Always there when you don't expect it! [PV Mick]

Messages : 69 Date d'inscription : 19/08/2018

Always there when you don't expect it!

Looking for a reliable shield, Buddy? ✧ Une soirée qui aurait pu être au calme, une petite galaxie sauvée ce matin avant d’aller travailler, une visite de nébuleuse pour un bandit qui ne voulait pas causer pour terminer par un trou noir. Le mec était sous GHB, quand il aura dégrisé en cellule, il ne se souviendra de rien. Comme quoi je peux parfaitement me passer de notre démon préféré en vacances sur Terre. Mais on avait nos aveux. Et puis ce soir, j’avais envie de buller, de rien faire. Dans mon bain, plus que débordant de mousse, entourée de bougies aux senteurs tropicales et aux lumières tamisées, j’avais bien l’impression que l’univers m’avait oublié. Mais non. Malheureusement non. Le TARDIS ronronna suffisamment fort pour que tout le manoir soit au courant. Je soupire alors que je venais de m’emmitoufler dans mon peignoir. Je regarde par la fenêtre, l’éolienne brille suffisamment de milles feux pour que je sache à quoi m’en tenir : une urgence.

Fini le vieux rêve de la tranquillité. Je mets des vêtements fonctionnels, mon arme de service, ma plaque, et mon nécessaire de secours. Je file vers le TARDIS et je démarre, Je ne sentais pas ce que j’allais apprendre. Et en regardant les écrans, voila que je vois un brun de ma connaissance avoir la situation en son désavantage. Il voulait se faire le gang tout seul en mode vampire justicier. Sauf que d’après les informations qui défilaient sur l’autre écran, la situation avait tourné court, les bandits étaient parfaitement au fait de la nature du jeune homme. Pieux, lance-flammes, et lame recourbé recouvert d’une couche de veine de Venus. Le genre de trucs qui montraient qu’ils n’étaient pas des amateurs. Ok, parce qu’on a des chasseurs en ville en plus de ces saloperies volantes ? Il y a un des malfrats qui se ramènent avec un minigun aux balles en bois. Si je n’interviens pas vite, il va déguster !

Alors que la salve démarre, les balles en bois aiguisées se plantent dans une surface invisible devant le vampire, sous le regard effaré des bandits. Certains reculent, d’autres s’enfuient. Deux reprennent les tirs, je perds patience, et le TARDIS aussi, toujours invisible. La porte s’ouvre de son côté avec ma mine qui se montre.

- Besoin d’un bouclier ? Grimpe !

Quand la porte se referme, les balles fichées dans le Tardis repartent dans l’autre sens à 360 degrés. Ce ne sera pas suffisant pour les tuer, mais suffisant pour les garder au sol quelques temps, le temps que les renforts qu’ils entendent déjà au loin arrivent. J’en profite pour dématérialiser le TARDIS et l’installer en orbite autour de la planète.

- Je ne t’avais pas demandé de m’attendre pour qu’on se les fasse au petit déj ?

Une fois le vaisseau stabilisé, je fouille dans un placard réfrigéré et je lui lance deux poches de sang A+.

- Heureusement que tu en laisses au cas où ! Tu n’es pas blessé ?

️ nightgaunt

Messages : 11 Date d'inscription : 04/06/2020

La journée semblait pourtant partie pour être d’une banalité éculée. La traque d’un groupe de crétins qui terrorisaient un quartier, avec de nombreux pillages.
Arriver sur place et les repérer, puis les suivre pour leur régler leur compte dans un lieu à l’écart. Si habituel...

Et bien que peu original, il était plutôt exaltant de se battre avec un désavantage, donner un peu de frissons et faire s’agite ses idiots donne plus de parfum au sang.
Il y avait des signes étranges qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille, mais je ne les avais pas pris en compte, force de l’habitude, depuis quand étais-je devenu si imprudent ?

Un traquenard ourdi par des chasseurs de vampires, avec leur médium capable de ressentir mes congénères, et leur manie à tendre des pièges sur mesure pour nous appâter. Cela faisait trop longtemps que j’étais sur le même poste à Scotland Yard, ils devaient avoir eu le temps de faire suffisamment de repérages sur moi.
Quel idiotie, ca leur avait permis d’arriver très bien préparés avec un arsenal digne d’un bataillon armé, en plus de l’effet de surprise. Ils savaient visiblement que je suis loin d’être un débutant.

... en arrivant aussi bien préparés, leur stratégie très étudiée. Au point de neutraliser mes efforts pour fuir, jusqu’à ce qu’un autre d’entre eux arrive avec un minigun, une fois qu’ils m’avaient acculés.

Puis arriva le miracle, la maîtresse du temps et de l’espace et sa carriole-manoir se manifesta entre moi et les tirs, offrant un bouclier invisible aux tirs des chasseurs, à leur grand effroi.
Imaginaient-ils alors que j’avais des pouvoirs masqués, si seulement...
Pas le temps de réfléchir, elle en emmergea et je plongeais dans la cabine sans trop réfléchir. Et son engin se déplaça alors tres vite à travers l’espace et peut-être le temps.

Dire qu’elle aussi appréciait enquêter à un poste pas très en vu au sein de Scotland Yard. Des images de notre rencontre et ma découverte de son équipement me revinrent en mémoire. Défier les trois dimensions humaines restait encore une chose marquante qui m’émerveillait.

Une remarque de sa part sur le fait que j’aurais du l’attendre pour arrêter ce gang, que j’oubliais rapidement. Elle ne pouvait pas comprendre mon besoin d’adrénaline de temps en temps. Puis elle me proposa des poches de sang, du A+ à peu près frais, un péché mignon, qui me redonna de l’énergie que j’avais perdu et calma aussi mon envie de sang.
Mais il était hors de question de perdre la face :

-Pas vraiment de blessures, à part dans mon orgueil. Les attaques de chasseurs de vampires sont rares. Je vais devoir changer de poste désormais, ces chasseurs ne renonceront pas....
Il paraît qu’ils recrutent à Vancouver.

Reponse assez banale qui appelait une pique de ma part, ma fierté l’imposait, et j’ajoutais avec un sourire en coin :

-Et de ton côté, tu as sauvé combien d’univers depuis le café de ce matin ? Ton manoir volant n’a pas d’idée pour aller en sauver un dernier ?

Messages : 69 Date d'inscription : 19/08/2018

Always there when you don't expect it!

What if I was not here? ✧ J’avais réussi mon petit effet, et Mick à sa grande habitude ne voulant pas perdre la face la ramenait une fois de plus. Pas de blessures c’était déjà ça. Son orgueil ? Il allait le réparer comme à chaque fois qu’il fonçait un peu trop dans le tas, il avait manqué de prudence, et je comptais bien lui rappeler.

- Tu n’auras pas toujours ton ange gardien attitré Mick, ça aurait pu mal se passer…

Je faisais soft, car en ce moment, j’avais quelques réactions un peu brusques quand je manquais de perdre quelqu’un qui m’était précieux. Mick était un jeune vampire impétueux, il commettait encore des erreurs, les affres de la jeunesse. Je croisais les bras en lui faisant face.

- T’en fais pas pour les chasseurs, ils ont vu leur balles en bois fichés dans le TARDIS leur revenir en pleine figure, au moins ça les aura calmé. Désolée mais tu vas devoir rester encore quelques temps en ma compagnie…

Il me demanda combien mon manoir volant avait sauvé d’univers depuis le petit déjeuner. Il avait encore zappé que le manoir était en dur et ne bougerait pas de l’Ouest de Londres. Mais je ne relevais pas.

- Tu te rappelles du suspect sous GHB qu’on avait mis en dégrisement ? Bah il a vu un trou noir de très près… On a eu nos aveux, et le gars a oublié une fois dégrisé, il s’est docilement laissé mettre les menottes et a répété bien gentiment ce qu’il avait déjà dit… Sinon bah j’étais en train d’aspirer à une soirée pénarde…

Bah loupé la soirée peinarde, maintenant qu’on était face à face, j’allais bien le garder un peu. Je le regarde avec le même sourire en coin et un regard suspicieux.

- Tu n’as pas envie par hasard d’aller en ballade ? Vu comment tu amènes les choses, c’est aussi visible qu’un éléphant dans un magasin de porcelaines !

️ nightgaunt

Messages : 11 Date d'inscription : 04/06/2020

L’éternel et sempiternel ton maternaliste qu’elle prenait me faisait sourire intérieurement, d’autant que je savais que c’était plus un rôle qu’elle aimait prendre qu’autre chose.
Me sauver encore la vie, ça lui était bien arrivé à quelques reprises lorsqu’elle m’avait amené dans des aventures impliquant des créatures non terrestres aux capacités surprenantes, l’effet de surprise... Mais que risquais-je sur Terre, à part ces abjects chasseurs de vampires... Bon il y avait eu cette affaire d’infiltration de la Terre, mais comptait-elle vraiment ?

Il n’y avait aucun intérêt à le relever, et elle appréciait avoir l’impression de contrôler, donc autant la laisser poursuivre.
Et rester en sa compagnie n’était pas une idée désagréable, tant découvrir d’autres espaces et d’autres temps est particulièrement intéressant avec sa technologie, totalement incompréhensible pour les terriens.
Découvrir des phénomènes incomprehensible par les sciences terriennes, comme ma nature, avait aussi le côté rassurant d’être « entre anomalies ».

Ce n’était décidément pas le genre de personnes dont j’avais envie de boire le sang, tant les découvertes en sa compagnie ne manquaient jamais de me surprendre, et rendre inattendu le quotidien.
Elle me parlait d’un suspect qu’elle avait promené près d’un trou noir pour le remuer psychologiquement afin de le faire avouer, bien que cela soit assez cocace, je regrettais presque qu’elle n’ai pas la lumière blanche des « Men in black » des films pour le lui faire oublier, plutôt que jouer sur le fait qu’il passe pour un illuminé a cause des substances ingérées.
Une chance pour elle qu’il n’existe pas de chasseurs d’êtres de sa nature, ils l’auraient vite repérée, trop de personnes affirmant avoir eu ces visions les auraient attirés...
Mais je ne souhaitais pas ce genre de discussions et ne répondis que d’un :

-Une nouvelle affaire rapidement réglée, son GHB aurait donné mauvais goût au sang.

Elle évoqua alors une possible ballade. Ce qui m’intéressait évidemment bien davantage qu’une soirée à traquer les chasseurs qui m’avaient attaqué. Et en plus ils auraient été sur leurs gardes.

-tu t’ennuies à ce point de moi ?
(Dis-je en affichant un sourire séducteur, par simple jeu, sachant que cela n’irait nulle part.)
-les chasseurs de vampires doivent s’attendre à me voir contre-attaquer, je réglerais ça plus tard. Donc j’ai un peu de temps à te consacrer puisque tu le propose. Tu as une idée de lieu où l’on finira de nouveau à mettre nos vies en danger, pour finir par être sauvés avec un artefact magique au dernier moment ?

Il fallait bien que je lui retourne sa pique sur le fait de me sauver la vie, et j’espérais bien qu’elle ne prendrait pas cela au premier degré...

- L’éléphant sait aussi parfois se déplacer sur la pointe des pieds.

Messages : 69 Date d'inscription : 19/08/2018

Always there when you don't expect it!

And now, where do you want to go? ✧- Au moins comme ça, j’aurai juste à taper mon rapport et l’affaire sera enfin classé !

Je le regardais, toujours avec ce petit sourire en coin, dans un autre contexte, il aurait pu se passer quelque chose, mais je n’étais pas tellement cœur d’artichaut, j’avais Leander qui réclamait toute mon attention afin de trouver une solution pour le réveiller. Et depuis peu, il y avait les Docteurs qui s’invitaient successivement au manoir. J’avais de quoi m’occuper. Je devais aussi protéger les gens des Chasseurs, ces maudites créatures qu’on ne sait pas d’où elles viennent, à qui elles obéissent, pourquoi elles volent de l’énergie de personnes triées sur le volet… Tout ce qu’on savait c’est qu’on ne pouvait pas les blesser, les prévoir, ni même les vaincre. Tous mes amis ayant de près ou de loin à faire aux Timelords ou aux aliens étaient en danger…

Mon regard s’assombrit quand je regarde Mick une nouvelle fois, lui aussi il était en danger. Vu le temps qu’il passait dans le TARDIS, il avait du emmagasiner une bonne quantité d’énergie… Et je ne parle même pas de sa partie vampire. Je n’ai même pas entendu son allusion au sang, tant que j’étais partie dans mes pensées. Au bureau il était mon supérieur, mais le reste du temps il était avant tout mon ami. Balayant ces pensées négatives, je lui avais proposé une ballade. Quand je l’ai vu afficher cet air séducteur j’ai éclaté de rire.

- Bah non, c’était ton idée.

Quand il parla de s’occuper des chasseurs plus tard, une pensée angoissante me traversa l’esprit. Les chasseurs qui s’en étaient pris à lui étaient trop biens organisés. Ils avaient des armes que les petites frappes habituelles n’ont pas les moyens de s’offrir… Et si CES chasseurs de créatures, étaient de mèche avec MES chasseurs d’aliens. J’avalais difficilement ma salive et à nouveau mentalement, je balayais cette pensée.

- Pourquoi par un artefact ? On peut très bien être sauvés par un certain vampire, non ?

Fis-je pour lui renvoyer sa pique. Il voulait être taquiné, je n’allais pas le louper. Je me suis dirigée vers la console de commandes et j’ai tapoté sur le clavier et l’écran.

- Bah écoute on va rester local… Y a des enfoirés de cybermen qui se baladent dans le Londres Elisabéthain, ça te tente ?

️ nightgaunt

Messages : 11 Date d'inscription : 04/06/2020

Kal lançait la trêve des petites piques, ce jeu était amusant mis un peu de temps en temps. Je fus presque gêné par sa flatterie sur l’utilité de ma présence, mais je ne la releva pas.

Plutôt qu’une virée à l’autre bout de la galaxie, Kal proposait de retourner dans le temps de quelques siècles.

Sentait-elle un danger quelconque pour ne pas me proposer d’aller explorer d’autres univers, et préférer aller explorer le passé pour régler une menace dont on sait qu’elle a été réglée, sinon on en verrait l’impact sur le présent.
Bien que l’on y risque néanmoins sa vie. Ou était il écrit que l’on reviendrait... mais bon, elle me savait immortel, et il me semblait avoir compris qu’elle l’était à sa façon...

Londres au XVI-ième siècle, la destination était enchanteresse, mais la présence de Cybermen beaucoup moins. Ces grosses boites de métal sans le moindre or rouge en eux, et dont le créateur devait apprécier le soldat de fer du magicien d’Oz.
Bien qu’ils me frustraient moins, dans mes accès de rage, que ces grosses boules vivantes de Sontariens, engeances probables d’Humpty-Dumpty, qui n’offrent aucune réelle prise pour que je puisse m’en nourrir. L’aventure qu’elle proposait ne serait certainement pas de tout repos, et allait demander un certain niveau de préparation.
Mais ma mésaventure du matin avait éveillé une petite envie d’en découdre que je n’avais pas encore tempérée.

-Ton engin t’en a t’il dit davantage sur ce qu’ils sont venus y faire ? Une tentative d’enlèvement de la reine ? Venir remplacer les gargouilles de la tour de Londres?

Puis, pour rester dans ce faux jeu de séduction qui m’amusait, et envoyer une légère pique qu elle détesterait :

-j’espère qu’il s’agira de complot contre la couronne pour que tu puisses y aller attifée en princesse...
Ou logeras tu tes armes pour en venir à bout ? Wink

En ajoutant cela, je partis pour me changer, l’aventure me plaisait, j’avais hâte de découvrir ce qui nous attendrait.

Messages : 69 Date d'inscription : 19/08/2018

Always there when you don't expect it!

I don't want to cross the Crown✧- Les cybermen n’ont pas pour habitude de faire dans le compliqué. Ils voient dans les êtres humains des pièces de rechange ou des potentiels nouveaux membres. Après les épidémies de Peste, la Renaissance est un boom en matière de population, je pense tout simplement qu’ils sont venus regonfler leurs rangs en chair fraîche…

C’était horrible dit comme ça, mais c’était la vérité. Les cybermen ETAIENT des humains auxquels on avait enlevé toute part organique et surtout tout sentiment ou émotion. Ils étaient devenus des soldats de métal dépourvus de sentiments de douleur, de peur, ni même de mort. On pouvait comparer ça aisément aux vampires qui faisaient taire leur humanité, et finissaient souvent en boucher avant d’être tués par des vampires ou des chasseurs plus puissants qu’eux.

Quand il fit sa blague comme quoi qu’il espérait que je puisse y aller en princesse j’ai éclaté de rire, ce qui ne devait pas être forcément la réaction à laquelle il s’attendait.

- Bah Voyons, comme si j’avais besoin de ça pour m’inviter à la Cour… La reine Elisabeth 1ère a quelques rancœurs envers le Docteur, donc je vais éviter de m’y pointer, je n’ai pas envie de perdre la tête…. A proprement parlé.

Depuis la romance avortée du Dixième, le Docteur était persona non grata en Angleterre, même à l’époque de la Reine Victoria, MON Docteur et moi avions passé de longues minutes à courir dans les rues de Londres pour éviter les gardes. Même si on faisait plus de bien que de mal, les ordres étaient clairs. La Reine le considérait comme son ennemi juré et donc ennemi de l’Empire. Quel dommage, si elle savait combien de fois le Docteur l’avait sauvé, elle et sa planète.

Quand je l’ai vu prendre la direction de la penderie géante, j’ai dit.

- Tu peux rester moderne Mick, Pas besoin de mettre des fringues de l’époque, L’époque Elisabéthaine n’a pas fini de te surprendre. Il y a une telle diversité de vêtements et de gens, qu’on passera inaperçu !

️ nightgaunt

Messages : 11 Date d'inscription : 04/06/2020

Kal ne semblait pas enjouée à l’idée de retrouver la cour royale, je ne comprenais pas trop pourquoi sa vie serait en danger, alors que c’était le Docteur qui était menacé, d’autant plus avec leur manie de changer d’apparence.
Mais bon, elle avait « quelques années » de plus, et sûrement dès situations rencontrées qui expliquaient tout cela.
Et puis bon, les cybermen devaient rester la priorité, plus qu’une visite touristique, aussi exaltante qu’elle pouvait être.

Par contre, je fus surpris par ses remarques sur l’habillage. En pleine préhistoire, il eut été normal de sortir en peaux de bêtes, et je restais toujours aussi choqué que les habits soient à ce point si peu importants. Un vieux réflexe de la période actuelle ou l’on vit dans le paraître à détailler ce que les gens que l’on croise dans la rue portent, sûrement.

Néanmoins mes habits avaient subi quelques dégâts lors de mes tentatives d’échapper à ces sales chasseurs de vampires, et les quelques déchirures me gênaient. Je me contentais de les lui montrer, ce qui l’a fit sourire.

Le bruit caractéristique de son engin en train de se manifester à la période souhaitée se fit entendre, alors que je finissais de m’habiller, forcément. Cette machine semblait s’amuser de choisir ses moments...

Kal m’attendait, pour que je sois le premier à en sortir. Une politesse teintée de la légère condescendance de la personne qui connaît déjà ce qui s’offrira à nos yeux, et qui a la galanterie de laisser un non initié le découvrir. Sûrement aussi pour se délecter du regard hébété de celui qui est fasciné par ce qu’il découvrira, que je ne manquerais pas de faire.

Je la remerciais, et ouvrit la porte. Je reconnus immédiatement la Thames river (déformée en Tamise par les mangeurs de grenouilles), nous étions sur les quais en plein Thames street. Et la vie qui se déroulait aux alentours ne laissait nul doute sur le fait que nous étions bien quelques siècles en arrière ...

-Et donc maintenant, on se balade dans les rues à la recherche des boites de conserve, ou tu sais vers où il faudrait que l’on commence. Tu as peut-être un détecteur à métaux sur toi ?

Afin de faire passer cette dernière pique, je proposais alors mon bras afin de ne pas risquer de se séparer, en étant trop absorbés par les alentours.

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Messages : 69 Date d'inscription : 19/08/2018

- Je pense que si ces boîtes de conserve veulent regrossir leur armée, il y a que les quartiers pauvres et populaires. ET ce n’est pas pour rien que… Magi nous a déposés dans le quartier des quais.

Je regarde autour de moi, et je jette un œil sur le TARDIS, il ferme la porte et se rend invisible… Nous avançons parmi les gens, les devantures d’échoppes, les odeurs plus ou moins agréables, les marchés, les hurleurs de marchandises… Nous étions clairement plusieurs siècles lointains de notre confort actuel. Au détour de quelques rues et après plusieurs dizaines de marche, je lui désigne un massif bâtiment.

- Je te présente le VRAI théâtre du Globe, le vrai. Et à l’intérieur, se trouve un des dramaturges que le monde entier nous envie…

J’avais fait la même devinette que le Docteur avait faite à Martha dans la même situation. Je le regarde et je continue d’avancer vers le théâtre avec quelque chose qui s’apparente de plus en plus à un mauvais pressentiment. Le Théâtre… Un tétradécagone avec des propriétés magiques. Les mots ont ramené puis banni des Carrionites qui voulaient coloniser la Terre, Shakespeare a sauvé le monde par ses mots. Peines d’amours Perdues, Peines d’Amours Gagnées, le texte perdue, maintenant on sait pourquoi, mais jamais nous pourrons le révéler au grand jour. On arrive au pied de l’immense bâtisse. La dernière fois que j’avais vu Shakespeare, j’étais avec le Huitième Docteur, et le dramaturge m’avait une sacrée court qui faisait venir le vert de jalousie au jeune homme. Je souris en y songeant. Mon Docteur me manquait, les aventures me manquaient à ses côtés. Mais je vivais les miennes, c’était la vie, c’était ainsi. J’espérais que le Docteur reviendrait me chercher une fois qu’il aura vécu des aventures de son côté. Je le souhaitais, je le priais de venir près de moi.

- On va devoir voir ce qu’il se passe à l’intérieur… Je crains que les cybermen profitent d’une représentation pour faire une rafle de grande ampleur… On doit l’empêcher…

Messages : 11 Date d'inscription : 04/06/2020

Kal était décidément surprenante, et ses siècles d’expérience avaient bien raison.
L’enlèvement de terriens passe bien plus inaperçu dans les bas quartiers.

Je ne put qu’offrir un sourire gêné à sa remarque, qui remettait en contexte l’importance de chacune de ses missions. Bien que comme à son habitude elle fonçait sans vraiment de plan pour contrer ces cybermen. Et je glissais pendant nos déambulations.

-Avec toute ta technologie, je ne comprendrais jamais pourquoi on ne ferait pas une pause pour créer une arme contre eux. Mes crocs ne seront pas d’une grande utilité ...

Puis, pour alléger la tension.

-Ca pourrait être un aimant gigantesque, ou leur rendre leur cœur, comme pour le cybermen du magicien d’Oz... ?

Notre rapide déambulation nous amena devant un monument historique. Kal y fit une référence à Shakespeare. Son ton léger m’amena à penser qu’elle avait vécu des aventures en sa compagnie...
Je souris, qu’est ce qu’un dramaturge aurait pu lui apporter ?
Face à l’entrée du bâtiment, je me sentis intimidé.

-Ca reste toujours impressionnant de découvrir des lieux mythiques que je n’aurais jamais du voir de ma vie.

Elle évoqua alors la possibilité d’une rafle de grande ampleur des cybermen pendant la représentation. Ce qui acheva de refroidir mes envies d’ironie. Ils allaient être nombreux, il me semblait que même en utilisant une technologie imprévisible, ils préféraient débarquer en masse, et nous n’étions que deux pour contrer cela...
je tentais d’évaluer ce qui serait possible, mais mes idées me semblaient farfelues, impossible de dévier la tamise dans le théâtre pour l’inonder et les faire rouiller (d’ailleurs rouilleraient—ils ?) ...

-Et aurais tu des contacts pour nous aider à les contrer ? Ces conserves sont toujours dans l’attaque groupée massive, même quand ils ont des technologies avancées, ... et tu ne leur connais pas de faiblesses?

Il fallait réfléchir à un plan d’action, repérer les points permettant d’entrer dans ce lieu. Et je commençais, soucieux, à regarder de tous les côtés, évaluer comment les contrôler ou les utiliser à notre faveur. En même temps, n’étaient ils pas capables de se téléporter une fois leur victime attrapée... et donc valait-il mieux se laisser prendre pour lutter contre eux dans leur vaisseau !?
A moins que kal n’ai eu vent d’une stratégie de protection à l’intérieur de ce lieu vénérable. Ces situations si nouvelles me rappelais à quel point je détestais sortir de ma zone de confort, même si j’aimais finalement cette nouveauté.

Kal semblait bien plus insouciante, sûrement confiante, je ne m’y ferais décidément jamais. Il me manquait quelques siècles d’existence pour en être capable. Néanmoins, je serais plus utile en me maîtrisant mieux, je me mis donc à travailler sur ma respiration pour reprendre mon calme ...

Messages : 69 Date d'inscription : 19/08/2018

- Ce n’est pas aussi simple… On ne peut pas rendre le cœur d’un Cyberman… En fait c’est comme un vampire qui a définitivement renoncé à son humanité.

Je me souviens de ce qui a amené à la perte de Danny Pink… Missy… La Maîtresse. Cet humain avait résisté jusqu’au bout à la programmation par amour pour Clara. Mon seul regret c’est que Clara m’est effacée de sa mémoire. Là, n’était pas la question, aujourd’hui on devait empêcher des cybermen de prendre le pouvoir dans le passé pour régner sur l’avenir.

Je vis Mick sembler impressionné par la grandeur du bâtiment. Je souris amusé.

- Ben alors boss, intimidé ? C’est juste un tétradécagone et le plus grand et le plus célèbre théâtre du monde !

Je m’amuse encore plus de la situation quand il répond que voir des monuments mythiques qu’il n’aurait jamais pu voir dans le présent.

- Attends que je t’emmène dans la Grèce Antique ou l’Egypte ancienne, là tu pourras vraiment dire ça !

Je songeais à une solution… Appeler le seul homme qui serait capable de les arrêter. Reste à savoir s’il s’agit de Cybermen classiques, ou… Des Mondasiens…

C’est un bruit de marche militaire mécanique qui me sortit de ma pensée. Mes yeux virent au vert et un tourbillon nous emmène sur un toit attenant. Trois silhouettes encapées entrent dans le théâtre du Globe, pas de doute vu le boucan ce sont des Cybermen. Je n’ai plus le choix.

- Mick, je ne connais qu’une personne qui pourra empêcher les Cybermen d’agir en toute impunité ! Je vais l’appeler !

Je prends alors le tout naturellement du monde mon téléphone portable et j’envoie un message au TARDIS du Docteur et j’appelle. On verra bien qui répond présent. Le message donnait ma position, la date et l’heure exacte et le danger, simplement écrit « Cybermen »

Peu de temps après, j’entendis le son si particulier d’un TARDIS…

Messages : 158 Date d'inscription : 25/01/2019 Localisation : Rhône

Je me trouve tranquillement sur les rives du lac noir de trapica IV, en train de pêcher, ces derniers temps, j’ai souvent besoin de ce moment de calme, de tranquillité, loin de tous ces appels à l’aide sans être dérangé. Les reflets argentés de l’eau noire me procurent un effet calmant, et me permettent de me déconnecter de tout ce qui est en mesure de me mettre en colère. Le petit poisson danse autour de ma ligne, jusqu’au moment où, attiré par l’appât, il mord à pleine dents dans le piège. Je tire d’un habile coup de poignet, et le ramène dans ma main.
J’utilise un hameçon sonique, car il n’y a rien de tel pour taquiner le poisson, sans lui faire aucun mal. Et je décroche l’animal et le mets dans un seau. Déjà 13 prises aujourd’hui, ça mord bien. Je me prépare un nouvel appât, et lance ma ligne. Et, à ce moment, là, mon tournevis se met à vibrer. Apparemment, j’ai un message. Je me mets à râler un peu, contre celui qui vient me déranger alors que je me relaxe.
Je me lève et vide mon seau dans l’eau, au revoir petits poissons, nous rejouerons ensemble un autre jour, et je retourne vers mon Tardis qui était en train de se recharger sur la faille voisine.
Je leve les yeux vers le ciel rosé de la planète, en soupirant. Ne peuvent t’ils pas se passer de moi une journée ? En me voyant revenir déjà, mon Tardis semble moqueur, et je ne suis pas d’humeur à supporter ses railleries.
D : Fais voir ce message !
L’écran s’allume, et le contenu du message s’affiche. Un message de Kal, cool, elle se souvient encore de moi ! Je décide de garder mes taquineries pour la prochaine fois que je la verrai. Le message parle de cybermen. Qu’est ce qu’ils ont encore fait, ceux là, et Kal ne peut pas les gérer ? Elle a besoin d’un docteur pour ouvrir le couvercle de ces boites de conserve ?
Au moins, ce sera l’occasion de se voir un peu. On sait que je la retrouve facilement, mais quand même. Je pose la clé sur la console, et Sexy démarre au quart de tour, toute contente de retrouver sa copine. Et le trajet se passe sans trop de secousses.
D : Quand c’est moi qui ai besoin, tu es moins réactive, vilaine !
Le Tardis me répond d’un coup de klaxon moqueur ! Tin touin ! Ce qui me tire un sourire, décidément, rien à faire, elle fait de moi ce qu’elle veut. Et, finalement je suis de bien meilleure humeur, au moment où le Tardis se pose. Et je sors de la boite, tout guilleret
D : Quelqu’un a demandé le docteur et son ouvre boite sonique ?

Messages : 11 Date d'inscription : 04/06/2020

Est-ce sa façon d’anticiper de graves soucis ou non, mais Kal continuait de garder son ton si léger tout en semblant absorbée en prenant un visage de plus en plus sérieux.

Et l’inquiétude sembla marquer ses traits lorsqu’un bruit métallique se fit entendre, de nouveau ces sales boites de conserve visiblement.
Par je ne sais quel tour de magie, je me retrouvais alors sur un toit proche du théâtre, d’ou l’on pouvait discerner des silhouettes y entrer.
Le danger semblait suffisamment important pour que Kal décide d’appeler à l’aide un de ses amis, sûrement ce Docteur qu’elle était évoqué avec beaucoup de pudeur.
Je ne fus même pas surpris de la voir sortir un telephone, en cette période sans réelle technologie, sa race avait décidément une avance technologique sur nous tous.

Et une fois qu’elle eu contacté son ami, je lui reposa la sempiternelle question, sur un ton moins patient, marquant sûrement mon désemparement face à t’oit cela :
- Mais, vraiment, vous avez pourtant bien développé une arme défensive contre cette menace qu’il faudrait éradiquer. Ils n’ont aucune âme, pourquoi ne pas en finir pour de Bon avec eux en développant la technologie nécessaire, ce qui ne devrait poser aucun problème vues vos avancées technologiques. J’ai même du mal à croire qu’à aucun moment vous n’avez developpe une arme efficace.

Le bruit d’un Tardis se fit entendre peu après, un homme d’un certain âge en sortit, mais cette apparence avait-elle seulement du sens vue leur nature ?
Et à mon effarement le plus complet, il en sorti souriant et blagueur, comme s’il avait vu dans je ne sais quelle boule de cristal que tout finirait bien.

Malgré mes années d’existence, je perdis un peu de mon sang froid :
- on ne se connaît pas, je suppose que vous devez être le docteur, mais il va falloir garder les plaisanteries amicales pour plus tard, car on a des boites de conserve cybernétiques qui ont décidé de s’en prendre à un haut lieu culturel, et à la population.
Et j’ai beau être capable de me défendre, ceux là, c’est un méchant calibre.

Messages : 69 Date d'inscription : 19/08/2018

[justify]- Mick, on a une arme contre eux, Quelqu’un qu’il craigne plus que toute la création, et devine quoi, je viens justement de l’appeler !

Il faut dire aussi que pour ce pauvre Mick, c’était le baptême du feu. Moi les Cybermen c’était une vieille histoire de haine et de combats plus ou moins anciennes. Je ne voulais pas inquiéter Mick, mais je savais que seule, je n’aurais pas facilement fait le poids, alors avec le Docteur, les Cybermen allaient avoir de gros soucis à se faire. Je comprenais son inquiétude, je comprenais son incompréhension, mais il m’avait vu à l’œuvre, il savait comment je fonctionnais. Son inquiétude était dû également au fait que depuis que Leander avait été grièvement blessé, je prenais beaucoup plus de risques que d’habitude.

- Mick, s’il te plait, fais moi confiance, je comprends ce que tu ressens, tu ne sais pas comment on va arriver à les arrêter, mais dis-toi que je n’en suis pas à mon premier affrontement avec ces boites de conserves, tout va bien se passer !

Au son du Tardis, mon visage afficha alors un soulagement total, il avait répondu présent, il ne m’avait pas laissé. Cybermen, il avait du se demander pourquoi je l’appelais, je n’en étais pas à mon premier essai. Mais j’étais curieuse de savoir qui avait répondu présent.

Quand je vis la touffe de cheveux gris, les sourcils toujours en train de faire la gueule et les yeux bleus perçants, j’ai manqué de sauter de joie. Un ouvre-boîte sonique… J’ai pouffé.

- Docteur ! Ravi de te revoir! Comme quoi ça t’arrive d’être à l’heure !

J’ai pouffé un peu plus, mais Mick ne sembla pas du tout d’humeur tout aussi bonne. Bien au contraire, il perdait son sang froid. Oups, ça n’allait pas plaire à tout le monde ! Il stressait, et un vampire qui stresse, c’est pas bon pour les affaires…

- Mick… Comme je t’ai dit on n’en est très largement pas à notre coup d’essai, c’est une vieille histoire de combats avec eux, pas vrai Doc ?

Je posais ma main sur l’épaule de Mick avec un regard qui se voulait combattif et rassurant.

- Quoiqu’il en soit, voila ce que je sais. Ils enlèvent des personnes qui vivent sur les docks dont personne ne soucient, d’après ce que j’ai pu comprendre, ils ont trouvé un moyen de les transformer instantanément en Cybermen. Mais ils n’ont pas d’armure, en gros ils peuvent se fondre dans la masse sans attirer l’attention car ils ont toujours l’apparence humaine. Ca me rappelle l’expérience finale de Dalek Sec, pas toi ?

Je regarde Mick.

- Pour faire simple, ils semblent revenir à un système de conversion humain-cybermen, qu’ils ont déjà utilisés à New-York, dans les années 30…[/justify]

Messages : 158 Date d'inscription : 25/01/2019 Localisation : Rhône

Je me retrouve vexé, dès mon arrivée ! Je viens à la rescousse, et cet humain se permet de me parler sur ce ton ? Ils ont décidément du pudding dans la tête. Quel manque de savoir vivre quand on s’adresse à quelqu’un qu’on ne connait pas, c’est quoi son problème ? Il a réussi à me casser ma bonne humeur en deux secondes. Kal s’était trouvé un drôle de zèbre comme partenaire.
Je le regarde avec froideur.

D : Bonjour, déjà, en effet, je suis le docteur, et vous êtes ? Enfin, je m’en fiche un peu, je n’ai pas le temps d’apprendre votre nom, dorénavant, vous serez Joe ! Ah, ces humains, et après, ils s’étonnent que tout le monde veuille les envahir !

Je me tourne vers Kal, ignorant cet énergumène. Et, en le faisant, j’aperçois du coin de l’œil, ma Sexy qui se rapprochait discrètement de Magi, elles doivent avoir tellement de choses à se raconter, ces deux-là, alors.
D : Salut Magi !

Puis, je m’adresse à Kal.
D : Ca va, toi, depuis la dernière fois ? Vraiment ravi de te revoir (grand sourire) Ca a l’air d’être un gros morceau pour que tu viennes me chercher pendant ma partie de pêche. Des cybermen, c’est étonnant, à cette époque. Mondas ou Cybus ? Je me demande ce qu’ils cherchent. On va leur demander ? Au moins, à cette époque, ils n’ont pas encore mis à jour leur faiblesse contre l’or

Quand fait la remarque sur notre antagonisme, je repense à tous mes griefs contre ces hommes de métal, à cause d’eux, j’ai perdu Rose, et, ça, je ne saurai leur pardonner, même un millénaire plus tard !
D : Et oui, entre eux et nous, c’est une longue histoire de haine réciproque. Et dire que leur créateur fut, il y a une éternité, mon ami.

Je me mets à réfléchir en tournant en rond sur ce toit.
D : Un simple contrôle mental, comme ils le faisaient autrefois, du temps de mon dixième visage, avec les oreillettes ? Non, Kal s’en serait rendu compte, elle est trop brillante pour se laisser abuser par un tel artifice.

Puis, Kal me parle de l’expérience finale, mais, même si tout est possible, j’avais bien pris soin de faire disparaitre toute trace du passage du culte de Skaro, et les recherches, elles, sont en sécurité au fond de mon Tardis, là où personne n’ira les chercher.
D : L’expérience du culte de Skaro portait sur l’évolution des Daleks, ils ont essayé de récupérer le potentiel d’adaptation et de survie des humains pour créer des Daleks hybrides qui auraient été, selon eux, plus adaptatifs, et qui auraient, toujours selon eux, pu faire perdurer leur race plus longtemps. Là, on est, d’après moi, dans une optique différente, ce serait des cybermen sans exosquelette. Ca, je sais qu’ils sauront le faire, dans le futur. Mais pas à cette époque, il est trop tôt. Bien trop tôt ! Ca m’inquiète, parce que ça voudrait dire que des cybermen du Monde des Merveilles d'Hedgewick, seraient encore en vie, mais qu’est ce qu’ils font ici, et à cette époque ?

Je me souviens de mon moi d’avant, qui avait du mener un combat terrible contre cette technologie, pour sauver les enfants dont Clara avait la garde.

D : Bon sang, docteur, tu es un idiot ! Désolé Kal, je t’ai piqué ta phrase !
Je prends mon sonique, et le lève bien haut, analysant les ondes dans l’air. Puis, je l’abaisse, prend un air satisfait, et me tourne vers Kal et son compagnon.
D : On ne va pas attendre la fin de l’univers sur ce toit, qui m’accompagne au théâtre ?

Messages : 11 Date d'inscription : 04/06/2020

Kal avait raison, il me fallait retrouver mon sang froid (un comble pour un être de ma nature), elle et sûrement son Docteur avaient déjà eu affaire à ces ... choses.

Il était temps de me reprendre, je détestais tant me sentir à ce point inutile, mais je n’avais pas à devenir un fardeau.
L’arrivée du Docteur et sa légèreté, me pique néanmoins au vif, et son incroyable arrogance aussi.

L’étendre étaler ses expériences passées, comme pour mieux étaler ses connaissances était particulièrement pénible. Peut être son âge vénérable que le faisait radoter et réfléchir à voix haute...

Mais bon, Kal et lui avaient de toutes évidences énormément de connaissances sur ces êtres de metal et leurs diverses évolutions et ils semblaient évaluer ce qu’il y avait affaire au mieux.

Je réglerais donc mes comptes avec ce vieux grincheux frimeur plus tard, l’urgence n’était pas la.

Le voir s’agiter avec son bout de métal pointé vers le ciel, comme pour prendre la température, ne me surpris même plus.
Mais il proposa enfin d’aller en découdre en bas.

J’allais peut être enfin pouvoir me défouler de toute cette frustration accumulée depuis le guet apens de ce début de journée, et l’idée me fit légèrement sourire.
Je devais commencer par les laisser agir, mettre en place le protocole pour lutter contre ces choses contre lesquelles je ne pouvais pas faire grand chose.
Parler me semblait inutile, alors je regardais Kal pour guetter l’éventuel plan que cela lui aurait inspiré.

Messages : 69 Date d'inscription : 19/08/2018

Je marque un temps d’arrêt, oh ça y est… Ces deux-là ne vont pas s’entendre, mais alors pas du tout. Deux caractères forts, dont un qui avait la fâcheuse manie de dévaloriser la race humaine. Mick avait beau être un vampire, cela ne changeait pas grand-chose au problème.

- Doc, fais un effort s’il te plait, il s’appelle Mick… Et dans la police il est mon supérieur…

Magi répondit aux salutations du Docteur par un petit cliquetis joyeux. Moi je voyais le climat se gâter entre les deux hommes. Et c’est tout naturellement, le Docteur dans son arrogance habituel, ignore Mick et vint me parler directement me demandant quelques trucs bateaux…

- Tu sais très bien comment je vais… Sinon si je t’ai appelé, ce n’est pas vraiment parce que la situation me fait peur, mais juste qu’elle pourrait virer au désastre temporel si je faisais la moindre erreur. A nous deux on en a dézingué des robots comme ça… Non, plus sérieusement ce qui m’inquiète le plus, c’est le fait qu’on ait des cybermen qui se servent d’humains de chairs comme vaisseau. Pourquoi faire ?

Il parla ensuite à Mick comme quoi nous avions l’habitude, j’hochais de la tête pour le confirmer. Et il commence à tourner en rond, je vois le jeune vampire commencer à se contenir à nouveau et à reprendre son sang-froid. Le Docteur quant à lui émettait des hypothèses. Je sentais rien que dans son ton que la blessure de Mondas était encore à vif, mais pas que, il leur en voulait pour tous les compagnons qu’il avait perdu à cause d’eux, j’avais peur qu’il se laisse trop submergé par son envie de vengeance et qui ne soit pas lucide dans ses actions. Mais je connaissais que trop bien que ce vieux grincheux, il savait faire la part des choses…

- Non, je pensais plutôt à un parasite qui prend le contrôle de son hôte et qui prépare le corps à la conversion…

Quand j’avais émis la possibilité du culte de Skaro, le Docteur réfuta mon idée. Mais il émit la possibilité d’avoir une version supérieure des Cybermen censés se trouver ici, ce qui était très embêtant.

- Doc, avec toutes les merdes temporelles qui arrivent en ce moment, se trouver avec des Cybermen de la dernière génération ne serait même pas étonnant… Surtout s’il y a eu pendant ce temps, un mélange de technologies…

Je théorise et je commence à faire les cent pas… Mes yeux virent au bleu très foncé. Je soupire en essayant de trouver un plan, une technique pour les percer à jour. Je sursaute quand le Docteur se traite d’idiot… Je le regarde, arquant un sourcil. Je le vois brandir son sonic, prendre quelque chose dans l’air et regarder son outil, content. Je souris en coin.

- Qu’as-tu trouvé ? Et mieux encore, quel est ton plan ?

Messages : 158 Date d'inscription : 25/01/2019 Localisation : Rhône

Je sens bien que la tension entre moi et son acolyte gêne Kal, et j’ai trop d’estime pour elle pour la mettre dans l’embarras, je prends rapidement la décision de faire un petit effort pour ne pas rabaisser trop ce « Mick ». Ca ne va pas être simple, même son nom me rappelle un certain Mickey, qui, bien que tout aussi idiot, était moins imbu de sa personne. Je lui lance un petit regard entendu, qui signifie que c’était bien pour elle que je vais le tolérer, mais qu’il ne me chauffe pas.
Je regarde mon tournevis, et le laisse cliqueter quelques secondes. Les données qu’il vient de me transmettre ne me plaisent pas tant que ça, mais je ça aurait pu être pire, je vais continuer à jouer les satisfaits pour le moment, on verra bien comment les choses évoluent, j’ai assez de ressource pour gérer.

D : Je t’ai déjà parlé de mon ami Craig, un humain qui vaut le coup. J’avais partagé une chambre avec lui. On avait eu un problème de cybermen tous les deux, et il y avait une petite bestiole, qu’un appelle cybermat. Les cybermen les ont mises à jour petit à petit, et, dans longtemps, ces mini robots deviendront des cybermites, des sortes de petits parasites, comparables à des sangsues capables de prendre le contrôle d’un humain, et même d’autres races. Et, avec cette évolution, ça ne va pas te plaire, les seigneurs du temps ne sont plus protégés contre la cyberconversion, ils ont trouvé la mise à jour qui leur permet de nous transformer aussi. Ce n’est, pour le moment qu’une théorie, mais les parasites auxquels tu penses pourraient bien être ces choses-là.

Je remets un coup de scan, et lance un calcul dans mon tournevis.

D : Ce que je viens de détecter, c’est une cyberiade…
Je m’interromps une seconde, et fais un gros effort pour ne pas partir dans des termes trop compliqués. Je me tourne vers Mick, et j’essaie de lui expliquer en termes simples, pour ne pas le perdre. Kal appréciera l’effort.
D : Une cyberiade, c’est en quelque sorte ce que vous appelez chez vous un réseau wifi, sauf que c’est très différent dans le fonctionnement. Ca permet aux cybermen de rester en contact avec leur élément central, leur cybercontroleur. Il y a deux choses à découvrir, l’emplacement du cybercontroleur, et ce que ces ordures recherchent. Pour le contrôleur, j’ai lancé un traçage du signal, et mon tardis travaille dessus.

Je m’avance vers l’échelle de secours.
D : Pour mon plan, je vais faire ce que je sais faire de mieux, aller voir, étudier la situation et improviser !