connaissant sa serais un desastre ..."

Imaginez la scène me fit rire, je retrouver mon entrain perdu depuis longtemps, ma joie de vivre et mon envie de voir le monde, j avais retrouvé une partie de moi qui était resté avec Rose dans un monde que je pensais perdu a jamais. Je repolger dans le bleue de ses yeux ne pouvant m.en détaché.

" on a pas.mal de temps a rattraper, et une armée de cybermen a gérer dans pas longtemps... et je voudrais avant que tu me raconte un peu ce qu etais ta vie ces dernières années, je n ai pas envie de sortir d ici maintenant.

« Ma vie ces dernières années, il n’y a vraiment rien de passionnant, je me suis retrouvée dans ce monde étrange, où les gens raisonnaient et avaient une vision des choses très différente de ce que je connaissais. Au début, le double de mon père m’a aidée à me lancer, je me suis trouvé un petit emploi, un appartement, et une vie banale, sans relief. J’ai bien essayé de me rapprocher de ton double, ta version humaine, mais je n’ai pas réussi. Il te ressemblait, mais, ce n’était pas toi. Il y avait au fond de lui, dans sa façon d’être, dans ses paroles, et dans son regard, quelque chose qui me déplaisait, un peu ce que je n’aimais pas dans ton toi d’avant, ce côté capable de massacrer de sang froid. »
Je me souviens alors du moment où je m’étais mise entre le lui d’avant et un dalek affaibli pour lui éviter de commettre l’ignominie de tuer cette créature qui était, à ce moment-là, sans défense. Ce regard noir qu’il avait montré, le souvenir me glaça le sang.
« Alors, est arrivé un moment où nos routes se sont séparées, et j’ignore ce qu’il est devenu. Il n’avait pas l’air si déçu que nous ne soyons pas compatibles, je ne devais pas avoir tant de valeur à ses yeux que ça »
Je me tus, n’ayant plus rien à raconter, jusqu’à cette histoire avec Carling, il n’y avait rien à raconter, que du banal, des gens que j’ai croisés, certains qui ont espéré me séduire, mais je demeurais inaccessible, mon cœur étant toujours en voyage dans un tardis quelque part, auprès de celui pour qui il battait.
J’étais curieuse de savoir qui était cette personne qu’il souhaitait me présenter, mais je craignais le pire, était-ce une potentielle rivale? Après tout ce temps à attendre, à espérer, je n’aurais pas voulu que quelqu’un se dresse sur notre route.et qu’il y aie le moindre risque qu’on soit séparés, encore une fois. Mais ses paroles semblaient sincères, nous allions reprendre le voyage, ensemble, comme autrefois, croiser des anges pleureurs et d’autres créatures porteuses de masques à gaz !
Et quand il m’avait dit qu’il était prêt à tout pour moi, même à laisser l’univers exploser, ma respiration était repartie, et, intérieurement, je savais que j’étais capable de faire de même pour lui. Et quand il m’a embrassée, ça m’avait réveillé quelque chose, une partie de moi venait de renaitre, et je me sentais, de nouveau, complète.
Je lui souris, et me blottis contre lui, là où je me sentais enfin en sécurité. Rayonnante.
« Et toi, qu’as-tu vécu tout ce temps, si loin de moi ?»

Je la serrais de nouveau contre moi, pensif

" tu veux vraiment savoir se quebj ai vécu ? Sa ne te plaire pas de l entendre... "

Oui, j étais capable de tuer de sang froid a notre première rencontre, mais aujourd'hui je pouvais faire preuve d indifférence, je n étais pas pour les guerre, les armes, les soldats, non, sa a toujours été important pour moi d etre pacifique tant que je pouvais l'être, mais ce don que m avait apporté ma.derniere régénération n etais pas forcément de mon avis, peut être que Rose a mes côtés m aiderait de nouveau a me contrôler, devait elle le savoir ? Peut être pas tout de suite ... oui, chaque chose en son temps...

" quand je t'ai laisser avec mon double, j'ai du effacer la mémoire de Donna et la ramener chez elle, le savoir des maîtres du temps l aurais tuer ... je me suis donc retrouvé seul avec mon tardis, j ai vadrouiller par ci par la, de planete en planète mais, rien de bien passionnant, pendant un temps je suis resté sur terre, puis un évènement fâcheux que je n ai pu contrôler à fait que je suis rester dans mon tardis... pendant 3 ans... on peu dire que je le connais dans ses moindre recoin désormais"

Je me remémorer cette journée catastrophique, et balaya cette image en secouant la tête

" mon amie m as aider a me calmer, mais, tu sais celui que tu as quitté il y a si longtemps n est plus celui que je suis aujourd'hui, je me suis de nouveau régénérer en celui que tu connais mais ... ça ne c est pas tout a fait passer correctement, c etait même plutôt douloureux je dirais"

Je la regardais pour voir ses réactions

" je suis toujours capable de tuer de sang froid Rose, ces derniers temps j avais beaucoup trop de haine envers l univers tout entier ... j etais perdu ... a ruminer sans cesse dans mon tardis et personne pour m arreter ..."

Je l'invita a se rassoir pres de moi sur un gros morceau de pierre plat sur le sol

" je me remets souvent en question ces derniers temps et j'ere dans l espace et le temps a la recherche de personnes qui pourrais avoir besoin de mon aide"

Je voyais défiler devant moi chaque planète que j avais visité, certaine magnifique et d autre de vulgaire cailloux pour la plupart vide. Les habitants de certaine civilisation m avait beaucoup appris et d autre avait été complètement inutile mais comme j'aime a le penser il faut de tout pour faire un monde et c était bien le cas.

"Voilà ma vie ces dernières années... rien de transcendant n est ce pas ?:

Je le regardai droit dans les yeux, à la recherche de ce regard, de ce que j’aimais en lui, et je trouvai encore ce regard, cette flamme semblait affaiblie, plus vacillante qu’autrefois, mais toujours présente. Cette flamme, il ne restait qu’à la raviver, quel que soit le temps que ça prendrait. J’ignorais les raisons de cette perte de foi, était ce juste dû à une régénération difficile, ou bien autre chose. Quelque chose de plus dur, de plus terrible, mais de quoi pourrait t’il s’agir ? Il m’avait dit avoir vécu le pire lors de cette ultime guerre, et, malgré tout, il était resté l’être bon que j’ai toujours aimé.
« Tu es toujours mon docteur, celui qui aura tant compté pour moi, celui qui me fait sourire, qui fait battre mon cœur, et je sais que tu es le docteur qui a laissé partir les sycorax, alors qu’il aurait pu les exterminer »
Je m’assis à côté de lui, et pris sa main entre les miennes, et je la trouvai froide. Mais, ce contact me fit du bien.
« Quels que soient les démons qui te hantent, je t’aiderai à les chasser, tu restes celui à qui je tiens, celui qui sauve des vies, qui aide son prochain, quel que soit le prix à payer, tu es un ange qui veille sur l’Univers, le dernier seigneur du temps. Toutes les épreuves que tu as traversées, toute la souffrance que tu as endurée, ce ne sont que des égratignures, que nous panserons ensemble »
Il pensait ne plus être celui que je connaissais, mais, s’il le souhaitait, je l’aiderai de toutes mes forces pour qu’il le redevienne.
Je le fixais dans les yeux, laissant nos regards se perdre l’un dans l’autre, laissant mon cœur battre jusque dans mes tempes. Tout le reste était oublié, il ne restait que lui. Pour moi, le temps s’était arrêté, figé en cet instant de bonheur. Puis, je lui souris.
« Cette haine, je t’aiderai à la remplacer, par des choses constructives, l’amour, l’amitié… »
Je marquai alors un petit temps de silence, avant de reprendre, en parlant doucement, avec le plus de gentillesse possible.
« Quand tu te sentiras prêt, et, si tu le souhaites, tu pourras me parler de tout, et je serai là pour toi »
Je lâchai alors sa main, et me relevai doucement, un peu affectée. Cet homme qui m’avait tellement apportée, je me devais de lui offrir un peu en retour. Et j’enrageais intérieurement de ne pas avoir été là, de ne pas avoir pu revenir plus tôt. C’est pour ça que je m’étais éloignée, pour ne pas le perturber avec ces sentiments contradictoires, également pour masquer mes yeux qui recommençaient à larmoyer. Non, ce n’était pas le moment ! Peut être était ce à mon tour d’être le docteur, pour le docteur ! Aussi, me retournais-je avec un grand sourire, prête à jouer le rôle dont je me souvenais de lui.
« Alors, il est où ce petit Tardis? Il m’a manqué, lui aussi ! Alors, Allons y, Alonzo ! »

Je l écoutais calmement, et je pu sentir son ressentiment, mais quel imbécile !! Je la vis se lever essayant en vain de cacher ses larmes

" tu as déjà fait tellement pour moi, Rose, ne t inquiète pas, je vais bien, et surtout ne te sent pas fautive, tu n y ai pour rien , il arrive que parfois je fasse les mauvais choix, oui, c est vrai ces derniers temps j en ai fait beaucoup !"

Je disais sa dans une désinvolture totale, pour essayer de lui redonner le sourire

"Tu sais, (me leve) , tu as remarqué qu'il y a une tempête dehors ??? (M approche et Lui montre les grelon avec mon doigt) tu veux vraiment marcher dessous ?? (🤨)

Voyant l expression sur son visage je me retenait de rire aux éclats, et il y a bien longtemps que sa ne m étais pas arrivé, une euphorie qui était la bienvenue.

"Peut-être pourrions nous établir une stratégie de défense contre nos amis les metalleux ? Sa leur va bien comme nom tu ne trouve pas ? (Grand sourire)
En sondant les lieux tout a l heures, j ai remarqué deux failles, cette tempête en ai une conséquence directe, mais je crois bien qu il y en a plus de 2 ... sa peut devenir problématique si d autre ennemis trouvent la porte d entrée les menant directement sur nous. Je peux dissuader les cyberman, déjouer leur tours, mais s il se répondent dans l espace et le temps ... on va avoir besoin de renfort"

Je commancer a cogiter et donc a gigoter, je me mis a faire les cent pas, réfléchissant.

" dans le monde parallèle, les cybermen on été anéanti ? D ou ils viennent ?? Comment ses failles sont apparues et surtout pourquoi ??? Tu as vu des signes de ton côté ? Des choses inhabituelles ?? ... je suis un peu pris au dépourvu, je n ai rien vu venir et sa ne me plaît pas !"

Il me parlait de ses choix, bons ou mauvais, je ne savais pas desquels il parlait, mais, en tout cas, c’étaient ses choix, ses décisions, qui avaient été les éléments qui avaient permis que nous nous retrouvions ici, tous les deux, au même endroit et au même moment, a lors, pour moi, ça ne pouvait pas être du si mauvais que ça.
J’éclatai de rire, les cybermen, métalleux, je ne les voyais pas trop écouter de musique. Mon docteur, celui qui savait me rendre le sourire, il était bien là, celui qui m’avait tellement manqué, ces petites remarques. Mais mon petit numéro semblait avoir fait son effet, il paraissait plus détendu, et sa remarque sur les grêlons me décontenança totalement. Evidemment que non, je ne souhaitais pas m’aventurer sous ce déluge, et la moue que j’ai due faire eut l’air de bien l’amuser.
J’essayai de me creuser la tête concernant ces cybermen, mais rien de spécial ne me revint
« Non, rien de particulier, comme je te disais, je ne faisais pas attention à grand-chose, enfermée que j’étais dans mon petit monde égoïste, centrée sur mes regrets, tout ce que je sais, c’est que cet homme est apparu, du jour au lendemain, il portait des objets, comme des implants métalliques sur son visage, et les cybermen sont apparus suite à sa nomination, en une nuit. J’ai pu remarquer qu’ils étaient accompagnés de sortes de drones aussi »
Je continuai à me trifouiller les méninges. Les cybermen que j’avais eus en face de moi, avaient t’ils quelque chose de particulier ? Eureka, un détail me revint.
« C’est peut-être un détail sans importance, mais je me souviens, quand nous avions affronté les cybermen dans le monde parallèle, puis lors de leur incursion ici, ceux-ci portaient, sur leur torse, un symbole qui ressemblait à la lettre C, et, ceux que j’ai eus en face de moi ils n’en portaient pas, juste un disque vierge. Peut-être une information sur leur provenance »
Pas d’autre chose qui me revienne à leur sujet, malgré tous mes efforts.
« Quant à la faille, pas grand-chose non plus, je me cachais dans une grotte, et je me suis trouvée acculée par trois de ces cybermen, et, au moment où ils allaient m’exécuter, la faille s’est ouverte juste devant moi. Un sacré coup de chance, que dire, on aurait dit une sorte de portail de couleur violette irisée, et quand je suis entrée dedans, je me suis sentie comme tirée de partout, j’en ai encore mal, avant d’être comme arrachée de ce vide et projetée ici, je ne sais pas si ça pourra t’être utile »
Je me rassis, un peu fatiguée, je ressentai les effets de tout ça, et cette fichue sensation de chaleur qui ne passait pas, j’hésitai à lui en parler, mais décidai de ne rien en faire, il y avait assez de choses sur lesquelles se concentrer sans avoir besoin d’en ajouter avec des choses de second plan. Un monde à sauver des cybermen, un docteur qui a besoin d’aide pour se sauver lui-même, le reste, on verra après.

Je la vis s assoir et senti sa fatigue générale, mais quel idiot je pouvais être ! Rose était avant tout humaine , elle venait de traverser le void sans vaisseau, et son corps n'était pas conçu pour ce genre de chose. Je pris place devant elle, je m'accroupis pour mieux voir son visage tout en lui saisissant les mains, je lui dis de fermer les yeux, je me mis alors à panser ses blessures causer par sa traversée de l'espace-temps puis je lui posa mon manteau sur les épaules pour la réchauffer car l'humidité avait pris toute la place à l'intérieur et il commençait à faire vraiment froid.

« tu devrais te reposer maintenant, tes douleurs devraient disparaître, quant au Cybermen, il faut que je vois ça de plus près, ce qui m'inquiète le plus c'est quand même ses multiples failles qui s'ouvrent de partout. De toute manière nous sommes obligé d'attendre que la tempête s'arrête, je vais quand même essayer de rappeler mon TARDIS, si il est dans ses bons jours il devrait apparaître (petit sourire) il est aussi têtu que moi par moment !»

Je saisi la clé de mon vaisseau se trouvant au fond de ma poche, et je lui lança un appel télépathique pour qu'il me rejoigne, je m'approchai de l'orifice qui servait d'entrée, il fallait évacuer vite ce bâtiment il ne tiendrai plus debout très longtemps, il était bien trop vieux pour supporter une tempête. Les éclairs se faisaientt de plus en plus violent, et la foudre commençait légalement à se rapprocher de nous, le ciel gronda bruyamment et l'un des éclairs vient taper sur l'édifice où nous nous trouvions, faisant tomber quelques morceaux du mur, j'aidais Roses à se relever pour se rapprocher de moi et avant que la bâtisse ne s'effondre complètement, le Tardis se matérialisa autour de nous. Désormais nous étions en sécurité.

« bien joué ma vieille ! »

Je me mis à courir dans tous les sens tripotant les boutons par-ci par-là de ma console de commande, je regarderai sur l'écran de contrôle pour voir ce qu'il en était vraiment, le résultat n'aurait pas pu être plus catastrophique.

« mais qu'est-ce que !»

Je me tenais sur la console, le regard fixe sur mon écran, sourcils froncé, redevenu sérieux, tout ça n avait aucun sens. Des failles un peu partout et pas seulement ici mais dans l univers et également le temps, mais aucun ennemis en approche nullepart.
Un enorme frisson me traversa le corps, je n aimais pas sa du tout ...

J’ouvris les yeux, et reconnus le paysage autour de moi, un décor familier, mais également changé depuis le temps, l’endroit où j’avais souhaité le plus revenir. Je me relevai, péniblement, et m’avançai, tout doucement en direction du pupitre, passant la main sur la console comme pour lui souhaiter de bonnes retrouvailles. Je sentis mon regard pétiller de nouveau, et me sentis toute guillerette.
« Coucou toi, si tu savais comme tu m’as manqué, mon petit loup »
Comme pour me répondre, deux diodes vertes clignotèrent devant moi. puis une resta éclairée, tandis que l’autre s’éteignit, puis se ralluma rapidement, tel un clin d’œil. Geste que je lui rendis de bon cœur.
Pour la première fois, j’eus l’impression de communiquer vraiment avec le Tardis. Je me souvenais de certaines choses, que m’avait appris le docteur, jadis : un Tardis est un être vivant, et non une machine, ce n’est pas construit, mais élevé. Mais, comment nait un Tardis ? Autrefois, ce genre de questions ne me serait pas venu à l’esprit, mais maintenant, j’avais changé, moi aussi, et si je pouvais revenir voyager ici, avec le docteur, autant que je fusse autre chose, plus une simple accompagnatrice, mais une vraie équipière, avec les connaissances qui nous seraient utiles.
Je me tournai vers le docteur, avec plein d’interrogations au bout des lèvres, mais, je me stoppai rapidement, il avait pris son visage fermé, celui qu’il prenait toujours quand le moment devenait critique, aussi, je ne cherchai surtout pas à couper ses réflexions. J’avisai un fauteuil, et je m’assis dedans, attendant qu’il me fasse part de ses observations.
Avec une grande délicatesse, le Tardis m’offrit un grand verre d’eau, que j’accueillis avec bonheur, ma bouche étant tellement sèche. La fraicheur du liquide me fit un grand bien, et je me laissai aller à un petit moment de repos. J’osais à peine fermer les yeux, de peur de les rouvrir dans mon appartement, ou sur la plage. Mais, je me sentais tellement lasse, et mon corps avait tellement souffert que je n’aurais pas pu tenir encore bien longtemps.
Tout à coup, je plongeai dans un sommeil nécessaire, et réparateur. Un sommeil qui me fit du bien, même si il fut bref, peut-être une heure ou deux. Et quand je rouvris les yeux, j’eus le bonheur de constater que j’étais encore dans le Tardis. J’aurais aimé me lever, rejoindre le docteur, cependant, mon corps ne répondais plus vraiment, et je sentais que je n’avais plus aucune force dans les muscles. Je me demandais même comment j’avais pu survivre à ces dernières heures sans casse. Tellement besoin de repos, d’encaisser le contre-coup, que je ne réalisai pas que ma tête basculait sur mon épaule, et que je replongeais dans un sommeil encore plus profond.

Je me retrouvai dans un rêve, dans une prairie ensoleillée, en son milieu, se trouvait un pommier, vers lequel je marchais, comme je remarquais les belles pommes rouges et appétissantes qui y avaient poussé. Une fois arrivée sous l’arbre, j’en saisis une dans ma main, et la portai à ma bouche, lorsque j’aperçus, assise sous l’arbre, une jeune femme brune, très jolie, qui me souriait. Je me tournai vers elle, mais, avant qu’on n’aie pu échanger un mot, l’espace où nous nous trouvions changea brutalement, le pommier devint un vieil arbre mort, la prairie fut remplacée par un sol aride, et le ciel s’obscurcit. Puis, un groupe de cybermen apparut face à nous, la fille me saisit par la main, et nous commençâmes à courir. Au bout d’un moment, d’autres cybermen apparurent de face, et nous nous retrouvâmes encerclées. Et la jeune femme me demanda de lui faire confiance.
Lorsque je tournai le regard vers elle, je vis qu’elle était devenue un cyberman, elle aussi. Elle lança quelque chose devant moi, qui généra un portail, avant de me pousser dedans.

Je me réveillai en criant, effrayée par ce cauchemar, en sueur.

Je me rendit compte au bout d un moment que j étais parti trop loin dans mon raisonnement et que c était bien trop calme dans le tardis, je me trourna vers Rose qui dormait tranquillement se qui fit apparaître un petit sourire au coin de mes lèvres, elle était de retour, je pourrais lui rendre sa veste ! Mais qu'est-ce ce que je raconte ! ... mon écran n indiquer rien de plus, j avais beau me creuser la tête je ne trouver toujours pas d explications, j allais donc devoirs enquêter comme au bon vieux temps ! C est vrai j étais un peu rouillé mais après tout le docteur n as peur de rien ! Et c est tellement existant de repartir a la conquête de choses inexpliquée et de remettre en ordre se qui doit l'être !! Et la de toute évidence j avais du boulot !! Je me mit a penser a voix haute

* bon, réfléchis ! Tu sais quoi concrètement ? Le temps est complètement détraqué, ok sa c est qu une conséquence... réfléchis !! Des failles s ouvre un peu partout sans que rien de se passe ... pourquoi ?? Qu est ce qu'il va en sortir ? Bin sûrement des cybermen bien évidemment... mais pourquoi ne sont ils pas encore la ??? C est pas leur style ... et cet homme qui les commande, qui est ce ?? AAAH TROP DE QUESTIONS !!! IL FAUT QUE J AILLE SUR PLACE !!"

Puis Rose senmit a crier me faisant sursauter, elle avait du faire un cauchemar, je me trourna complètement vers elle.

"Tout va bien ?"

Je m approche et prend place a ses côtés

" tu as l air épuisé, comment je peut t aider ? Tu as besoin de quelque chose ? Tu sais que tu peux tout me dire, tout me demander ? "

J essayer de la calmer en passant ma main da s son dos un peu gauche. Cette situation était tout de même étrange, je ne savais plus trop comment réagir sans trop en faire ou pas assez ... de toute évidence ont etaient tout les deux bien plus affecté qu on ne voulaient bien l avouer ... sa prendrais du temps. J etais inquiet de son état de santé, j avais pu le sonder plus tôt dans cet espèce de vieille grange ... mon énergie temporelle avais du la soigner quelque peu, quel savon elle me passerait si elle en prenait conscience... pourtant... il y avait autre choses... mais quoi ?

Je tremblais de partout, ce rêve m’avait paru si réel, et cette fille, j’étais certaine de l’avoir déjà vue, peut être dans un autre de mes songes. Ah oui, ça devait être celui là, que j’avais fait il y a un an ou deux, je ne me souvenais plus des détails, une grange, moi, cette fille, le docteur, un autre avec un gros menton, et un vieux, avec de grandes oreilles et une barbe, et une machine. Mais c’était quoi ? Une prémonition ? Une vision de choses qui se sont passées en mon absence ?
« Une jeune femme qui prend place dans mes rêves, ce n’est pas la première fois que je la vois. Une fille brune, d’une vingtaine d’années… »
Je le regardai dans les yeux, et lui racontai mes deux rêves, pour savoir si ça lui disait quelque chose.
Puis, je me relevai péniblement, en silence, pour aller me chercher un autre verre d’eau. Je me sentais déjà beaucoup mieux, mais je réalisais qu’il allait me falloir encore du temps pour retrouver la pleine possession de mes moyens. L’eau fraiche me réhydrata, et m’aida à me sentir mieux, aussi, je m’en repris un second.
« Ca va, je me sens mieux, il me faut juste le temps de me remettre de cette virée à travers le void »
En mon for intérieur, je me disais aussi Et à toutes les émotions par lesquelles je suis passée depuis…
Je revins sur le fauteuil, et me rassis, les paroles que le docteur avait prononcées plus tôt, dans cette grange, je ne les avais pas oubliées.
« Toi aussi, Docteur, tu dois tout me dire, me parler de tout ce qui te perturbe, et de tes démons. Nous les combattrons ensemble, toi et moi. »
Je me rendais compte que je m’en fichais de moi, de ma santé, de tout le reste, seul lui comptait. Et je ferai tout ce qui serait en mes capacités pour lui.
« Docteur, je vois bien que tu es inquiet, parle-moi, ce sont ces cybermen ? »

Ses rêves m'intriguais, une femme brune, non je ne voyais pas quand a mes moi futurs bah ... je me ferais un jour a se nouveau... physique... le deuxième resterais loin dans mes pensées... rien de plus me venais à l esprits pour le moment, je la vis boire encore et encore, huuuum un effet secondaire, et elle voulais que je lui parle de mes problèmes mais je ne pouvais pas lui imposer sa, c etais une chose bien trop importante et elle ne pourrais pas m'aider... je ne voulais pas qu'elle s inquiète de se détails, je devais le faire seul, et je comptais bien y arriver ! Je lui sourit

" ne t inquiète pas sa ira maintenant, cette affaire me concerne et je vais la régler par moi-même, il le faut... je suis le seul a pouvoir le faire, même avec tout la volonté du monde tu ne pourra pas le faire a ma place ... sa va aller fait moi confiance"

Comment lui avouer que j étais en fait pétrifié, que se don me faisait peur ... car je ne le controler absolument pas, du moins pour le moment...

" les cybermens sont un détail rt je ne pense pas qu'ils soient seuls mais laissons sa de côtépour le moment... c est ta santé qui me préoccupe... je vois bien que tu essai de faire comme.si tu aller bien mais, ton corps ne te suis pas Rose ... laisse moi te soigner, tu sais que j ai raison..."

Mes mains se recouvrir d une lumière chaude et dorée, puissante et douce à la fois, de l'énergie régénératrice, tellement envoûtante...

"Tu en as plus besoin que moi aujourd'hui"

Mon regard se fit insistant, mes Yeux plus persuasifs, je ne comptais pas la laisser comme sa même si je connaissais déjà sa réponse...

Je lui tendit mes mains scintillantes l invitant a y poser les siennes une nouvelle fois

"Laisse moi faire ..."

Je repoussai ses mains. Non, je n’en n’avais pas besoin, c’étaient juste des courbatures et des torsions dues aux secousses et projections que j’avais subies dans le transfert, je n’avais pas besoin qu’il gâche de l’énergie alors que je pouvais me rétablir de moi-même.
« Ne gaspille pas cette énergie, tu pourras en avoir la nécessité dans un moment plus critique, là, je vais déjà beaucoup mieux, il me faut juste du repos, et me réhydrater un peu, je n’avais rien bu depuis des heures, et avec tous ce qu’il s’est passé, je m’étais pas mal déshydratée »
Je voyais bien que depuis cette sieste, j’étais déjà capable de me déplacer beaucoup mieux, tout se remettait en place, petit à petit. Alors, une fois que les muscles auraient rechargé en eau, ça devrait aller un peu mieux.
Je lui souris
« Tu sais, je ne te demande pas de te décharger de tes problèmes et de me les laisser régler à ta place, je te demande juste de me laisser t’aider, de prendre une partie de ton fardeau, de t’épauler aussi. Peut être de te permettre d’éviter de faire de mauvais choix, comme tu m’as dit, nous avions bien avancé ensemble, autrefois, notre équipe devrait pouvoir fonctionner à nouveau. Il suffit juste que tu veuilles bien me faire confiance, comme autrefois. Tes soucis, tes choses à régler, quelles qu’elles soient, si nous en parlons, je pourrai sans doute les observer avec mon point de vue extérieur, et te proposer des idées que tu n’auras pas vues parce que tu es trop impliqué. C’est toi qui vois, si tu me demandes de rester à l’écart, je respecterai ta décision, mais je pense que ça ne sera pas une bonne idée. Le docteur est toujours plus fort quand il est accompagné. »
Je tendis la main vers son visage, le caressa du bout des doigts, avant de passer sa main dans ses cheveux.
« Tu as toujours été le docteur, celui qui essaie de sauver tout le monde, mais en voulant sauver tout l’univers, tu oublies de prendre soin de l’élément central, toi, mais, que deviendrait l’Univers, si tu devais disparaître, ou t’enfoncer dans le mutisme quand il appellerait à l’aide ? »
Ma main continuait à se promener sur son visage, j’aimais vraiment cette sensation. Je pris une grande inspiration, pour finir ma petite tirade.
« Docteur, si tu es trop occupé par le sort de l’Univers, et de ses habitants pour t’occuper de toi, peut être est ce simplement pour ça qu’on m’a rappelée, mon rôle serait peut être simplement de m’occuper du docteur, de l’accompagner, et de l’aider à se retrouver. »
Je lui tendis une main ferme et convaincue
« Accepte-tu que nous marchions main dans la main, pour accomplir ce qui doit être accompli, dans le respect des convictions qui doivent être celles du docteur ? »

Comme je m y attendais elle refusa, c était son choix, son corps, après tout elle le connaissait mieu que moi. Je rester silencieux, laissant ses mains se promener sur mon visage, sa faisait tellement longtemps que j attendait son retour ! pourquoi croyait elle que je ne lui accorder pas ma confiance ? Se qui me hantais me rattraperais tot ou tard, j avais juste peur de l'effrayer, oui je pouvait en arriver là dans mes plus sombre moment, inspirer la peur sans même le vouloir, la crainte ... faire fuir des ennemis d une simple regard ou juste les anéantir sur un coup de colère... tout sa je l'ai vécu, durant ses dernières années, je n aimais pas ce côté de moi qui m'étais encore trop mystérieux.

"Rose Tyler ! La seule femme au monde a traverser un void sans vaisseau, la seule qui est capable de me retrouver la ou personne ne me chercherais, je te confirais ma vie si tu le souhaites, biensur que je veux continuer, j aimerais tellement que sa redevienne comme avant... et même si mes convictions n ont pas changé, je te l'ai dit, je ne suis plus cet personne la ... je suis resté beaucoup trop longtemps seul avec moi même... j ai laisser tomber les humains que j affectionne tant, les voyages dans le temps et même la découverte de monde nouveau, je me suis laissé aller dans mes propres tourments... j ai détruit des vies, comme a chaque fois que j interviens quelque part... 3 ans sans docteur et regarde ... ont-ils vraiment besoin de moi ? "

Je me perdit dans mes pensées, repenssant a cette journée qui avait semé le doute en moi.

"Rose ... si un jour je te dis de fuir, je t en pris fait le ... promet le moi ! N essaie pas d intervenir, va juste te mettre a l abris, promet.moi que tu le fera !! S il te plait ... "

J étais plus que sérieux, je savais les dégâts que je pouvais causer lorsque que je perdait le contrôle, je savais aussi qu un jour je ferais de se don un allié mais j avais encore beaucoup de chemin à faire...

"Je t aime tellement...je ne veux plus te perdre ... pas encore une fois, je ne m'en en remettrais pas... alors maintenant tu peux être sur qu on continura comme autrefois a faire respecter mes convictions, on sera de retour, ensemble ! Et cette idée me plaît énormément ! Mais comprend que j ai encore une part de moi qui doit rester secrète, un jour tu le sauras, quand le temps sera venu, j'ai tellement de d'endroit, de culture, de monde ! à te faire découvrir ! Et ... je suis sur qu'on va s amusez !!

Je lui souri de nouveau en lui serrant sa main tendu pour sceller notre accord, glissant sa clé du tardis dans à l interieur

"Je crois que ceci t appartient !"

Le tardis émis un son strident, je me tournais vers la console, pourquoi fallait-il que se soit maintenant ?? Je lança un regard résigné a Rose puis me dirigea vers le tableau de bord, on y était, il commençait a y avoir du mouvement a l interieur des failles ... dans le passé ... mes le ou les ennemis n étais pas encore identifié.

"Te sent tu prête a y aller ? "

Je le regardai amusée, je me souvenais quand il m’avait dit de fuir, souvent, même, il m’avait expédiée ailleurs, et, j’avais toujours trouvé une solution pour revenir, même quand j’ai été exilée dans un autre univers, ça avait pris du temps, mais j’étais encore là, de retour, malgré le void même. Alors, oui, je pouvais promettre de fuir, mais pas de ne pas revenir ! Tiens, jouer sur les mots ainsi, c’est un petit coup de Jarnac que le docteur aurait pu faire.
« Très bien, mon docteur, je te promets de fuir si tu me le demandes, mais je te promets aussi que cette part de toi que tu détestes, ce qui n’est pas le docteur, et qui réside en toi, nous le chasserons, tous les deux, et s’il faut que tu réapprennes à aimer l’humanité, je serai ton professeur »
Je pris la clé, touchée de l’attention, et la glissai précieusement dans ma poche. Puis, le fixai de me regard. J’essayai de lire en lui, de le comprendre, de voir pourquoi il se disait aussi changé.
Je n’aurais jamais imaginé le voir ainsi, dans le doute, limite craintif. Même si je savais que des mots ne suffiraient pas pour le guérir, j’avais besoin d’essayer de le toucher. Je me redressai, puis glissai mes bras autour de lui
« Trois ans sans docteur, mais qu’est-ce que trois ans à l’échelle de l’Univers ? Combien de temps faut -il aux Dalek, ou aux autres créatures pour rassembler leurs forces ? Ces trois ans ne sont t’ils pas juste un instant de calme avant la tempête, cette tempête qui aura besoin du docteur pour tenir la barre ? Et puis, l’univers a-t-il vécu, sans le docteur ? J’ai passé dix ans sans le docteur, moi, je n’ai pas vécu, je me suis contentée de survivre. Et c’est pareil pour tous ceux que tu as aidés. Certaines personnes n’ont pas survécu, c’est dur, je le conçois, mais tu n’es pas Dieu, juste un ange protecteur, tu n’es pas tenu à l’impossible. Et, pour une vie perdue, combien de planètes as-tu sauvées ? »
Quelques instants plus tard, le Tardis sonna l’alarme, puis, après avoir consulté ses consoles, le docteur me demanda si j’étais prête. Prête à quoi, je l’ignorais, mais, si c’était d’aller avec lui, même au fin fond de l’enfer, je l’aurais accompagné. Je me relevai d’un coup faisant mine de ne plus rien sentir, et m’avançai tranquillement vers le panneau de contrôle.
« Pour toi, je serai toujours prête, j’aurais aimé avoir le temps de prendre une douche, et me trouver d’autres vêtements, mais, ça ira. Alors, où allons-nous ? C’est parti pour la grande éclate ! »
J’avais tellement attendu ce moment, que d’entendre ces mots m’avait remise d’aplomb. Je me repris un verre d’eau, et réalisai que je buvais beaucoup, mais si mon organisme le réclamait, c’est qu’il en avait besoin.

(C est parti kiki suite dans le passé xD)